Ciao connard

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions de la Grande Ourse pour leur confiance.
Ensuite, je ne noterai pas ce livre. Génial, beaucoup trop loufoque, écoeurant ?
Un peu tout. Je pourrais mettre un ou cinq et arriver à justifier mon choix.

Huis clos sordide : Un tortionnaire et une victime , le narrateur. Ligoté à une chaise, le narrateur va se faire torturer de façon sadique . Les intestins à l'air, libérés dès la première page par un stylo plume aiguisé, le foie découpé, l'oeil arraché....Enfin tout y passe. pourquoi ? Mystère.

Le style est aiguisé, les aphorismes nombreux et souvent comiques. L'écriture est plaisante.
L'histoire elle tourne vite au fantastique mais les scènes décrites font passer le "globophage de 9 mois fermes" pour un poète lyrique.
La dérision du torturé devant la situation , le sadisme "gentleman" du tortionnaire laissent envisager une explication finale à cette boucherie. Bon, le final est quand même décevant: L'arrivée de la femme, le tortionnaire qui a le visage du torturé, la résurrection grâce à la petite et l'histoire du chat botté. Bon de toutes les façons, comment s'en sortir de façon crédible ? impossible et sans doute loin du but de l'auteur.

Roman court, complétement décalé, à lire avec l'estomac bien accroché parce que certaines scènes sont difficilement soutenables , même à l'écrit.

Ouais, ça débute très bien. Mais quand les aphorismes s'alignent façon exercices de styles, c'est usant. Et au quatrième cri primal, j'ai commencé à douter de mes capacités à poursuivre.

Et enfin, que penser de la fin ?

mon avis sur "ciao connard"
tout d'abord j'ai beaucoup aimé la première de couverture! nous faisons la connaissance de deux hommes l'un que l'on sait écrivain et l'autre un véritable tortionnaire sanguinaire qui lui inflige les pires tortures des supplices chinois et grâce à son manuel très cher à ses yeux celui de la cuisine de "hannibal lecter" oui vous avez bien lu (mais... attendez une minute avant de l'acheter je n'ai pas fini) je ne vous cacherais pas que le huis clos est glauque à souhait! avec un dénouement final très whouaaa et pour ce qui me suivent vous savez qu'il m'en faut, je recommande ce livre sans hésiter aux amateurs de noirceur et de cruauté!!!! chapeau monsieur Florian Eglin j'ai adorée
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Tu crois que les Suisses sont des êtres calmes, posés et presque trop lisses ?
Ben lis donc Ciao Connard de Florent Eglin et tu verras qu'il se passe un sacré paquet de trucs dans leur tête !
Florian Eglin nous livre ici un roman très original, troublant parfois violent mais finalement très juste.
Il nous offre à voir la violence potentielle que recèle l'écriture.
Deux hommes sont enfermés et l'un torture l'autre à l'aide d'un stylo plume japonais. Il l'éventre et pose ses tripes sur le bureau tout en entamant une conversation... ( ah ben je te l'avais dis, c'est quelque chose ce roman) Rapidement on comprend que ces 2 hommes ne font évidemment qu'un (tu comprendras aisément que converser quand tes boyaux sont à un mètre de ton corps relève de la fiction...) et que l'auteur nous propose sa vision de l'acte d'écrire.
L'auteur est présenté dans sa dualité, il doit mettre ses tripes sur la table, se torturer, fouiller au plus profond de soi pour y trouver les mots justes et les coucher sur le papier. Il y parle aussi de cette forme de solitude et de de torture qu'exige l'écriture, qui coupe parfois l'auteur de ses proches.
Je t'avoue qu'au départ ce livre m'a fait un peu peur parce que le côté un peu surréaliste n'est pas ma tasse de thé.
Mais je me suis surprise à y prendre plaisir au fil des pages. Parce que Florian a une plume, exigeante et précise mais aussi parce que les réflexions posées sont pertinentes et pour finir, le tout est d'une originalité absolue et délicieuse, toute terrifiante qu'elle soit !
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Si la langue est belle et la métaphore de l'écrivain qui doit arracher ses tripes et sa vie dans l'acte d'écriture est bien vue je n'ai guère aimé ce roman. le ton unique de la torture m'a ennuyée. le personnage-double ne m'a pas intéressée. On rentre peut-être trop vite dans le conte sans un incipit bien ficelé. C'est un roman, malgré sa relative brièveté que je trouve trop dispersé.

Décontenancée et secouée par ce texte. Impossible de rester indifférent à pareille lecture.
Il s'agit d'un court roman sous forme de huis clos entre un maniaque et sa victime.
Déstabilisant tout en étant prenant, on est emporté par un texte à la fois violent et poétique. Je salue la plume acérée à l'instar de celle utilisée par le « connard ».
Attention, âmes sensibles s'abstenir : la confrontation violente est décrite avec réalisme, le style est très efficace et l'ambiance lourde. de belles qualités d'écriture pour une mise en scène qui emporte le lecteur et l'emprisonne tout du long.
Qui est ce maniaque ? Pourquoi tant de haine ?

Je ne dévoilerai rien bien sûr et je vous encourage à découvrir un beau texte sombre et déroutant.

La couverture du livre, magnifique, a un lien avec le crime. Si si, vous verrez …
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Ce livre n'est qu'une métaphore. Un Dr Jeckyll et Mr Hyde. le lecteur comprend très vite qu'il s'agit tout simplement de l'auteur face à lui-même.
Un livre étrange. Un conte qui décompte.
Un livre bourré d'humour, de sarcasme et d'ironie. Un style excellent. Une plume parfaite. Subtil, piquant, amusant.
Un air de sens de la vie de Monthy Python, un air d'Hannibal Lecter. Un air à deux airs...
Un livre qui se lit vite, très vite, plaisant de par son écriture et son originalité mais qui ne me laissera, certes pas, une marque indélébile.
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Ciao Connard
Auteur : Florian Eglin
Editions: La grande Ourse
Pages: 140
Prix: 15€
Résumé : Bien des années après, quand ce connard a planté un stylo-plume décoré de chrysanthèmes et de paulownias profond dans mon ventre, j'ai compris qu'il irait jusqu'au bout, avec méthode, avec passion.

Avis : Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir offert ce livre dans le cadre de leur offre masse critique.
Comment expliquer mon impression sur ce livre?! J'ai pas vraiment, voir pas du tout, apprécier ma lecture.
Je m'explique de nature à avoir du mal à supporter le sang et tout ce qui touche au corps humain, là j'ai été servi. Des boyaux,du foie, du sang tout y passait !
( extrait: ensuite, il a ôté ces boutons de manchettes et les a posé bien à côté sur le bord de la table, à une distance respectable de mes intestins fleuris de ses grandes taches d'encre violette en attente de lecture. J'ai d'ailleurs remarqué qu'ils fumaient moins, mes boyaux, et je me suis demandé si c'était bon signe ou pas, mais lui, c'était d'autres sujets d'intérêt qui le turlupinaient grave, des sujets d'ordre vestimentaire.)
Après je suis pas médecin mais je pense pas qu'on puisse vivre bien longtemps avec ces organes comme ca déposer juste à côté de soi sur une table !? Donc ça perd un peu de sa crédibilité. Dommage.
Pourtant j'étais très emballée pour enfin lire un livre qui sort de l'ordinaire!!
Avez-vous vu le film Saw et Fenêtre secret ?
À plusieurs reprises, j'ai eu l'impression d'être dans l'un ou l'autre.
De plus,malgré que j'adore ce genre d'histoire, le côté psychopathe du personnage est très tordu voir flippant.
Un autre point qui m'a également déranger, l'auteur utilise beaucoup de latin !
Mes derniers cours de latin remonte à ma 4ème et c'était de loin ma matière favorite donc autant dire que un grand moment de solitude m'a envahi.
Le style de l'auteur est trop lourd et répétitif.
Je vous avouerai que heureusement que c'est un petit livre (140 pages) sinon je me serai pas forcer à le terminer !


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