Mon avis : Dans
Moderato Cantabile, il n'y a rien et pourtant il y a tout. Si vous aimez les livres avec beaucoup d'action, fuyez, sinon, lisez et savourez !
Anne Desbarèdes, une jeune femme riche, accompagne son petit garçon à ses leçons de piano ; elle mène une vie bien rangée, routinière. Un jour, elle entend un cri, une femme est assassinée ; et Anne ressent le besoin de comprendre. Elle va faire la rencontre de Chauvin, témoin de la scène.
Qu'est-ce qui va pousser Anne à retourner chaque jour dans ce café pour retrouver Chauvin ? Quelle est cette attirance qu'elle éprouve pour lui ?
Je ne reviendrais pas sur la plume de
Marguerite Duras, c'est bref, minimaliste et tout en non-dits, juste suggéré. Certes pas d'action, mais un véritable panel d'émotions. Un évènement qui chamboule la vie d'une femme, sans qu'elle même comprenne vraiment ce qui lui arrive. Comme un signal de départ, elle va irrésistiblement retourner dans ce café pour rejoindre cet homme , comme une parenthèse dans sa vie, pour comprendre comment un homme peut tuer par amour ? Pour fuir l'ennui d'une vie bourgeoise étriquée ?
Un très court roman sur un instant de vie, un moment d'égarement…
À lire avec un verre de vin, un peu de glace au moka (p. 111) en écoutant un air de piano.
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