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Citations sur Écritures carnassières (44)

Comment se construire donc sur le néant? Que n'ai je cherché, en vain, des repères pour me construire. Se chercher seul détruit. Sans symbole, sans horizon, je ne suis rien. Alors j'ai appris à aimer la vie comme un chien. Sans chercher à comprendre j'y allais au lair. Mais un chien sans caresse s'ennuie. J'étais donc un individu par défaut. Rien de plus.
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Ivre je suis moi dans toute ma complexité et mes errances sentimentales, mes égarements de cœur et cette petite folie qui m'accompagne. Je me voulais artiste, je ne suis que piètre artisan. Au final je ne me voulais pas.
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« Se chercher seul détruit. Sans symbole, sans horizon, je ne suis rien. Alors j’ai appris à aimer la vie comme un chien. Sans chercher à comprendre. J’y allais au flair. Mais un chien sans caresse s’ennuie. J’étais donc un individu par défaut. Rien de plus. J’ai appris à n’être responsable de rien. Le peu de fois où je m’impliquais dans l’existence, c’était toujours de loin. Aujourd’hui encore je traîne mon ennui sur le terreau de ma solitude. Et puis les sommeils qui n’en sont pas. Pas de répit, pas de repos. J’accuse fatigue quarantenaire à l’aube de mes 50 ans. Alors j’ai appris à aimer la nuit. Surtout dans la rue. De la tranquillité noire aux frissons de l’aube. J’ai pour veilleuse réverbère et lampadaire à la lueur jaune, tandis que, jadis, sous mon lit dortoir, la veilleuse seule pour compagne de lecture. »
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« Quelle force a-t-elle en elle pour avoir pardonné, à ma demande, mes errances, mes colères, mes pleurs d’enfant, ma violence verbale, mes manquements, mes penchants autodestructeurs ? Qu’est-ce qui peut animer une si belle âme pour avoir, à maintes reprises, tendu la main ? Elle reste un mystère pour moi. L’ai-je vraiment aimée ? Oui. L’aimè-je encore ? Oui. D’une tendresse particulière qui se renforce chaque jour qui passe loin d’elle et de mes deux poumons.
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Au hasard de mes visites, chez mes deux poumons, je la trouve toujours un peu plus belle et intrigante. J’aime à penser qu’elle a refait sa vie, à sa façon, sans moi, obsolète, sauf pour le bien-être de nos filles. Il est sûr que je me suis fait mille mauvais sangs à me dire qu’elle pouvait rencontrer quelqu’un d’autre. Elle est encore jeune et belle. En même temps, je la sais très accaparée par son travail, un boulot de dingue. Quand je veux lui parler, je suis en mode petits chaussons. J’ai l’impression de m’adresser à une travailleuse sociale qui va me juger et non pas à la mère de mes enfants ou à la femme qui m’a aimé. Sans doute est là le nœud du problème et de ma corde au cou. »
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Alors j'ai appris à aimer la nuit. Surtout dans la rue. De la tranquillité notoire aux frissons de l'aube. J'ai pour veilleuse le réverbère et le lampadaire à la lueur jaune, tandis que jadis, sous mon lit dortoir, la veilleuse seule pour compagne de lecture.
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Le recul : exiger de moi un mécanisme qui fait que je puisse être, que je puisse exister en un monde qui me regarde souvent de travers.
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Se chercher seul détruit. Sans symbole, sans horizon, je ne suis rien. Alors j'ai appris à aimer la vie comme un chien. Sans chercher à comprendre. J'y allais au flair. Mais un chien sans caresse s'ennuie. J'étais donc un individu par défaut. Rien de plus. J'ai appris à n'être responsable de rien. Le peu de fois où je m'impliquais dans l'existence, c'était toujours de loin. Aujourd'hui encore je traîne mon ennui sur le terreau de ma solitude.
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Bientôt. Il y a toujours un bientôt. Il faut juste être patient. Et faire que rien de mal n'arrive.
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La classe est levée, cours de récré improvisée. J'en profite pour esquiver la cacophonie des préaux pour prendre le sentier des noyers qui craquelle sous mes pieds aux sons des petits cailloux.
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