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Critique de Pasoa


Pasoa
26 février 2017
Je le confesse d'emblée, je ne suis jamais tout à fait rentré dans ce roman.
Le premier chapitre du livre donne à voir le quotidien quelque peu désordonné de Max, pianiste de musique classique renommé, assez versé sur l'alcool.
Passées les anecdotes assez efficaces sur la vie du pianiste un peu malgré lui, le récit va ensuite s'arrêter sur la silhouette d'une femme : celle d'une violoncelliste talentueuse, que Max a perdu de vue depuis quelques années et dont il est secrètement épris. Notre homme va alors tout mettre en oeuvre pour retrouver cette ravissante femme. Un soir pourtant, il se fait très violemment agressé dans la rue par des inconnus. Il y perdra la vie.

Sans en révéler tout le contenu, les deux chapitres qui suivent (et qui constituent la suite et la fin du livre) jouent sur un mode un peu décalé voire déroutant : Max est recueilli dans un hôpital quasi vide dirigé par un homme étrange. Après une importante opération chirurgicale et une période de convalescence, il lui sera permis de retourner sur terre à une seule et unique condition : celle de ne pas approcher par quelque manière que ce soit toutes les personnes qu'il connaissait jusque avant l'agression qui lui coûta la vie.

C'est dès ce deuxième chapitre que le récit devient, selon moi, quelque peu confus, étrange. L'auteur mêle avec peu de réussite le plausible et l'improbable et l'objet, l'intrigue du livre perd beaucoup de son intensité. Dommage.
"Au piano" n'est sans doute pas le meilleur roman de Jean Echenoz. Ce sentiment ne m'empêchera cependant pas de continuer à lire un auteur que j'apprécie beaucoup.
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