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Critique de Melvane


Fan de Simone Elkeles, je ne me suis pas posée de question en commençant Paradise. J'ai prit, j'ai commencé, terminé et je n'ai pas été déçue du premier tome. Houuu que non. L'attente du deuxième était incontestablement, irritante. Attendre un mois avant de pouvoir lire la suite, quelle torture!
Hier, alors que je me rendais dans ma librairie préférée, il était là! BONHEUR! Telle une puce, je sautais à travers les rayons en tentant vainement de ne pas laisser exploser ma joie en faisant la danse de la machine à laver. ( c'est fou comme un livre peut rendre bête!) Donc, comme vous vous en doutez, à peine dans le train, je l'ai commencé. Et directement, je suis entrée dans l'histoire ... Un peu trop vite d'ailleurs. Dans le premier tome, nous apprenons que Caleb fuit la ville, ne sachant pas si il allait revenir un jour, je pensais retrouver les états d'âmes déchirant de Maggy dans les premières pages du deuxième et ben non. Au contraire, ils se retrouvent, de façon un peu fofolle et l'histoire commence. Ce qui m'a un peu dérangé. Être face à une Maggie « stupéfaite » sans avoir le temps de reprendre conscience de ses états d'âme de la fin du premier tome, c'est un peu étrange.

Ce que j'aime dans les romans de Simone Elkeles, c'est sa façon de décrire l'adolescent et ses situations. de décrire si parfaitement des sentiments que parfois, cela m'en arrache des larmichettes mais cette fois-ci, rien. Je me suis remise en question, me demandant si j'étais dans de bonne condition pour le lire ( Canapé, sans bruit autour de moi ... Généralement, pas meilleur situation pour lire un bouquin). E c'est quand j'ai refermé le livre, que j'ai comprit pourquoi ...

La passion n'était pas au rendez-vous. Sur la première de couverture, il y a cette petite phrase qui me faisait rêver : «  en route vers la passion ». Je me suis retrouvée en route vers la lassitude d'un manque à combler qui n'est jamais arrivé. Je me suis retrouvée nez à nez avec trop d'hésitation des personnages principaux. Durant tout un chapitre, tout allait bien pour que dans le suivant, une guerre commence ... C'était légèrement agaçant. (imaginez cet effet montagne russe durant tout le livre ...)

la fin est mignonne, sans plus. Cette fois ci, je ne suis pas restée scotchée, le regard vague et nostalgique sur la dernière page. J'ai refermé le livre et je me suis dis : voilà. Bizarre alors que d'habitude, je me remémore des scènes, des petits dialogues ... Non, au lieu de cela, j'ai ris car il y a tout de même un point super positif. Un personnage est arrivé, qui m'a fait éclater de rire. A trois heures du matin, je me suis encore mise à pouffer dans mon lit en y repensant. L'arrivé de Lenny l'emmerdeur est venu mettre un sacré grain de folie dans ce roman. C'est LE personnage qui m'a marqué et dont j'en suis certaine, restera mémorable pour moi. J'en ris encore ... c'est pour dire.

Pour conclure, je dirais qu'il se lit facilement mais la plume de Elkeles a baissé d'un cran à mes yeux. C'est dommage, vraiment dommage. Peut-être la retrouverais-je dans de futurs romans dont elle seule à les ingrédients. Je l'espère.
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