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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est en compagnie de ses enfants, sa maman et son ex-femme que Philippe fête ses 53 ans. Ambiance bon-enfant, on ouvre les cadeaux dans la bonne humeur et l'on trinque tous ensemble. le téléphone sonne, c'est le fiston qui répond puis qui passe le combiné à son père en lui disant que c'est son patron au bout du fil. Tout le monde trouve cela étonnant qu'il appelle un dimanche. Lorsqu'il revient, les remarques fusent à propos de cet appel. Aussitôt, Philippe leur fait la remarque que cela va s'arrêter puisqu'il est viré, du jour au lendemain. Sa famille et ses amis le réconfortent en lui disant que de toute façon, il en avait assez de cette boîte, qu'il pourra trouver un autre travail qui lui conviendra mieux et qu'il aura le temps de chercher étant donné les indemnités de licenciement qu'il pense toucher. Mais, voilà, l'entreprise a délocalisé en Hongrie, Philippe peine à trouver des interlocuteurs et voit ses indemnités lui filer sous le nez, sans compte les points de retraite qu'il n'arrive pas à justifier. C'est le début de la déchéance...

Une famille soudée, un travail confortable, des amis sincères, une maison coquette, un quotidien somme toute banal jusqu'au jour où... Personne ne s'y attend et malheureusement, de nos jours, c'est monnaie courante. Même si le personnage de Philippe sombre bien vite malgré l'entourage si présent, il n'en reste pas moins une description bien amère de notre société. Gibrat nous livre un premier album au scénario qui manque un peu de rythme mais les personnages sont si touchants, sincères et ordinaires que l'on suit avec plaisir les mésaventures de Philippe. Durieux a fait un très joli travail: des dessins simples, un trait maîtrisé et une mise en image dynamique.
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Philippe fête ses 53 ans avec ses proches et reçoit un magnifique vélo en cadeau. Ses proches sont réunis pour l'occasion dans sa coquette maison, son fils, un lycéen, ne cesse de maugréer dans un langage plutôt fleuri, sa fille a une grande nouvelle à lui annoncer, sa maman se joint au groupe en radotant de manière attendrissante. Mais soudain sa vie tranquille bascule, son patron lui annonce au téléphone qu'il est viré après plus de vingt ans de travail dans la même entreprise.
Philippe fait bonne figure mais les jours qui suivent son licenciement, suite à une délocalisation, le laissent anéanti et sa chute vertigineuse est d'une terrifiante vérité. Plus rien ne semble retenir à la vie cet hypocondriaque dépressif. Son meilleur ami et sa fille lui tendent la main mais ses ennuis financiers et sa perte d'identité sociale semblent le broyer complètement. Désormais, c'est un chômeur qui se bat contre la machine administrative.
Le scénario de Jean-Pierre Gibrat, tour à tour drôle, émouvant et inquiétant, même s'il manque un peu de rythme, est efficacement mis en image par Christian Durieux.
De la même veine sociale que Lulu femme nue, le gens honnêtes est d'une glaçante actualité, Philippe va-t-il rebondir ?
A suivre…








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Philippe Fête ses 53 ans. Tout lui sourit. Une vie simple et tranquille dans une belle maison. Ses enfants sont grands. Il lui reste un beau vélo pour de belles randonnées. Une vie ordinaire en somme!
Mais un appel téléphonique, quelques mots, et tout bascule. Il est licencié sur le champ, le revers de la mondialisation. Après 25 ans de bons et loyaux services, c'est ainsi qu'il est remercié.

Comment rebondir à 53 ans ?

La descente aux enfers commence. Quand le destin s'acharne, il ne fait pas semblant. Après la perte de son travail, les huissiers saisissent ses meubles. Il perd sa maison et surtout sa fierté, une déchéance vertigineuse. Malgré son entourage, Philippe touche le fond. Mais quand on est au plus bas, il ne reste qu'une possibilité pour celui qui veut la saisir : remonter vers le haut, sortir la tête hors de l'eau et commencer par prendre du temps. Oui ! Parfois il faut toucher le fond pour se rendre compte des bonheurs simples qui nous entourent et apprendre à s'ouvrir aux autres, à commencer par sa fille qu'il n'a pas vu grandir, faute de temps.

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Jean-Pierre Gibrat qui m'avait émerveillé dans « le sursis ». Les dessins de Durieux sont très explicites. Un coup de crayon simple et lumineux. On entre très rapidement dans la peau du personnage et dans les méandres des sentiments qui le torturent, en revanche les tons vifs ne laissent aucune place au désespoir. Les regards parlent d'eux même. DURIEUX / GIBRAT forment un duo complémentaire.

Et puis Philippe et son fidèle ami de toujours ont plus d'un tour dans leur sac. Ils vont manigancer un plan : « le château de L'enculeur » !

Comment ça ? Vous ne connaissez pas ce plan ? « C'est une putain de bonne idée pour baisser le putain de pont-levis ! »

Une leçon de courage et une belle tranche de vie de gens ordinaires comme vous et moi, en route pour l'extraordinaire.

Bon ce n'est pas tout mais j'ai un rendez-vous …………………… dans un château !

Les gens honnêtes, «il n'y a plus d'espoir plus d'espoir, il ne rentre pas ce soir…»



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Philippe , 53 ans, est en train de fêter son anniversaire quand il reçoit un coup de téléphone lui annonçant son licenciement.
Malgré le soutien de ses enfants et de son meilleur ami, cet hypocondriaque sombre très vite dans la dépression, et ce d'autant plus que son entreprise a délocalisé en Hongrie sans payer ses cotisations ce qui le prive de ses indemnités.
Heureusement sa fille est enceinte ce qui va lui donner l'envie de remonter la pente.

Les dessins simples et efficaces de Durieux servent bien les personnages si humains de Gibrat.

Ce premier tome pourrait se suffire à lui-même, mais j'ai d'autant plus envie de savoir ce qu'il va advenir de la famille Planche dans les suivants.
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Une histoire de famille, la famille Manche... Il y a le père, l'ex femme, les trois enfants, la grand mère, les amis, les bons et les moins bons.
Philippe, le père, perd son travail le jour de ses 53 ans. Malversations de son ex-employeur, logement de fonction...Philippe est rapidement pris dans une spirale infernale qui l'entraine dans l'alcool et le mal-être.
Heureusement que son ami et sa famille sont là...
Une BD facile à lire, intéressante mais sans plus qui traite d'un sujet oh combien contemporain avec, pour moi, trop peu de relief. C'est très linéaire et finalement ça manque cruellement de relief.
Le dessin est chouette, dans la veine ligne claire, bien mis en couleurs et sert bien l'histoire.
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Philippe à 53 ans. Aujourd'hui c'est son anniversaire. Et son patron va lui offrir un drole de cadeau : le chomage. sans indemnité, sans droit au chomage. le début de l'enfer. Il est bien entouré poutant Philippe : des amis sincères, des enfants qui se préoccupent de lui. Mais c'est quand même la lente déchéance d'un homme ordinaire face à un coup du sort.

les gens honnêtes est une petite BD sur le combat ordinaire d'un homme ordinaire. Les personnages sont attachants. La petite famille Manche et ses amis font une belles brochettes de héros du quotidien. C'est donc bien sympathique à lire même si le rythme n'est pas très soutenu.

Les dessins sont simples. Les couleurs aussi. Ca reste facile à lire et au final ça colle bien au scénario.
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Je ne rechigne jamais à lire une bd signée par le grand Gibrat. Il est associé ici à Durieux dont la série Avel ne m'avait pourtant pas laissé un souvenir mémorable.

On a droit à une tranche de vie d'un homme fêtant ses 53 ans et se faisant illico presto licencié par l'Agence (d'ailleurs laquelle?). Suivra alors une descente aux enfers assez classique dans le repli sur soi et l'alcoolisme. La famille va assister impuissant à ce naufrage non programmé.

C'est là que j'aurais envie de hurler à cet homme qu'il a une famille réellement formidable et un meilleur ami qu'on rêverait d'avoir et qu'il n'y a aucune raison valable à ce qu'il se laisse autant aller.

Par ailleurs, ce boulot ne lui plaisait absolument pas, que regretter alors? C'est plutôt le genre revanchard vis à vis de son huissier (qui ne fait que son travail soit-dit en passant). C'est également le genre à aller à l'hôpital pour un simple point de côté n'hésitant pas à râler devant un homme ayant tronçonné sa main: tu me piques ma place ! C'est également le genre à ne jamais payer l'addition au restaurant, bref à manquer de fierté (et d'argent).

Bien sûr, la bd s'appelle les gens honnêtes. On avait envie d'y croire. Et on se rend compte que la réussite doit passer par la combine et la malhonnêteté. C'est franchement puant. J'espère que la seconde partie rétablira un peu de moralité et de justice.

On veut nous présenter ce gars là comme sympathique et victime de la mondialisation. A l'inverse le fils à papa qui gobe devant la TV de son restaurant le discours de Sarkozy nous est présenté comme un con fini. Il y a sans doute du vrai mais c'est si schématique. On voit bien sûr où l'auteur veut en venir. L'homme perd son travail et son toit mais cette plongée au coeur de lui-même est censée le faire revivre. Je n'éprouve pour lui aucune sympathie même si je comprends parfaitement ce qu'est le malheur de perdre son emploi du jour au lendemain.

Pour autant, je n'approuve pas sa manière d'être et de réagir. C'est peut-être à l'opposé de ce que je suis et c'est peut-être pour cela que je réagis aussi vivement. Bon, cette lecture aura eu le mérite de me faire sortir de mes gongs. Je me demande même si l'auteur n'a pas fait exprès de brosser un tel portrait. Une bd qui ne laissera pas indifférent même si l'aventure semble classique.
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AH quelle déception, ces dessins.
Quand je vois Gibrat sur la couverture, j'attends autre chose... là c'est juste du dessin très classique.
L'histoire... ben c'est juste l'histoire de gens honnêtes, je gens normaux qui n'ont rien d'extraordinaire, les gens comme tout le monde.
Et je trouve ça assez sympa de pouvoir en faire une BD
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Philippe , la cinquantaine, perd son emploi et n'a plus goût à rien... Il reprend pied petit à petit...
Cette bd est comme les personnes dont elle raconte la vie : honnête, sympathique, sans rien d'extraordinaire... mais autant dans les relations humaines ces qualificatifs peuvent être suffisants pour donner envie d'aller plus loin et pour rencontrer de belles personnes autant c'est un tout petit peu léger pour une bd.
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Philippe a tout être heureux. Un travail prenant, une famille et une jolie maison. Que demander de plus ? Pas grand-chose, d'autant qu'on vient de lui offrir le jour de 53e anniversaire un beau vélo jaune. Pourtant, il suffit d'un coup de téléphone de son patron pour que toute sa vie bascule. A peine licencié, il se retrouve aux urgences médicales. Puis tout s'enchaîne. Son couple vole en éclat, le voilà expulsé de chez lui alors que ses enfants ont du mal à trouver leur propre voie. Bientôt, l'alcool et l'amitié sont ses seules compagnies. Cette trilogie débute sur la vie à la dérive d'un brave gars, un parmi tant d'autres, chahuté, bousculé par les aléas du travail et de l'amour. Les petits boulots au noir pour survivre s'entrelacent avec les pieux mensonges débités à ceux qu'on aime pour éviter de les blesser. Si l'atmosphère générale ne respire pas la joie, quelques éclats de bonheur viennent adoucir la vie de Philippe : la naissance d'une petite-fille, un projet assez fou de devenir coiffeur dans les tgv, la rencontre avec un amoureux de bons vins et de bons livres, par exemple.
C'est un récit doux amer, aux couleurs pastels et mates, au service de personnages pétris d'humanité, pas forcément des héros mais des gens ordinaires qui essayent de s'en sortir. le propos sait être touchant sans pour autant devenir mièvre.
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