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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mallory, 15 ans, ne porte pas par hasard comme prénom le nom d'un alpiniste célèbre : depuis toute petite, sa vie s'organise autour de la montagne et de l'alpinisme. A tout juste 15 ans, accompagnée de son père, elle s'attaque au but ultime, l'Everest, en compagnie d'une cordée d'adultes dans laquelle elle a tout d'abord du mal à trouver sa place. La période d'acclimatation au camp de base va lui permettre de faire de belles rencontres, de découvrir un peu mieux la culture népalaise et surtout de grandir et de trouver sa place.

J'ai dévoré avec grand plaisir 8848 mètres, un roman pour adolescents qui, vous l'aurez compris, décrit la quête ultime des grimpeurs et l'ascension de l'Everest de manière très documentée et très juste. le personnage de Mallory est très attachant, une jeune fille qui semble avoir grandi trop vite, projetée dans un monde d'adulte, petit prodige de la montagne obligée de composer avec médias et interviews pour satisfaire ses sponsors. L'auteur pose en filigrane la question de la vocation et de l'influence des parents : Mallory grimpe-t-elle juste pour faire plaisir à son père et parce que toute sa vie s'est organisée autour de la montagne ou a-t-elle de vraies inclinations pour cela ? le début du roman est très attachant et plein d'humour, on vit l'arrivée de Mallory au camp de base, ses difficultés à se faire accepter des adultes qui craignent qu'elle ne soit un poids mort pour le groupe (elle-même n'étant pas tendre avec les autres participants qu'elle n'apprécie pas !), ses colères et ses sautes d'humeur.

En filigrane, et même si j'avais déjà lu plusieurs livres qui évoquaient ce sujet, l'auteur nous raconte comment s'organise cette ascension devenue de plus en plus populaire, au point de créer de dangereux embouteillages au sommet de l'Everest et de poser d'une manière accrue la question de la gestion des déchets générés par toutes ces cordées. le roman trouve le bon équilibre entre documentaire et récit, tout sonne juste sans être plaqué ni trop descriptif. C'est aussi une intéressante évocation de la culture népalaise, Mallory devenant amie avec une jeune femme passionnée par ce pays qui lui fait découvrir certains concepts bouddhistes. Pas De clichés, pas de description scolaire, on partage juste de belles découvertes avec elle avec grand plaisir.

Et puis bien sûr comme dans tout bon récit de montagne, il y a le suspens, la pression qui monte petit à petit au fur et à mesure que l'assaut final se rapproche. Les maladies ou petites blessures qui peuvent frapper sans prévenir, les risques inconsidérés que ces hommes et ces femmes pourtant super entraînés prennent pour atteindre leur rêve à des altitudes où le moindre aléa et la moindre inattention peuvent devenir fatals. de ce point de vue aussi, le récit est très bien construit, on tourne les pages avec grand plaisir et on partage vraiment l'entrainement et les étapes de cette aventure. J'ai juste un peu regretté le dénouement un peu rapide, la fin de l'ascension étant évoquée en quelques pages alors que j'aurais aimé en profiter un peu plus après l'avoir attendue si longtemps.

En résumé, ce roman pris un peu par hasard a été une très belle découverte : divertissant, intéressant, agréable à lire, rien de révolutionnaire mais un roman très sympathique à conseiller aux adolescents ou adultes férus de montagne ou de voyages qui ont envie de s'évader un peu.
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Les romans destinés à la jeunesse écrits par Silène Edgar mettent généralement en lumière une période ou un événement historique bien spécifique (la Première Guerre mondiale dans « 14-14 » ; le massacre de la Saint-Barthélémy dans « Adèle et les noces de la reine Margot » ; la relation entre Madame de Sévigné et sa fille dans « Les lettres volées »). Avec « 8848 mètres », l'autrice met cette fois en scène une adolescente d'aujourd'hui, Mallory, qui entreprend pour la première fois de gravir le sommet de l'Everest avec son père. A quinze ans, l'exploit est déjà remarquable et promet d'être extrêmement difficile, mais s'insérer dans un groupe composé uniquement d'adultes, tous persuadés qu'elle ne sera qu'un poids pendant l'ascension, n'est pas non plus évident pour la jeune fille. Une fois encore, Silène Edgar parvient à donner vie à une héroïne très attachante et qui, même si elle possède plusieurs caractéristiques en permanence attribués aux adolescents (sautes d'humeur, susceptibilité…), se révèle plutôt mature. Les détails glanés par l'autrice concernant les spécificités de l'ascension de l'Everest sont passionnants : on découvre comment est déplacé le matériel, comment sont organisés les camps de base situés à différentes altitude, quels sont les effets du mal des montagnes, quelles tragédies ont frappé certaines expéditions…

Silène Edgar aborde également un certain nombre de problématiques d'actualité, à commencer par les effets du réchauffement climatique qui provoque non seulement la fonte des glaces, mais qui réduit aussi la (déjà brève) fenêtre météorologique au cours de laquelle les alpinistes peuvent tenter l'ascension, ce qui engendre de nombreux embouteillages près du sommet et cause ainsi la mort de nombreuses personnes chaque année. L'autrice aborde aussi la question de la pollution causée par ces sportifs de l'extrême qui se contentaient jusqu'à récemment de laisser tout simplement leurs déchets dans la nature. Elle met ainsi en lumière le rôle joué par des associations qui visent à responsabiliser les touristes de l'Everest et à limiter l'impact de leur présence sur la montagne. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, si l'héroïne comprend très vite l'importance de préserver l'Everest et les dangers de la pollution, certains adultes membres de l'expédition n'ont pas du tout les mêmes préoccupations. Enfin, l'autrice nous en apprend davantage sur la philosophie bouddhiste à propos de laquelle la jeune héroïne se pose beaucoup de questions, et qui permet de donner une dimension spirituelle intéressante à l'ouvrage (sans jamais tomber dans le prosélytisme).

Silène Edgar signe avec ce roman une belle histoire qui met en avant une adolescente déterminée et attachante, tout en abordant des sujets de société brûlant d'actualité (réchauffement climatique, pollution, engagement de la jeunesse dans les luttes écologistes…). Un très bon livre à conseiller aux élèves de 4e-3e.
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Mallory est une jeune et talentueuse alpiniste de 15 ans qui défie les plus hauts sommets du monde en compagnie de son père. Ce roman d'aventure pour ados nous raconte son périple au Tibet où elle doit gravir l'Everest et atteindre "le toit du monde".
Nous suivons tout le long travail de préparation. Confronté aux températures extrêmes, aux conditions climatiques difficiles, à l'altitude, le corps doit s'adapter de manière progressive. Il faudra de longues semaines avant que Mallory et ses compagnons de cordée puissent passer quelques minutes au plus près des nuages.

Ce roman d'aventure est une belle découverte car il est plus que cela. C'est avant tout un roman initiatique. En agissant pour réaliser son rêve Mallory grandit. Elle découvre (et moi aussi de fait) les différents aspects de sa passion.
Les contraintes économiques, il faut des sponsors pour financer cette aventure extrême et ceux-ci demandent des contreparties.
Le rude et très dangereux travail des sherpas qui rendent possible cette ascension.
La question écologique de la gestion des déchets laissés par les alpinistes.
La question du réchauffement climatique et de ses dégâts irréversibles.

Pour cela l'auteure fait alterner le récit avec des textes plus informatifs de type revue, des interwiews, des articles de presse. Plusieurs points de vue se croisent. Mallory rencontrent aussi des locaux, des militants associatifs qui l'ouvrent à l'engagement, à la culture locale, à certains concepts bouddhistes. Ainsi épaulée elle s'affirme et devient adulte. Elle se responsabilise et inscrit son action dans un engagement écologique fort.

Un roman déniché à la médiathèque, qui a obtenu le prix du livre ado 2020/2021 de la ville de Rennes
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Merci à Casterman pour l'envoi de ce roman en SP !
C'est le troisième roman que je lis cette année dont l'héroïne est une fille qui grimpe et se dépasse. "Tout la beauté du monde n'a pas disparu" et "L'espoir sous nos semelles" ne m'avaient pas emballée. Comme leur titre l'indique, les auteurs de ces deux romans considéraient que le récit d'un dépassement de soi ne suffisait pas et en ont rajouté dans le drame et/ou la romance. Trop, à mon avis.
Ce n'est pas le cas dans "8848 mètres", mais il faut dire que Mallory s'attaque à l'Everest. Dramatiquement, difficile de trouver mieux.
Silène Edgar sait où elle va, quel message elle veut faire passer (on comprend pourquoi en lisant les remerciements) et cette efficacité donne un vrai élan à son roman sans pour autant qu'il tourne au documentaire.
On suit l'évolution de Mallory qui, bien que rapide, est tout à fait crédible. de l'adolescente boudeuse en mal de reconnaissance elle devient une jeune fille plus consciente de son environnement et ouverte aux autres. Ou quand le cheminement physique entraîne le cheminement psychologique.
Le récit est entrecoupé d'articles de journaux et d'interviews de Mallory. J'ai appris plein de choses sur l'Everest et les conditions de son ascension, mais aussi sur certains concepts de la religion bouddhiste qui m'étaient totalement étrangers.
Un livre qui vous permet de vous coucher moins bête tout en vous divertissant est forcément un bon livre, non ?
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C'est l'histoire d'une jeune fille française de 15 ans qui s'appelle Mallory et qui a pour objectif avec son père , de gravir l'Everest. Afin d'y parvenir elle rejoint l'agence Qomolangma Expedition , une entreprise népalaise mais dont les membres sont tibétains. Étant âgée de seulement 15 ans les autres membres de l'expédition la mépriseront dans un premier temps mais au fur et à mesure qu'ils graviront, Mallory obtiendra la confiance de ses compagnons. Afin de gravir L'Everest ,Mallory aura besoin de s'acclimater c'est pour cela qu'ils répéteront de nombreuses expéditions. Au cours de son voyage, elle rencontrera Aurélie une membre de l'association Clean Everest qui lui apprendra les fondamentaux du bouddhisme ce qui lui permettra de surmonter les nombreuses péripéties auxquelles elle sera confrontée... par exemple , elle utilisera le semchuk une sorte de force d'esprit qui permettra de surmonter son angoisse. Mais la force d'esprit seule suffira-t-elle à Mallory afin de gravir l'Everest ?

Un des grands points forts de ce roman ce sont les extraits journalistiques, je m'explique … dans le roman Mallory passe par l'intermédiaire d'appels téléphoniques et d' interviews, ce qui enrichit le roman et permet de donner un aspect authentique et unique. de plus, ce dernier présente une véritable philosophie de vie par le défi et le dépassement de soi.

QQN qui passait par là...
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8848 mètres ! c'est l'altitude de l'Everest, un des plus haut sommet du monde. C'est aussi le défi que s'est donné Mallory et son père. Ce roman nous plonge dans l'univers de la très haute montagne et de l'alpinisme. Gravir l'Everest est non seulement une expédition mais c'est aussi une épreuve de patience : savoir faire des allers-retours sur la montagne, habituer son corps à l'altitude, s'acclimater, essayer de dormir sur place...c'est tout cela qui nous est montré. J'ai découvert cette organisation mais aussi une petite partie de la culture tibétaine, la philosophie boudhiste, et l'association clean Everest- parce que là-haut aussi c'est pollué ! chose impensable à mes yeux et pourtant !
Bien que roman jeunesse, j'ai découvert un univers très particulier et j'ai bien envie à la lecture de ce roman d'aller plus loin dans ces découvertes. Je vous invite à essayer de grimper tout là-haut pour voyager.
Vous voulez savoir si Mallory et son père y sont arrivés...partez avec eux dans cette ascension.
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Qui n'a pas vu passer en 2019 cette photo, largement relayée sur les réseaux sociaux et dans les médias, d'un embouteillage d'alpinistes à quelques pas du sommet de l'Everest, interpelant alors sur la fréquentation quasi touristique du site et soulevant la question de la préservation de cet environnement bien loin d'être sauvage désormais ?

C'est dans ce cadre et sur ce fond d'actualité que prend place le roman de Silène Edgar 8848 mètres, qui raconte l'ascension de l'Everest par une adolescente – Mallory, jeune alpinisme prodige de 15 ans – et son père. Après un entraînement de plusieurs années à la haute montagne du duo père-fille, le roman s'ouvre sur le départ de l'expédition de leur petite équipe française. Avec une grande pédagogie et selon un découpage haletant, l'autrice entraîne le lecteur au rythme du planning millimétré du petit groupe d'aventuriers : comme eux il part du camp de base le 15 avril, pour accomplir l'assaut final vers le 23 mai, en passant par de nombreuses et périlleuses étapes, progressant ainsi d'une altitude de 5300 mètres jusqu'au sommet, culminant à 8848 mètres, allant de camp en camp, respectant des consignes précises, pas à pas, pour permettre au corps de s'acclimater aux conditions extrêmes et au manque d'oxygène. Rien n'est laissé au hasard. le lecteur semble avoir du mal à respirer lui aussi, à mesure qu'il progresse dans ce périple, captivant, et il mesure les incroyables dangers d'un tel défi, en compagnie, heureusement, d'alpinistes expérimentés avec qui il fera connaissance peu à peu. Les chapitres narratifs sont entrecoupés de pages à la manière d'articles de presse et interview, qui suivent l'exploit médiatisé de l'adolescente, « la plus jeune alpiniste française a avoir dépassé 8000 mètres », et complètent ce soucis de pédagogie et de clarté à destination du lecteur.

Outre la découverte très instructive de la réalisation concrète d'un tel périple (équipement et matériels, gestes, sécurité, conditions de vie, météo…), les portraits dressés de personnages aux psychologies et motivations diverses, les thématiques du dépassement de soi, de la solidarité, et le suspense qui s'instaure au fil du récit, le roman développe également des pistes de réflexions intéressantes et plus inattendues, en écho à l'actualité : la surfréquentation de l'ascension de l'Everest, la pollution scandaleuse par les alpinistes et la préservation du site, le rôle de l'État chinois et des populations locales dans cette organisation très encadrée, les traditions et croyances tibétaines et bouddhistes liées à la montagne. Pour autant, le roman se lit très facilement – il se dévore même – beaucoup d'actions, de messages et d'explications se font sous forme de dialogues entre les personnages, en progressant dans le récit, plutôt que de manière trop descriptive, professorale ou documentaire.

Le roman paraît dans la collection Ici / Maintenant chez Casterman, qui propose aux autrices et auteurs de s'aventurer dans un genre ou une forme de récit inhabituel pour eux, et c'est heureux, car 8848 mètres est sans doute l'un des meilleurs romans de Silène Edgar.
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Mallory a 15 ans et c'est la plus jeune alpiniste à s'attaquer à l'Everest. Accompagnée par son père et bien déterminée à arriver jusqu'au bout de l'expédition, la jeune fille parfois un peu ronchonne va découvrir énormément de chose sur l'alpinisme, sur le bouddhisme, l'écologie et elle-même.
Des photos tragiques ont circulé en 2019 : il y a une file d'attente pour atteindre le sommet de l'Everest. Des dizaines de grimpeurs et grimpeuses attendent de pouvoir arriver en haut dans des conditions extrêmes et très dangereuses.
En plus de ce danger, Mallory va apprendre qu'une masse de déchet est retrouvée chaque année sur le sommet. Des personnes sont payées pour les évacuer de la montagne, mais ces expéditions sont coûteuses et à risques.

Dans un roman qui semblait partir uniquement sur une expédition périlleuse, Silène Edgar réussit à aborder des thèmes importants et très intéressants, qui toucheront très certainement les lecteurs et lectrices. Si on se dirige vers ce roman avec l'envie d'en découvrir plus sur le monde de l'alpinisme, quelle bonne surprise d'en apprendre plus sur les bons côtés, mais aussi les dérives de cette pratique.
Cette histoire propose une véritable remise en question, tout en emportant le lecteur dans une ascension passionnante. On est tellement absorbé par l'histoire que comme les personnages, on a l'impression d'être à bout de souffle !

Je recommande absolument à tous les jeunes passioné.e.s qui souhaitent découvrir cette fabuleuse histoire et qui seront touchés par les nombreuses questions que le récit soulève avec intelligence et finesse.
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Mallory, 15 ans, et son père se lancent un défi : faire l'ascension de l' Everest. Une fois sur place, Mallory va faire des rencontres dont celle d'une alpiniste écologiste qui ramasse les déchets des autres alpinistes sur l' Everest.
J'aime beaucoup Silène Edgar mais 8848 mètres n'est pas le livre de cette autrice que je préfère.
Néanmoins il est très beau (je ne saurais pas expliquer pourquoi) et reposant. Parfait si vous voulez faire une pause entre 2 classiques... ou pas d'ailleurs : c'est toujours un bon livre.
Il parle de plein de sujets différents : écologie, sport, relations familiales, religion (bouddhisme)... C'est justement pour ça que vous pouvez l'offrir : il plaira sûrement.
Bonne lecture de ce livre pour tous lecteurs et allez jeter un coup d'oeil aux autres livres de l'autrice !
Faustine
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J'ai lu ce livre avec mon fils de 10 ans, qui connais déjà un peu de choses sur la montagne. C'est un livre décrivant une expédition sur le versant nord de l'Everest, côté tibétain, centré sur un duo père / fille, elle -même plus jeune prétendante au sommet.
On découvre donc tout le déroulement d'une expédition commerciale sur le sommet, avec son camp de base surpeuplé, l'utilisation massive de sherpas, de cordes fixes et d'oxygène, et tout ce que cela engendre comme détérioration de l'environnement. Les participants vont donc suivre le cheminement habituel de ce type d'aventure, avec période de découverte de la montagne et acclimatation, puis un repos avant la tentative d'assaut final vers le sommet.
Au niveau montagne, le livre n'est pas forcément très détaillé, ce n'est d'ailleurs pas son but, mais il a le mérite de décrire les choses et de poser les principales questions, et de faire réfléchir le jeune lecteur ou ado à tout un tas de choses. On ne retrouve pas ici de la grande aventure héroïque avec chute, avalanches, morts et autres sauvetages incroyables par pelletés, l'aventure étant avant tout humaine. Les problèmes de santé et le risque de mort sont évoqués sans être omniprésents.

Les relations entre ascensionnistes sont effectivement au centre du livre :
-tout d'abord entre Mallory, (super choix de prénom au passage 😉), ado de 15 ans un peu plus éveillée que l'image que l'on peut avoir des jeunes de son age, et son père. On est spectateur de leur projet, de leurs doutes, d'incompréhensions qui sonnent très juste. La complicité entre les deux est évidente, mais les motifs de discorde sont aussi là.
-Entre Mallory et les autres membres de l'expédition ensuite, où cette jeune va devoir prouver qu'elle est à sa place dans ce monde de grandes personnes.
-Et enfin entre Mallory et sa montagne, qui se voit dotée d'une aura, et dont le sommet constitue bien plus qu'un objectif sportif.

La spiritualité est présente à dose modérée, avec cette ado qui découvre les bases de la culture bouddhique auprès d'une occidentale s'étant elle-même « convertie » à cette culture. La présentation est bien faite et très didactique.
Le défi lié à la préservation de l'environnement est aussi esquissé, au travers du nettoyage de la montagne en parallèle des expéditions, et du travail d'une scientifique présente dans l'expédition.

En conclusion, ce livre est un très bon moyen pour un ado d'aujourd'hui de découvrir l'ascension d'un grand sommet de l'Himalaya, de manière crédible et documentée. L'autrice s'est très bien documentée pour écrire ce livre, et cela se voit. Une bonne lecture que j'ai appréciée autant que mon fils.
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