Je crois que j'ai toujours eu un faible pour les romans se déroulant dans un campus américain sur fond de fraternité, cours de littérature et querelles amoureuses. Je pensais retrouver ce même genre d'ambiance dans
le roman du mariage (une sorte de
Moi, Charlotte Simmons de
Tom Wolfe) mais quelle déception quand je me suis rendue compte que Madeleine et ses amis allaient en fait quitter l'université, leurs belles années se trouvant désormais derrière eux.
De là j'ai eu du mal à apprécier les personnages. Particulièrement Léonard, avec ses manies énervantes et attachantes (mais surtout énervantes), et dont le côté érudit scientifique m'ennuyait plus qu'autre chose. Je m'attendais à plus de développement sur Madeleine et son amour des romans anglais de l'époque victorienne... mais Mitchell et Léonard ont pris toute la place. En fait les éléments étaient là, on était pas loin d'un très bon roman, mais il manquait définitivement quelque chose pour que je sois séduite.
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