Tu me plais

Jacques Expert écrit des polars différents des autres auteurs. Jusqu'à présent, je n'ai pas encore été déçu par ses romans et j'ai adoré celui-ci.

Différent en quoi?

Tout d'abord, ce ne sont pas les flics qui sont au centre du récit.

Ensuite, l'auteur émet des hypothèses sur ce qui pourrait arriver dans un futur proche. Ensuite, il confirme ou infirme l'hypothèse. de ce fait, le lecteur sent qu'il s'adresse à lui.

Jacques Expert n'a pas besoin d'en faire des tonnes. Pas besoin d'un pavé (la plupart des thrillers le sont) pour exprimer ce qu'il a en tête.

Et puis, du jamais vu jusqu'à présent : un QR code à la fin du livre permet de savoir, si on le désire, ce qu'il s'est passé 2 ans après la fin du récit.

L'histoire est simple, mais rudement bien menée et le suspense omniprésent une fois qu'elle a vraiment démarré : Stéphanie ne le sait pas, mais elle a rencontré un monstre à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Elle voyage, en effet, avec un serial killer plus intéressé par son cou qu'il rêve de trancher que par elle-même.

Elle a rencontré ce garçon dans le métro et quasiment tout le livre (il est court : 185 pages) se déroule dans un wagon (dit-on "wagon" pour le métro?).

La police est à la recherche de Vincent qui, cette fois, se fait appeler Pierre, car il a déjà assassiné plusieurs jeunes filles. Cette fois, ils sont proches de lui, mais ne passeront-ils pas à côté? Arriveront-ils à temps pour sauver Stéphanie des griffes du prédateur?

Un livre à dévorer en une fois !
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Roman très court qui se lit bien. Une course contre la montre quand dans un métro, Stéphanie rencontre Vincent. Ils se plaisent enfin la réciprocité est bancale. Des points de vue s'enchaînent , des personnages s'ajoutent : dans le savoir seront ils ceux qui sauveront Stéphanie ? Une lecture courte mais agréable .

Pour ma part j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture qui est originale dans son déroulement. On s'attache aux personnages rapidement. J'ai adoré ce déroulé qui suit avec cette "voix off" qui donne tellement de relief à ce roman petit part sa taille mais grand par son originalité. le QRcode a la fin avec le "et si l'histoire ne s'arrête pas la" donne une nouvelle perspective à cette histoire. C'est un bon divertissement que je recommande sans problème. C'est une lecture que je ne suis pas prête d'oublier !
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Alors qu'il arrive tout juste à attraper son métro, Vincent se retrouve assis en face de Stéphanie et tout de suite c'est le coup de foudre mais dont le dénouement est loin d'être digne d'un conte de fées.

Un roman très court pour un déroulé haletant, c'était judicieusement ficelé, tout se mêle et s'entremêle, les personnages, les actions, les choix qu'ils font appuis sur le bouton du destin, c'était prenant, jusqu'à la fin je me suis dit "et si", "pourquoi pas", je me suis laissée prendre au jeu sans trop réfléchir et ça à bien marché. Un bon moment de lecture.

Un thriller qui se lit en un rien de temps. On espère, on doute, pour finalement découvrir une fin cachée derrière un QR code. Une première pour moi. Ce n'est pas le livre du siècle mais il a le mérite de retenir notre attention, grâce à cette course contre la montre. Si en plus vous connaissez le plan du métro de Paris, il doit vous parler encore plus !

Je découvre cet auteur par ce livre, très court c'était un choix en bibliothèque, ayant déjà une pal, je ne voulais pas de roman long. En sachant que, souvent, les romans courts surtout en thriller, ne sont pas toujours fouillés.

C'est un petit thriller qui se déroule sur peu de temps, sur une ligne de métro. Vincent, psychopathe, fait la connaissance de Stéphanie et va tout faire pour assouvir son « désir ».

On découvre un peu leur passé /présent et tout tourne sur le hasard ou le destin, c'est comme vous voulez. Si Vincent n'avait pas perdu du temps po y passer le portique, il n'aurait jamais rencontré Stéphanie, par ex. Bref, c'est la conjoncture de faits, d'évènements qui font qu'ils nous arrivent des trucs chouettes ou pas.

Hormis, ces deux personnages, il y aura d'autres intervenants qui vont jouer un rôle dans cette aventure. C'était assez sympa, sans prise de tête et je ressayerais un roman un peu plus épais.

Alors, il y a une fin au roman mais on rajouté un qr code « et si ce n'était pas la fin », et donc, on une suite. Qui m'a finalement déçue et je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir rajouté ça avec un qr code. Pourquoi ne pas rajouter les quelques pages ?

Un petit livre pour un petit thriller. Comme souvent avec Jacques Expert, le principe du livre me plait mais je suis toujours un peu déçu.

Ici il développe sur le thème du hasard, des trajectoires personnelles, on dit que le hasard fait bien les choses, mais parfois c'est tout à fait l'inverse. On va suivre, au départ, un homme et une femme qui se rencontrent dans le métro, sauf que le monsieur n'est pas bien net ...

Le concept me plaisait et j'ai quand même un peu apprécié ma lecture, il est intéressant d'assister à une histoire écrite d'avance (ce qui est un peu frustrant et nous faire dire que quand même, c'est un peu facile ...) mais les personnages sont quand même un peu superficiels, ce qui est dommage, et la fin ... est ce qu'elle est.

Dans le genre, je dois admettre avoir préféré Terminus Elicius de Karine Giebel.

Disons plutôt "tu me plais à moitié...".
L'intrigue plaisante se déroule en gros en temps réel sur la ligne 1 du métro parisien. Un jeune homme vient d'aborder une jeune femme et est décidé à l'égorger. Les voyageurs de la rame, les connaissances de la victime, le hasard parviendront-ils à empêcher ce funeste drame ?
Cela se lit à vrai dire très vite, le métro n'est pas en grève et cela va vite. On suit tantôt les pensées de l'une tantôt celle de l'autre et un espèce de petit résumé a lieu de temps en temps (pourquoi je ne sais pas trop car l'intrigue n'est pas particulièrement complexe...).
Ce roman m'a rendu un peu perplexe car il semble nous précipiter vers une sorte de futur technologique de la littérature. Car figurez-vous qu'après les dernières pages en utilisant un QRcode on accède à une sorte de postface qui tient davantage du gadget que d'autre chose, mais disons que cela m'a amusé quelques instants. En tout cas je n'avais jamais vu cela. Stendhal ou Kundera y ont eu peu recours, mais peut-être que je me trompe !
Pour le reste le livre est plutôt connecté au passé, car il y a quelque chose d'un peu vieillot dans la caractérisation des personnages. Si ceux-ci n'avaient pas de portables ou les croirait plutôt surgis d'un roman de Boileau-Narcejac ou de Sebastien Japrisot. Tout cela n'est pas du tout déshonorant mais cela ne nous rajeunit pas...
En somme, comme dirait Jacques Expert qui aime bien mettre les points sur les i : Vieillot, efficace et dispensable....

La part du hasard…
Les coups du sort…
L'inéluctabilité du destin…
La chance et la malchance…
Les aléas de la vie…

Décisions de dernière minute, changements de programme, rencontres impromptues, incidents mineurs, … concourent à la rencontre entre deux jeunes gens, Stéphanie et Vincent, dans le métro parisien.
Stéphanie est engagée dans une relation amoureuse qui ne la satisfait pas pleinement.
Vincent, quant à lui, se cache derrière un personnage inventé de toutes pièces. Pourquoi ? Quelles sont ses blessures, et quel lourd secret cache-t-il derrière son sourire enjôleur ?

Un huis clos à la construction inédite, dans la mesure où les chapitres suivent les stations de la ligne 1, avec un tempo qui s'accélère à l'unisson du suspense grandissant.
L'écriture aussi est originale : un récit au présent, une description minutieuse de ce que voient et pensent les protagonistes, ponctués par quelques paragraphes en italiques dans lesquels le narrateur commente les faits « de l'extérieur ».

Dans un roman, la destinée des personnages est écrite.
Qu'en est-il de la vie ? Est-ce que tout est également déjà écrit ? Vaste question…

Tu me plais est un page-turner efficace, dont je recommande la lecture aux amateurs du genre.

Et si vous le pouvez, pourquoi ne pas enter cette expérience de lecture : le lire dans le métro (ligne 1 )

Une semaine après Paris-Briançon de Phillippe Besson dans lequel je m'évadais quelques heures le temps d'un trajet en train riche en suspens, me voila en train de lire par le hasard le plus complet Tu me plais, et de passer quelques heures le temps d'un trajet en métro riche en suspens. Et j'ai encore adoré. Décidément.

Le court roman est scindé en 3 parties assez distinctes. La première nous permet de rencontrer le narrateur Vincent et son interlocutrice principale, Stéph. le ton et le style sont efficaces, agréables, avec à mon gout la juste dose de factuel, de suggestion, bref, parfait pour entrer en matière.

La seconde partie charnière, est délicieuse, on passe d'une certaine affection, voire identification à Vincent, à des sentiments tout autre sur ce jeune homme. Cette sensation m'a ravie tout comme la manière fluide que l'auteur a utilisé pour qu'on en arrive la.

Le texte est régulièrement coupé par une sorte de voix off que j'ai personnellement beaucoup aimé. Cela ajoute paradoxalement un certain rythme, permet de se recentrer sur la situation et ses détails les plus petits et (pas si) insignifiants en nous rappelant les probabilités et différentes issues pour la suite, que l'on reprend avec d'autant plus d'envie.

La dernière partie qui traite du dénouement reste aussi plutot originale et conclue cette petite pépite sur le meme ton que le reste.

En revanche, quelquechose m'a surpris voire choqué. La fin plutot abrupte qui colle assez bien avec le roman, ne serait peut etre pas la fin? En effet un QR code ajouté par l'éditeur en derniere page permet de "continuer l'histoire". Intrigué, je le scannais avec mon tel' et découvrait 18 pages supplémentaires sur l'écran de mon iphone qui correspondent à une fin plus aboutie.
La première chose qui me dérange avec ce procédé est que je lis des livres pour couper des écrans. Et que certaines personnes ne disposent pas d'appareil pour lire des QR code ou ne savent pas s'en servir. Tant pis pour eux, ils sont privés du dernier chapitre.
L'autre questionnement qui m'embête est de savoir ce qu'est la fin? Ou termine le livre et ou commence l'opération marketing mal inspirée? Ces 18 pages sont elles le dernier chapitre ou un bonus additionel?
C'est surement une réaction naive vu que je ne connaissais pas ce type de procédé mais j'avoue que ç'a ma beaucoup déçu, bien que je pense que l'auteur n'y soit pour rien.