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Citations sur La malédiction de la Méduse (47)

Le "seul maître à bord après Dieu" n'entend pas le matelot qui ajoute dans son dos : Un marin qui fait confiance à la mer, c'est comme un pendu qui ferait confiance à la corde pour le tirer d'affaire.
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Pour planter un bateau ainsi : Faut vraiment être une bourique ou borgne des deux yeux.
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J'ai bu du vin, du rhum et du tafia comme un vrai marin triste et je me suis soûlé comme un saligaud. J'ai offert force pichets à tous les soiffards de l'endroit pour les remercier d'écouter mes lamentations. Solidarité de comptoir, compassion du litron.
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Chaumareys donnerait ses galons pour un fond de flacon.
Pourtant, il a dû sacrément batailler avant de les gagner.

Pour en arriver là, il en a fallu des interventions, des suppliques, des flagorneries, des pressions plus ou moins amicales entrecoupées d’évocations appuyées de son oncle, l’amiral d’Orvilliers, et de son amitié avec le comte d’Artois, frère du roi.

Chaumareys a su vaincre en les contournant tous les obstacles. Rien ne l’a arrêté. Il est même allé jusqu’à se rajeunir pour ne pas tomber sous le coup de la limite d’âge qui empêchait les officiers royalistes revenus d’émigration de reprendre du service après 50 ans.

Cinq années de moins, un combat de plus, à la guerre la stratégie compte autant que la bataille elle-même !
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Il est intarissable sur ces señoritas aux cheveux de jais et au tempérament brûlant qui, sur le seuil de leurs maisons blanchies à la chaux, guettent l’officier, « tremblantes de désir et de volupté ». Corréard a beau avoir le lyrisme un rien conventionnel, sa description nous laisse comme un regret.
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Certains officiers de marine « rentrants » se voyaient ainsi, comme le commandant de La Méduse, attribuer le commandement d’un navire bien qu’il n’ait pas navigué depuis plus de vingt années.
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En écoutant le discours du gouverneur, j’ai vomi plus par dégoût de moi-même que de lui. Mais j’ai aussi mesuré dans quel état de délabrement physique et mental nous étions.
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Angèle s’agenouille à même le sol, levant très haut son cul somptueux et rieur. Et Charbonnier s’enfonce en elle en se délectant de ces prières qu’il lui a apprises.

Dans le tintement des perles, il s’active à grandes embardées, passant de l’infinie douceur à la brutalité : « C’est ta faute, c’est ta faute, c’est ta très grande faute…»

L’abbé ahane. Son teint de cire a viré au cramoisi.

Il agrippe maintenant les seins d’Angèle et en pince les bouts, « Foutredieu, moricaude, tu vas l’avoir, ta pénitence…» et il ne tarde pas à gicler presque douloureusement. « Ite missa est… ! »
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Pour planter un bateau ainsi : « Faut vraiment être une bourrique qu’a la cataracte ou un borgne des deux yeux ! »
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Et si les quinze revenants de ce cauchemar la lui posent, il leur fera la même réponse : la « nécessité » et le souci « d’éviter une perte générale ». Deux arguments qu’ils devraient être à même de comprendre. Et trouver recevables, puisque ce sont aussi ceux qui les ont conduits à manger la chair de leurs semblables.
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