Citations sur L'Orpheline du Bois des loups, tome 2 : La Demoiselle.. (15)
La médisance est tellement plus contagieuse que la pire des maladies!
Alors que le monde se relevait lentement de cet abominable conflit, des personnes « bien intentionnées » se livraient à de tels agissements, dénonçant voisins, amis, collègues… sur des présomptions ou simplement par jalousie. L’occasion était trop belle pour ne pas la saisir et se débarrasser ainsi des gêneurs. L’accusation était toujours la même : avoir collaboré avec l’ennemi. Alors que la France recouvrait à peine la liberté, des hommes avaient été emprisonnés ou fusillés sans preuve tangible de leurs fautes, des femmes tondues et conspuées sur la place publique, traînées dans les rues avec une pancarte au cou afin que chacun les humilie un peu plus par des injures, des crachats au visage, des coups, en leur lançant des pierres… Tant de malveillance, de haine déchaînée…
Tu ignores combien c’est douloureux de grandir sans famille… Ce manque peut engendrer des comportements parfois surprenants. En adoptant Mélina, je savais qu’il me faudrait lui apprendre la patience, la gentillesse… Seul le temps peut effacer ses blessures secrètes!
Qu’on en parle ou pas, le diable s’arrange toujours pour être là où on ne l’attend pas!
Les jeteurs de sorts font bien du tort aux gens. Tout ça, c’est souvent par jalousie, par malice.
Le diable joue bien des tours à nous autres, pauvres mortels.
Aborder ce sujet avec Nanette était inutile. Cette dernière était d’une autre génération, où les femmes assumaient tous les torts et se rangeaient en deux catégories : les femmes sérieuses, travailleuses et soumises à leur époux, bien sûr; les autres, méprisables, qui refusaient le mariage et avaient des liaisons
Seuls les orphelins connaissent le gouffre sans fond d’une vie privée de la protection et de la tendresse des parents. Le pire, pour la plupart d’entre eux, c’est de ne les avoir jamais connus, d’ignorer tout de leurs racines, de leur histoire familiale, de ne jamais connaître les raisons de leur abandon.
La guerre est finie, alors oublions le passé! Qui plus est, nous ne saurons jamais la part de vérité sur tout ceci. Il ne faut pas écouter les ragots, car ici – je le sais d’expérience –, les langues vont bon train!
On se dit au revoir comme ça, avec le “tourlou”, typiquement canadien. Ce simple mot vous offre amitié, sincérité et tout ce qu’il peut y avoir de plus sympathique!