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Citations sur Bingo Palace (9)

We all got holes in our lives. Nobody dies in a perfect garment. We all got to face nothingness before us and behind. Call it sleep. We all begin in sleep and that's where we find our end. Even in between, sleep keeps trying to claim us. To stay awake in life as much as possible - that may be the point.
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You never know where you're going to find your twin in the world, your double. I don't mean in terms of looks, I'm talking about mindset. You never know where you're going to find the same thoughts in another brain, but when it happens you know it right off, just like you were connected by a small electrical wire that suddenly glows red hot and sparks.
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Notre réserve n'est pas un bien immobilier, et la chance s'évanouit quand on en fait un commerce. L'attrait n'a pas de pouvoir durable, pas de poids, pas d'amour.
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Pourquoi donc les catholiques font-ils toute une histoire de convertir les cannibales ? Boire le sang, manger la chair, c'est ce qu'ils font à chaque messe.
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L'amour est une mauvaise herbe, un pissenlit qu'on empoisonne avec son coeur.
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People come and go underneath the cloud. Some to the bar, some to the bingo. There are the road workers, in construction, slab muscled and riding temporary money, new pickups with expensive options and airbrushed curlicues on the doors. Local businessmen with French names and Cree blood, guys with green eyes and black hair, talk in the quieter corners, making deals with flat hand gestures. Farmers visit - a Scandinavian family group or two - always quiet and half asleep and worked raw. When the men take off their Grain Belt or John Deere hats, the upper halves of their pale horeheads float and bob in the dark as they nod and talk.
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... il y a peu de temps encore, tout n'était que hautes herbes, plus hautes que nous, plus touffues, et à l'infini. Des bêtes y vivaient à foison. Des oiseaux par millions. Des bisons. Si l'on s'asseyait à un endroit, ils défilaient devant vous pendant trois jours, flanc contre flanc. Des troupeaux d'oies gommaient le soleil, leurs cris semblables à de grands orages. Des ours. Pas de fossés. Des marais, des rivières, et par-dessus tout les vents, les vents immenses qui soufflaient et caracolaient sans rien qui les arrête - pas de bâtiments, pas de barrières sur lesquelles tambouriner, pas d'écrans de cinéma en plein air à heurter, pas même d'arbres.
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En solitaire, il contemplait son pied jusqu'à ce qu'il se mue en patte. Il se rongeait les pattes, sanglotait, se laissait pousser les cheveux, flottant dans le dos.
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Il y a parmi eux des hommes de haute taille, le torse déjà dur et belliqueux, et des garçons élancés au visage imberbe et mystérieux, aux gestes furtifs.
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