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Original mais too much pour moi.

Ce roman pousse le curseur le plus loin possible sur la question de la désacralisation du corps humain et de sa marchandisation. J'ai eu souvent du mal à suivre l'auteur sur une telle voie, sans doute parce qu'il est trop dans la démonstration et pas assez dans la suggestion, à mon goût.



Donc grosse déception que ce livre, à l'exception de sa fin. Il n'arrive hélas pas à la cheville du film de Jonathan Glazer qui s'en inspire, plein d'incertitude et de mystère.

A mon sens, Philip K.Dick questionne bien mieux l'identité, l'altérité, ainsi que la frontière entre l'humain et l'inhumain dans « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? ».
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Une lecture assez difficile, un thème plutôt glauque dont je ne dévoilerai rien.
J'avoue avoir été déroutée par ce récit, et eu du mal à m'imaginer le personnage principal, physiquement j'entends. Je me suis empressée de donner le livre à la fouillothèque de ma ville. Un film est tiré de ce récit qui est loin de relater l'essentiel du livre et donc assez plat. Dans le même genre j'ai largement préféré l'ouvrage de Vincent Message Défaites des maîtres et possesseurs.
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Un livre terrifiant ! L'horrible vérité se dévoile petit à petit. L'auteur est d'une habileté diabolique. Certains passages sont à la limite du supportable.

Le film a lissé tout cela en laissant beaucoup de choses dans le vague. Mais, sans cela, ce serait un des films les plus "gore" de tous les temps.

Derrière cette horreur, il y a des messages sur la fascination que certaines femmes peuvent exercer sur les "mâles", sur le rapport entre l'homme et l'animal, sur la légitimité de consommer la viande de créatures (les animaux d'élevage) si proches de nous et sur la façon dont nous les traitons.

Vous aurez du mal à le lâcher malgré toute la répugnance que certains passages vous inspireront.

Je n'ai lu que la version originale en anglais. J'ignore ce que ça donne en français mais je félicite de toute façon le traducteur. En effet, je ne sais pas si c'est la caractéristique d'un bon écrivain anglo-saxon, mais il y a une richesse de vocabulaire affolante. Mon Oxford Advanded Learner's Dictionary m'a été indispensable. Chaque page contient des termes que vous ne trouverez probablement pas dans le Harrap's Shorter. Disckens est très facile à lire par rapport à Farber !
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Bien que peu amateur de roman de sciences fiction, sans doute par ignorance, j'ai commencé la lecture en trainant un peu les pieds. Mais je dois bien reconnaitre que l'auteur maintient de bout en bout un suspens étonnant. Livrant au compte-gouttes des éléments de compréhension, juste ce qu'il faut pour que le lecteur le suive dans le récit. Habileté assez diabolique. A recommander aux amateurs du genre et même aux mécréants !
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Un roman qui va bien plus loin que l'adaptation en film, pour mon grand plaisir.
Un roman unique, une intrigue superbe, aussi complexe et dur a saisir que peut l'être le film, un très bon pour moi, tant suivre et essayer de décortiquer la vérité est fascinant.
Une oeuvre assez incroyable qui offre un grand moment de lecture, une plongée dans un univers fascinant.
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Le titre de ce roman n'est pas très éloquent mais impossible de le lâcher dès la lecture des premières pages tellement l'intérêt va croissant. Qui se cache derrière la pulpeuse ISSERLEY qui "rapte" sur sa route les auto-stoppeurs masculins bien musclés et découplés ?
Avec ses collègues d'une ferme aménagée pour la circonstance en Ecosse, elle se définit, elle, comme un être humain alors qu' elle dénie cette qualité au plantigrade commun de la planète terre; le traitement particulier réservé aux imprudents adeptes du pouce en l'air, qu'elle a capturés en fait des "vodsels" c'est-à-dire des quasi animaux glossectomisés et castrés afin d'accélérer le processus d' un engraissement en bonne et due forme avant l'abattage- en quelque sorte le traitement que nous réservons aux porcins, ovins, caprins et autres bovins...
La fin est hélas un peu rapide à mon goût; l'auteur n'a pas voulu aller jusqu'au bout du sujet se réservant peut-être d'écrire une suite à cette histoire...qui n'est encore pas venue…
Quant au texte il est parfait, merci à l'auteur et au traducteur.
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Peut-être que deux étoiles c'est un peu dur mais mettre la moyenne me semblait trop aussi...
Isserley passe son temps au volant de sa voiture en Ecosse afin de trouver des "spécimens" d'hommes : pas trop maigres, plutôt bien bâtis. Elle les prend en stop si ils semblent intéressants. Après une série de questions bien réfléchies elle actionne un petit levier et paf. Et paf, inutile d'en dire plus.

C'était bien mais c'était pas assez. Beaucoup de points sur Isserley, d'où elle vient, auraient mérités d'être plus amplement approfondis. On a une succession de discussions avec les auto-stoppeurs qui au final ne mène à rien, c'est toujours le même schéma quasiment. Elle se lève, fait son affaire, revient à la base. Quelque chose vient perturber ce quotidien mais c'est fugace. C'est dommage car je trouvais l'idée vraiment intéressante mais la façon dont c'est raconté... c'est long et répétitif.
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Un très beau roman d'anticipation. Un vrai univers soulevant de manière très originale le thème classique de l'altérité.
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Isserley. Un regard magnifique. Et une paire de seins incroyablement incroyable. Pas que sa paire de nichons m'obsède, je suis bien loin de ces considérations esthétiques, mais l'auteur semble prendre du plaisir à me décrire les atouts de sa grosse poitrine. Il y revient souvent pour que je m'imprègne bien de l'image d'Isserley, que cette dernière reste gravée au fond de ma mémoire comme un fantasme récurrent.

Au petit matin, elle arpente les routes écossaises dans une vieille voiture retapée. Un mal de dos constant, ce qui l'oblige à mettre sa poitrine en avant, comme une avant-garde de son pouvoir de concentration, les yeux portés sur la route sinueuse, entre les gouttes de pluies balayées par les essuie-glaces, mon regard concentré sur le mouvement respiratoire de ses seins. On pourrait croire qu'elle conduit sans but précis, juste pour apprécier le silence des landes à l'odeur de tourbe.

Isserley passe devant cet homme, le pouce levé. Elle le dépasse, fait demi-tour, l'observe de nouveau, repasse dans l'autre sens et s'arrête cette fois-ci. Il a quelque chose qui l'intéresse, dans son regard, dans sa corpulence, dans sa solitude. Elle aime la solitude des hommes, surtout lorsqu'il se présente à elle le corps envieux. Lui, que le silence ne gêne pas, se contente de la regarder, de fixer même son avantage proéminent, son énorme paire de seins – c'est pas moi qui le dis, l'auteur insiste lourdement bien sur ce délice visuel. Jusqu'au moment où…

...ce moment où je me tais pour ne pas trop en dire, et m'efface en silence avec mon verre de single malt écossais, parce que l'histoire se construit comme un thriller efficace et prenant. du moins au début. Une serial-killeuse avec deux obus atomiques tuent des auto-stoppeurs sur les routes écossaises. Une tueuse sur la route. Mais de thriller, il n'en est rapidement plus question parce que le roman vire à la science-fiction. Je vous avais dit qu'Isserley avait quelque chose de spécial en elle, un pouvoir attractif qui va bien au-delà de sa prodigieuse poitrine, il fallait lire entre les lignes. Et moi qui ne suis pas habitué à lire de la pure SF, j'ai pris mon pied avec Isserley, terrible, et du coup je me demande si je ne vais pas devenir vegan.
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Au début on se demande si l'on n'est pas dans un roman noir, puis au fil des pages, le lecteur se rend compte qu'en fait il ne s'agit pas de cela. Quelques pages laissent un goût étrange, pour le moins peu ragoûtant. La transformation de l'auto-stoppeur est proche du gore. le roman aurait pu être un thème de réflexion pour l'auteur, mais tout cela reste très superficiel. Il s'agit sans doute d'un plaidoyer pour le mouvement végétarien... La réflexion sur l'altérité ne va pas bien loin. L'intégralité des hommes décrits dans le roman ressemble quand même à des brutes épaisses traitées au chômage et toujours à même de déraper sur le fil du viol.

Les créatures bouffeuses d'hommes viennent on ne sait d'où et vont on ne sait où en cargot....

Je 'attendais à quelques belles pages sur les paysages d'Ecosse, mais j'ai beaucoup plus découvert une sorte de carte routière des petites routes qui croisent l'A9 près d'Inverness.

Certes, il y a un peu de suspens, mais les éléments s'enchaînent finalement un peu tous de la même manière : au delà de l'enlèvement des auto-stoppeurs et de la fuite de certains d'entre eux qui ouvre à un bref moment une brèche dans la répétition : peu de choses. Même les réactions des principaux protagonistes sont peu crédibles.
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