Jumelle, tome 1 : Inséparables

Dans cette série, Florence Dupré la Tour revient une fois de plus sur son enfance. Après l'avoir envisagée via son inclinaison pour la cruauté envers les animaux puis celui de la perception de sa propre féminité, elle l'analyse cette fois au travers de sa relation fusionnelle et exclusive avec sa soeur Bénédicte.
J'ai trouvé ça assez intéressant à lire et pour moi qui, comme beaucoup, n'ai pas de jumelle, de comprendre un peu le caractère très spécifique de la relation de deux êtres qui partagent tout.
Le truc, c'est que ça fait tout de même trois série qui parlent des mêmes événements, des mêmes lieux, des même anecdotes et des mêmes personnes. Pour le coup, il n'y a plus vraiment de surprise ni de nouveauté...

Jumelle.
Tome 1. Inséparables.
Florence DUPRE LA TOUR

Florence (l'auteure) et Bénédicte sont jumelles.
Homozygotes.
De ces jumelles ultra fusionnelles.
D'ailleurs c'est Flodicte et Bénérence au choix.
Dans cet album autobiographique l'auteure nous raconte son enfance auprès de cette soeur qu'elle veut à la fois protéger, envahir, phagocyter ou détester.
Elle se sent le garçon du « couple » et voit sa soeur comme une pauvre petite chose qui, en plus, est proche de leur mère !
Une trahison intra familiale avant la grande trahison devant le monde.
J'aime beaucoup cette auteure et surtout ce qu'elle arrive à sortir d'elle-même tellement intime, tellement personnel.
Elle porte sa gémellité à la fois comme un poids et une chance.
La chance de n'être jamais seule et le poids… de n'être jamais seule !
Les traits de dessins sont assez simples et le choix des couleurs toujours avisé je trouve.
Hâte de lire le tome 2.

J'adore l'autrice, et j'ai eu la chance de pouvoir la rencontrer au Festival d'Angoulême. C'est une femme vraiment gentille et avec qui il est agréable de discuter.

Après avoir consacré une duologie à sa découverte du corps et de la sexualité, elle en entame une nouvelle afin d'y mettre en avant son enfance avec sa jumelle : Bénédicte.

Je me suis souvent posé des questions sur les jumeaux et sur la difficulté pour chacun de se faire une place dans le monde en tant que personne singulière, tout en entretenant la proximité avec l'autre.

Trouver ses repères dans une fratrie n'est déjà pas une chose aisée, mais la trouver dans un binôme que beaucoup de personnes ne dissocient pas l'est encore moins.

Si, au début de leur vie, les jumelles avaient généralement les mêmes désirs, il arrive qu'à certains moments leurs envies entrent en conflit : on observe alors l'effusion d'émotions de Florence, et sa remise en question.

Elle est très attachée à sa soeur, et se donne pour mission de la protéger du monde extérieur, de ce qui se trouve en dehors de leur petite bulle à toutes les deux.

La bande dessinée est très drôle par moments, on y retrouve l'humour et la manière de raconter de l'autrice, mais aussi son style graphique, qui est simple et très mignon, l'aquarelle contribuant à ajouter de la douceur au livre.
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Clairement, le plus gros défaut de cette histoire, c'est qu'elle n'est pas finie. Car, c'est une jolie petite merveille.

Florence explore son enfance et sa relation avec sa soeur jumelle, Béné. Une relation fusionnelle faite de rapprochements, de jalousies, de désirs, de rôles à tenir, de fantasmes, de déceptions et de retrouvailles… Tout y passe et tout semble tellement juste que c'en devient troublant.

Un dessin naïf aux sublimes aquarelles pour une introspection d'une grande profondeur.

Et je viens de voir le titre et la couverture du deuxième tome… il me fend déjà le coeur


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« Qui parmi la multitude saura me comprendre ? M'aimer sans condition. Me tendre toujours la main. M'aider à me relever … Qui restera avec moi, toujours à mes côtés ? Et voyant mes laideurs, mes faiblesses, ne me condamnera pas ? »

Un très beau roman graphique sur le thème de la gémellité que l'on découvre à travers les yeux de Florence, et de sa jumelle, Bénédicte.

On accompagne la famille dans leur quotidien, de la naissance des jumelles jusqu'à leur enfance. Florence va évoquer avec beaucoup de tendresse, la relation qu'elle tisse avec sa soeur, ce lien indéfectible et tellement fort qui les relie l'une à l'autre.
J'ai adoré découvrir cette complicité hors norme, cette fusion de deux êtres qui se développe constamment.

Je dois bien avouer que je suis fascinée depuis toujours, par cette relation unique qui unit les jumeaux. Je trouve ça véritablement incroyable de constater que malgré la distance, ils arrivent à ressentir les émotions de l'autre sans se voir.

Et en même temps, Florence nuance et nous fait part de la difficulté qui subsiste à trouver finalement sa place, aussi bien parmi ceux qui les entoure, mais aussi à travers le regard de sa jumelle. Elles existent comme étant une paire de deux êtres fusionnels, et non comme deux êtres à part entière.

« Toutes les deux. Toutes seules. Tout le temps. Et rien autour. »

Une lecture très agréable et pleine d'émotions, qui s'est aussi ressentie dans la simplicité des illustrations faites de couleurs pastel.

Mention spéciale concernant un des lieux de résidence de la famille, puisque j'habite à 5 min de la Rivière-de-Corps, et plus précisément de « Nagot ». Il a donc été facile d'arriver à me projeter connaissant très bien le coin, y ayant passé une bonne partie de mon enfance. Nostalgie, quand tu nous tiens !

« Lorsque je la regardais, c'était moi que je voyais. Elle. Moi. Nous. »

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Jumelle » est une bande dessinée aborde la question identitaire et de genre. L'autrice nous offre un récit intime sur la gémellité, sur sa propre vie, sur la relation fusionnelle qu'elle a entretenu avec sa soeur jumelle Bénédicte depuis leur naissance à Buenos Aires, dans une famille bourgeoise et aimante.

Un roman graphique drôle et sans filtre présentant des moments clés de l'enfance des deux soeurs et nous montre comment leur relation était exclusive et étouffante.

Cette bande dessinée est un récit touchant sur la relation fusionnelle entre deux soeurs jumelles et sur les difficultés de grandir ensemble tout en cherchant son propre chemin.

Une lecture que je recommande. J'a beaucoup aimé.
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Cette fois, Florence Delatour évoque une autre partie de son histoire (déjà abordée dans ses autres BD) mais elle axe plus son propos sur sa relation fusionnelle avec sa soeur jumelle. Intéressant même si certaines anecdotes me semblent avoir déjà racontées dans les BD précédentes. Toutefois, j'aime bien le ton employé et la façon d'expliquer les choses. J'ai un peu plus de mal avec le dessin. Cette histoire de jumelles semble être un premier tome donc j'attends la suite…

Plongée dans l'enfance de Florence Dupré La Tour
- qui ne fait qu'un avec sa soeur jumelle, Bénédicte,
- qui doit apprendre à vivre parmi les autres, les "touseul",
- et qui doit apprendre également à vivre des aventures solitaires, sans sa moitié.

Après les deux tomes de Pucelle, bande dessinée dans laquelle Florence Dupré la Tour explorait son rapport au corps et à la sexualité pendant une enfance et une adolescence à l'éducation très catholique, suivi de Cruelle, l'autrice revient sur une troisième thématique : la gémellité.
Florence et Bénédicte sont en effet de “vraies” jumelles, unies depuis leur conception, séparées seulement 15 minutes à la naissance - le temps que Bénédicte voit le jour à son tour.

Avec son style si singulier, Florence Dupré la Tour revisite cette part de son histoire et se remémore avec une honnêteté et une franchise parfois dérangeantes les sentiments qu'elle ressentait envers sa soeur enfant. Car bien plus encore que des jumelles, les soeurs semblent fonctionner comme une seule et même entité, presque un couple, dans lequel Florence jouerait le rôle masculin de la protection puisque, rappelons-le, elle est biberonnée aux discours traditionalistes et à la vision pour le moins très classique des genres masculin et féminin…

Comme pour Pucelle, j'ai adoré plonger dans cette nouvelle fresque familiale, tout en ressentant parfois un léger malaise : quand je vous dis que l'autrice est franche, je vous assure qu'elle ne garde secret aucun de ses sentiments, même les plus dérangeants ! Pourtant, c'est sans doute en partie à cause de ce malaise que j'apprécie son travail. Il est à la fois réaliste, sans tabou et humoristique, et c'est ce mélange qui me plait dans ce premier tome de ce qui s'annonce être une nouvelle saga…Pas de doute, Florence Dupré la Tour n'a pas fini de faire parler !
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'autrice est elle même jumelle, elle aborde dans ces deux tomes sa relation fusionnelle avec sa soeur, les relations avec les autres membres de la famille.
Dans le tome 1, c'est la petite enfance : les deux prénoms en un, l'une qui se sent le devoir de protéger l'autre,…

Le dessin est simple, limite enfantin, les couleurs douces de l'aquarelle.
C'est passionnant à mettre dans beaucoup de mains pour mieux comprendre.
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