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EAN : 9782362312519
Castelmore (14/06/2017)
4.03/5   89 notes
Résumé :
Sacha, douze ans, et Jacob, son petit frère, sont à la fois surpris et très contents de partir en vacances avant la fin de l’année scolaire. D’autant qu’ils auront la chance de séjourner dans la pension de leur oncle Jean, un manoir breton au bord de la mer ! Une fois sur place, ce n’est pas tout à fait la colonie qu’ils s’imaginaient : les pensionnaires sont de drôles d’adultes qui se prennent pour Victor Hugo, Louis XIV, Néfertiti… Mais les garçons ne s’y ennuient... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Première incursion chez Silène Edgar et certainement pas la dernière. J'ai apprécié la couverture, plutôt sobre et attirante, ainsi que ce titre mystérieux (surtout avec l'image de la loupe).

Pourtant, pour être honnête, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début. C'est assez flou même si l'on devine vite de quel climat mortifère Paris étouffe à ce moment. La partie dans le manoir transformé en pension pour malades de troubles de la personnalité offre des scènes assez drôles entre Néfertiti qui a perdu Bastet, Victor Hugo qui déclame ses poèmes à tue-tête et les deux Napoléon. Mais il y a aussi tous ces mystères qui amènent le très curieux Sacha, douze ans, à transgresser les règles établies par l'oncle Jean afin de découvrir de quoi il retourne.

Une fois le secret révélé, les événements s'enchaînent, l'histoire rejoignant l'Histoire de cette période terrible.
42 jours est à la fois un roman initiatique, historique, d'aventure. Dangers et amitiés, perfidie et solidarité s'y entremêlent pour tisser un récit très prenant et souvent fort en émotions.

Sans doute un excellent moyen pour amener les enfants, dès 8 ans en les accompagnant, à découvrir la vie sous l'occupation allemande, la collaboration comme la résistance, le quotidien et les persécutions des catégories jugées indésirables par le régime de Vichy soutenant Hitler. le roman montre également, en parallèle des périls et de la noirceur de cette époque, les valeurs du courage, de l'union, de l'amitié et de la nécessité d'expliquer certaines situations pour éviter, comme ce fut le cas pour Sacha, de grosses bêtises faisant courir des dangers funestes.

Je suis très contente d'avoir craqué sur cette couverture il y a peu. J'ai beaucoup apprécié l'écriture et la façon d'amener les choses de Silène Edgar - qui n'en est visiblement pas à son coup d'essai. Elle dépeint la réalité de la période avec véracité mais également de façon à être appréhendée par des enfants qui pourront s'identifier aisément aux divers jeunes personnages. Mais en tant qu'adultes, on y trouve son compte aussi dans le sens où l'auteure est une bonne conteuse et qu'on se prend au fil de son récit. En matière de protagonistes, je me suis évidemment sentie plus proche de Jean ou Maud, âge oblige.

Vivement ma prochaine lecture en compagnie de Dame Edgar!
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Je remercie Babelio pour l'opération Masse Critique ainsi que les éditions Castlemore pour m'avoir permis de découvrir cette agréable lecture :-)

Voici le nouveau roman de Silène Edgar, une auteure que J'avais découvert avec l'excellent 14-14 qu'elle avait co-écrit avec Paul Beorn. Ici, elle est en solo, et c'est l'occasion de voir ce qu'elle vaut vraiment. Les romans écrits à quatre mains c'est très bien, mais il y a toujours des parties que l'on aime moins, et on ne sait pas quel auteur écrit quelle partie.

Comme le laisse présager le résumé en quatrième de couverture, nous avons une nouvelle fois un livre jeunesse qui nous plonge le quotidien de deux frères. Un peu comme Adrien et Hadrien dans 14-14, qui bien qu'ils n'étaient pas frères, étaient le duo du livre. Sauf qu'ici, Sacha et Jacob vont être tout le temps ensemble, et c'est Sacha qui va faire le plus de chose et porter l'histoire. Son petit frère n'aura que des rôles mineurs mais restera tout de même omniprésent.

L'ambiance de ce roman est assez particulière car l'on ressent les choses du point de vue de Sacha, et on ne comprends jamais trop ce qui se passe. Pourquoi subitement, ses parents décident de l'envoyer en vacances chez son étrange oncle qui dirige un pensionnat pour personnes ayant quelques soucis mentaux ? En effet, ce dernier veille sur des locataires qui se prennent pour Louis XIV, Nefertiti ou encore Napoléon, ce qui n'est pas très rassurant, surtout lorsque l'on est deux petits enfants sans aucun repères.

Mais surtout, la question est de savoir pourquoi les parents de Sacha et Jacob, décident de les envoyer en en vacances avant même la fin de l'année scolaire ? Pourquoi ne viennent-ils pas avec eux ? Quel est ce travail si important qui nécessite d'être loin d'eux pendant plusieurs semaines ?

Tous ces mystères et bien d'autres vont peu à peu être résolus par Sacha qui va n'avoir de cesse d'enquêter, visitant nuit après nuit, les différents couloirs du manoir, allant jusqu'à s'aventurer dans les chambres des étranges pensionnaires, ou pire, dans le grenier dont l'accès est défendu… Sans compter qu'ils n'ont pas le droit de quitter le manoir car des loups rôdent sans cesse…

À première vue, on a ici un roman jeunesse tout ce qu'il y a de plus basique, dans le digne héritage d'un premier tome d'Harry Potter par exemple. Et d'ailleurs, même si la lecture est sympathique, les 150 premières pages sont sympas, mais cela reste du déjà-vu.

MAIS ! Soudain, tout bascule. Au chapitre 20, page 157, le roman prends une tout autre tournure, que personnellement je n'avais pas vu venir. Sacha découvre enfin toute la vérité sur cet étrange manoir, et là, le livre prends un tout autre aspect. On reste dans du jeunesse, mais l'intrigue devient tout de suite plus réaliste, plus profonde et plus dure. On comprends tous les petits détails qui semblaient bizarres depuis le début, et surtout, on ne peut plus lâcher le livre.

Je ne peux pas vous en dire plus, car je vous gâcherais le plaisir, mais ce livre est très intelligent car il n'est pas juste un petit roman jeunesse comme il en existe tant. Il a un truc en plus, un truc qui fait qu'il peut être lu par les adultes et les enfants, et surtout, il est vraiment bien écrit. Il y a dans ce roman une certaine forme de pédagogie, pour apprendre aux enfants de choses très dures, mais enveloppé sous une belle couche de naïveté.

Cette naïveté, Sacha va la perdre au fil du livre et c'est la toute la force de Silène Edgar. Elle fait murir son personnage principal sans pour autant le renier. Il reste un enfant de douze ans, mais ces quelques semaines passées dans ce manoir, vont changer sa vie à tout jamais.

Vous l'aurez sans doute compris, j'ai adoré ce roman, qui, même s'il ne paye pas de mine au premier regard, se révèle particulièrement intelligent une fois que l'on arrive à la moitié du livre. Silène Edgar est une auteure vraiment talentueuse et je compte bien me procurer ses autres romans.

Attention, ne feuilletez surtout pas le livre après les 150 premières pages, car vous pourriez tomber sur des illustrations qui vous dévoileraient les tenants et aboutissants du récit.

Lien : https://chezxander.wordpress..
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En ce moment je prends plaisir à lire des ouvrages se déroulant pendant la seconde guerre mondiale.
Dernière lecture en date : 42 jours de Silène Edgar.
Eté 1942...
Sacha, douze ans, et Jacob, son petit frère, sont à la fois surpris et très contents de partir en vacances avant la fin de l'année scolaire. D'autant qu'ils auront la chance de séjourner dans la pension de leur oncle Jean, un manoir breton au bord de la mer !
Ils sont quand même étonné de ne pas partir avec leurs parents mais une colonie de vacances, cela ne se refuse pas ;)
Une fois sur place, ce n'est pas tout à fait la colonie qu'ils s'imaginaient : les pensionnaires sont de drôles d'adultes qui se prennent pour Victor Hugo, Louis XIV, Néfertiti…
Mais les garçons ne s'y ennuient pas une minute : le manoir est plein de secrets sur lesquels enquêter. Qui fait ces bruits étranges dans le grenier ? Et que sont ces mystérieux loups qui rôdent dans les parages ?
42 jours est un très bon roman jeunesse, avec des enfants qui n'ont pas compris la réalité de la guerre car leurs parents les ont énormément protégé. Les parents sont juifs, ce que nous lecteurs (du moins nous les adultes) comprenons rapidement mais Sacha l'ignore, malgré ses 12 ans. Ses parents refusent de lui parler de la guerre, de ce qui se passe pour les juifs. Alors le jeune garçon et son petit frère pensent aller en colonie de vacances...
La réalité est plus compliqué, le jeune garçon va découvrir la vérité sur cette seconde guerre mondiale peu à peu et de façon parfois un peu brutale.
42 jours est un roman très bien écrit, très bien ficelé et un peu différent dans sa façon d'aborder la guerre. On découvre ici le point de vue d'un jeune garçon qui sait qu'il y a la guerre mais qui ne comprends pas ce qui se passe pour les juifs, pourquoi ils doivent fuir.. Alors que de nombreux enfants doivent grandir vite pendant cette période, Sacha lui continue à être un enfant. C'est touchant, et c'est crédible. Évidemment à un moment il va connaître la vérité, cet été 1942 va le faire grandir très rapidement. Son histoire est touchante et même si Sacha est un enfant parfois agaçant (comme tous les pré ados savent l'être lol) il est hyper attachant, tout comme son petit frère Jacob.
J'avais bien évidemment deviné qui étaient les loups, c'était logique par contre cela fera réfléchir les jeunes lecteurs.
Il est intéressant de découvrir ce qui est arrivé aux juifs mais aussi aux gens du voyage, car mine de rien le sujet est peu abordé dans la littérature, surtout enfantine ; alors pendant cette période il n'y a pas que les juifs qui ont été exterminés !
J'ai passé un excellent moment de lecture, et je mets cinq étoiles.
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L'histoire et les personnages…

Un départ avant le début des vacances d'été dans le manoir breton au bord de mer où travaille oncle Jean ? Quand leurs parents leur annoncent cette nouvelle inattendue, Sasha, 12 ans, ne peut s'empêcher de trouver cela suspicieux quand, au contraire, son petite frère Jacob se montre ravi. Une fois arrivés au manoir, les deux jeunes garçons vont faire la connaissance du couple d'intendants, de leurs deux enfants et des pensionnaires du manoir que d'aucuns pourraient qualifier de gentils fous. Entre les tâches quotidiennes, les jeux et les bons repas, Sasha et son frère ne voient pas le temps passer d'autant que les différents mystères que semble receler ce manoir éveillent l'instinct d'enquêteur de Sasha et stimule son imagination déjà bien fertile…

Durant toute l'histoire, nous suivons plus particulièrement Sasha, son petit frère étant présent, mais plus dans le rôle classique du petit frère qui suit son aîné comme son ombre. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la complicité entre ces deux frères et la manière dont Sasha essaie au mieux de s'occuper de son cadet. Une grande responsabilité pour un enfant de 12 ans d'autant que lui et son frère n'ont jamais été séparés aussi longtemps de leurs parents. Même s'ils se sentent bien au sein de ce manoir, se sont fait des amis et apprécient de manger de bons petits plats, l'absence de leurs parents leur pèse, ce qui entraîne quelques crises de larmes.

Et puis Sasha, du haut de ses 12 ans, sent bien qu'on lui cache des choses ce qui n'est pas fait pour le rassurer. Pourquoi ses parents n'ont pas attendu le début des vacances ? Où travaillent-ils vraiment ? Quand les reverront-ils ? Toutes ces questions et ce sentiment d'être mis de côté le pousseront, tout au long du roman, à ne pas toujours respecter les demandes des adultes avec des conséquences plus ou moins importantes pour lui, sa famille et ses amis. On comprend parfois sa curiosité quand on frissonne d'autres fois anticipant les risques qu'il fait prendre à tous. Sasha se révèle cependant attachant malgré ses bêtises, car l'auteure a su le rendre très réaliste. Durant ces 42 jours, il évolue, il grandit, il apprend à s'adapter à un nouvel environnement, à de nouveaux amis, mais surtout à une nouvelle vie. Alors s'il fait preuve de maturité et d'un certain sens des responsabilités, il n'en demeure pas moins ce garçon de 12 ans qui n'est pas parfait et qui a encore besoin de ses parents malgré ses velléités d'autonomie bien naturelles à son âge. Un personnage réaliste auquel, je n'en doute pas, les jeunes lecteurs pourront s'identifier et comprendre.

wp-image-1555672617En plus de Sasha et de Jacob, Silène Edgar nous offre une galerie de personnages très attachants et, pour certains, très très originaux. Vous ferez ainsi la connaissance d'adultes qui se prennent pour quelqu'un ou quelque chose d'autre. Dites ainsi bonjour à Néfertiti, Louis XIV, Victor Hugo, Napoléon Ier et Napoléon Ier, Shere Khan et Earl Grey, une personne se prenant pour une théière. L'idée de l'auteure, en plus d'être complètement loufoque et d'apporter un peu de légèreté, permet aux lecteurs de se remémorer de grandes figures historiques. Cerise sur le gâteau, leurs portraits sont disséminés dans le livre.

J'ai pris un plaisir fou à découvrir chacun d'entre eux avec une petite préférence pour Victor Hugo qui m'a bien amusée notamment quand il avoue ne pas comprendre totalement « ses propres écrits ». Je confesserai néanmoins une certaine frustration. A part Louis XIV qui joue les trouble-fêtes, les autres personnages ne sont pas assez présents à mon goût. J'adorerais que l'auteure nous propose par la suite un autre roman basé sur la vie de ces fantasques personnages et sur les circonstances qui les ont poussés à s'engager dans un jeu de rôle permanent. Étaient-ils déjà « fous » ou est-ce la folie humaine qui les a rendus ainsi ? Et si finalement, Sasha et Jacob découvraient que les fous ne sont pas forcément ceux que l'on croit…

Une histoire qui en cache une autre et qui se fait poser de nombreuses questions…

Le lecteur est laissé, comme Sasha, dans l'ignorance quant aux raisons du brusque départ de Paris ou sur les mystères du manoir comme ces bruits qui proviennent du grenier. du moins, les jeunes lecteurs, car les lecteurs plus âgés liront assez rapidement entre les lignes pour entrevoir les raisons qui ont poussé un couple à faire partir leurs enfants de Paris, sans eux, pour un manoir en Bretagne. L'étrange comportement de Jean qui se montre parfois distant ou encore la présence mystérieuse d'un individu au grenier seront d'autres indices qui devraient rapidement vous faire comprendre le contexte de l'histoire. Je n'en dirai pas plus pour ne pas prendre le risque de vous spoiler. Je me contenterai de louer la capacité de l'auteure à aborder une période sombre de notre histoire et donc des thèmes durs, voire très durs, avec délicatesse les rendant ainsi accessibles à de jeunes lecteurs. J'ai trouvé, par exemple, l'utilisation d'un grand méchant des contes comme métaphore pour désigner un méchant bien plus réel juste parfaite.

Ce roman est destiné à la jeunesse, mais je pense qu'il pourra plaire à tous d'autant qu'il suscite même chez les adultes de nombreuses questions : est-ce que préserver des enfants des atrocités qui se déroulent à leur porte est vraiment les protéger ou, au contraire, les mettre en danger ? Auriez-vous été capables de vous rebeller contre des règles injustes et inhumaines malgré la peur ? Pourquoi certaines personnes qui sont supposées être vos semblables se transforment en monstres ? Pourquoi la différence fait-elle autant peur ? … Des questions qui, pour certaines d'entre elles, demeurent hélas d'actualité.

Une histoire qui offre un voyage riche en émotions…

42 jours est un roman que j'ai beaucoup aimé autant pour les personnages que l'histoire mais ce que j'ai préféré, c'est le voyage émotionnel qu'il m'a fait traverser. J'ai été intriguée, j'ai souri, j'ai eu peur, j'ai été émue, j'ai été révoltée, j'ai frissonné devant certains événements, j'ai eu envie de crier à l'injustice, j'ai eu envie de gronder un certain garçon, j'ai eu quelques bouffées de violence envers des figures d'autorité… Je lis pour plusieurs raisons, l'une d'entre elles étant cette envie de ressentir différentes émotions. Et à cet égard, je peux dire que j'ai été comblée. Je n'ai pas aimé toutes les émotions traversées, mais j'ai apprécié que l'auteure arrive à les susciter avec une telle facilité. Il faut dire qu'elle propose ici une histoire d'une grande sensibilité qui ne tombe jamais dans la sensiblerie.

A noter la présence de notes de bas de page et de quelques dates en fin d'ouvrage qui faciliteront la lecture des plus jeunes et rafraîchiront la mémoire des lecteurs plus âgés.

Pour conclure, Silène Edgar, à travers une plume simple, fluide et agréable, raconte une histoire dans l'Histoire. Un procédé qu'elle manie d'une main de maître et qui rend la lecture de son roman aussi passionnante qu'addictive. Si vous avez envie de découvrir des personnages attachants et originaux, des moments de joie et des moments plus durs, 42 jours est fait pour vous. Sans jamais tomber dans le pathos, l'auteure aborde des thèmes durs mais de manière assez imagée et sensible pour les rendre accessibles aux jeunes lecteurs. A lire et à relire pour que le passé ne se reproduise jamais.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Sacha et son petit frère Jacob doivent soudainement quitter Paris pour se rendre à la campagne rejoindre leur oncle.

Ils apprécient la vie au manoir qui sert actuellement à abriter des fous sympathiques ainsi que de partager leur quotidien avec Eléonore et son frère Léandre qui sont les enfants du couple qui s'occupe des pensionnaires.

Cependant, leurs déplacements sont limités. Des "loups", à l'extérieur, représenteraient un vrai danger. Sacha décide alors d'enquêter sur les mystères qui entourent ce lieu...

Un roman avec un héros attachant, bon et naïf. Souvent très gentil avec les autres, il met du temps à se rendre compte du péril qui le guette.

C'est le personnage de l'oncle qui va décider de lui faire confiance et de lever le voile sur le monde dans lequel il vit et qui n'est pas exactement celui qu'il s'imagine car nous sommes en 1942 et le père de Sacha est juif.

Un récit d'aventure et d'Histoire qui lie le destin des handicapés mentaux, des gens du voyage et des juifs dans une même course pour la vie. Une histoire qui soude et pousse à l'entraide.

A la fin du livre, le lecteur découvre la chronologie des interdictions faites aux juifs et aux tsiganes de France.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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critiques presse (1)
Ricochet
30 septembre 2018
Il est fort à parier que ce roman rencontrera le succès qu’il mérite tant le sujet est traité avec sensibilité, intelligence et force imagination.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
" - Ne t'inquiètes pas, les Américains n'ont pas ces idées-là sur les Juifs !
- Ils sont plus intelligents alors ?
- Je ne sais , ils ont leur propre idiotie : ils sont très racistes avec les noirs et les Indiens ; rien n'est jamais idéal, l'imbécillité est encore très forte, partout dans le monde. Il faut espérer que ta génération fera mieux à l'avenir."
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Sacha ne comprend pas toute cette violence. Il est tout seul au milieu de la cour déserte, avec son chagrin, les larmes au bord des yeux. Au bout de quelques minutes, sa mère vient le chercher. Elle sent que ça ne va pas et, sans dire quoi que ce soit d'inutile, elle le prend dans ses bras et le serre très fort. Il se laisse aller à sa tristesse avec de gros sanglots, tandis que Jacob glisse une main dans la sienne. Tous les trois forment un petit noyau de tendresse rassurante.
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- Mais tu n'es pas son père, gronde papa. Je trouve que tu lui en as déjà dit bien plus qu'on ne peut en entendre à douze ans.
- Je ne suis plus un bébé, papa ! s'offusque Sacha
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Sacha se repasse ces dernières semaines dans la tête, se rappelle les insultes des voisins, de Valentine qui s'est mise à le bouder du jour au lendemain, de ce mot de "rat" qu'il a entendu si souvent dans la cour de l'école. [...] Il pense à Anja, il se demande comment une grand-mère aussi gentille peut être victime de racisme.
- Ils nous détestent... mais je n'ai rien fait !
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" - (...)", tandis que Shere Kahn pousse la porte et vient se lover aux pieds de Sacha, au risque de faire basculer le lit de camp.
Un homme adulte ne fait pas exactement le même poids qu'un chat !
" - Je ne suis pas un chat, je suis un tigre," peste le fou, comme s'il avait deviné les pensées de Sacha.
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