Les premiers chapitres consacrés à la rencontre de l'auteur et du taoïste
Jolan Chang sont les plus réussis. le lecteur fait connaissance avec les principes de ce chinois sexagénaire d'une manière sympathique et très vivante. Mais suivent deux chapitres dont les liens avec le sujet sont de plus en plus ténus. le premier est consacré à la visite de Durell dans le collège monastique du château de Plaige, non loin d'Autun, à l'occasion du nouvel an tibétain. Malheureusement son séjour est écourté par des ennuis mécaniques et Durrell en est réduit à parler beaucoup plus de la météo que du taoïsme. Heureusement ce chapitre reste agréable à lire. Quand au dernier chapitre il s'agit d'un souvenir, celui d'une jeune femme, Vega, avec laquelle il partage à ce momen
t un centre d'intérêt (
Nietzsche et Lou Salomé). C'est passionnant, mais le lien avec le taoïsme est encore plus ténu. Ensuite, Durrell revient plus sérieusement vers le taoïsme dans «Le Tao et ses glose », mais de mon côté j'avais passablement décroché. le style de cet ouvrage est plutôt agréable, mais je ressors de cette lecture en ayant l'impression de ne pas avoir appris grand-chose sur le taoïsme et de ne pas saisir où voulait en venir Durrell.
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