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3,82

sur 295 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cela doit faire des années que je lorgne sur ce titre en VO, si bien que l'annonce de sa traduction prochaine m'a comblée de joie. Je ne compte plus le nombre d'avis dithyrambiques que j'ai vu circuler sur les réseaux sociaux. J'ai eu l'occasion de le lire non seulement grâce à Netgalley et aux éditions De Saxus (que je remercie pour cette lecture), mais aussi en lecture commune, ce qui s'est révélée être une bonne expérience parce que connaître les avis d'autres lecteurs et lectrices au même moment s'est avéré judicieux … Je me sentais ainsi moins seule dans ma déception. Cela n'a pas été une mauvaise lecture mais malheureusement je dois dire qu'elle m'a laissée complètement indifférente. Cette absence d'implication et d'enthousiasme m'a énormément déçue parce que j'avais beaucoup d'attentes sur cette saga.

Le potentiel était énorme. Une héroïne chasseuse dont la renommée dépasse les frontières de son pays mais qui cache son identité parce que les droits des femmes ne sont pas respectés … Un prince héritier assassin traumatisé qui est obligé de tuer et n'éprouve pas de remord à ce sujet … Un univers riche, une mythologie intéressante, une intrigue qui repose sur un mystère autour de la disparition de la magie … Une romance ennemies-to-lovers … Hélas, le résultat s'est avéré nettement moins palpitant.

Le point fort du roman réside dans la richesse de l'univers. Pourtant, on en sait trop peu.

Il est vrai que les pages défilent toutes seules. Les chapitres sont courts, ce qui est bénéfique au rythme de l'histoire. On a l'impression d'avancer, alors même qu'il ne se passe pas toujours grand-chose. Si j'apprécie les rythmes lents en fantasy, je dois avouer que tout ce qui était raconté n'était pas forcément intéressant. Il y avait pas mal de répétitions sur les personnages et des phrases alambiquées qui ont fait que j'ai lu en diagonale certains passages. Les péripéties dans la deuxième partie de l'histoire m'ont semblée vide de sens. Comme si c'était des étapes obligées dans la quête, « aller une attaque par-ci », « hop une attaque par des hyènes mythiques » … Ce n'était pas ennuyant, mais ce n'était pas passionnant non plus. Néanmoins, j'ai apprécié le style d'écriture de l'autrice.

Toutefois, il y a un problème de cohérence qui m'a nettement plus dérangée. C'est au niveau des relations entre les personnages. Durant la quête de Zafira, un groupe se forme avec des membres d'autres nations, notamment Altaïr, le général du sultan, et Nasir, le prince héritier. L'autrice essaie de nous faire comprendre qu'une certaine complicité et rapprochement a lieu entre les membres du groupe. Cependant, on a du mal à y croire. On a énormément de mal à comprendre le comportement et les sentiments de Zafira sur la question. Parce qu'il s'est passé un événement grave qui a ébranlé l'héroïne et qui est directement lié à Altaïr et à Nasir. On ne comprend pas l'affection qu'elle ressent pour Altaïr et encore moins l'amour qu'elle éprouve pour Nasir … En toute logique, Zafira devrait se montrer beaucoup plus virulente, glaciale et rancunière envers eux. Au lieu de ça, on a l'impression qu'elle fait l'impasse sur ce qu'ils ont fait. L'autrice en fait mention à plusieurs reprises mais ça n'a pas de sens avec ce qui se passe. La romance n'a aucune raison d'être, hormis l'attirance qu'ils ont l'un pour l'autre. Et une attirance physique, ce n'est pas de l'amour … A aucun moment, il n'y a suffisamment d'échanges importants entre eux pour justifier la naissance de tels sentiments. Cela parait surréaliste tant c'est mal amené. J'aurais préféré que la relation se construise plus lentement et que la romance se développe dans les autres tomes.

Par extension, je ne me suis guère attachée aux personnages. Il arrive parfois certaines choses aux personnages secondaires mais on est tellement peu impliqué émotionnellement qu'on ne ressent rien. Au vu de tout ce que je lisais sur les deux protagonistes, je m'attendais à les aimer et au final, ils ne m'ont fait ni chaud, ni froid. Ce qui leur arrivait me laissait complètement de marbre … ce qui rend, vous en conviendrez, la lecture nettement moins appréciable.

A l'heure actuelle, j'ignore encore si je lirais la suite. Je suis déçue de moi-même d'être passée à côté de cette lecture que j'attendais avec tellement d'impatience. Je n'ai aucun doute qu'elle saura conquérir le coeur d'autres lecteurs et lectrices qui auront une lecture différente de la mienne avec des attentes différentes. Même si je suis frustrée, je souligne que cela n'a pas été une mauvaise lecture. Par conséquent, je vous invite fortement à vous forger votre propre avis et à vous lancer si vous êtes curieux/curieuse !
Lien : https://le-blog-d-eleanara.b..
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Quand j'ai demandé ce service de presse à De Saxus j'étais très excitée. Tout d'abord parce que je n'avais jamais rien lu de cette maison d'édition et que j'avais très envie de la découvrir, ayant vu la beauté de leurs ouvrages sur les réseaux sociaux et beaucoup d'avis positifs.
Et puis celui-ci, le résumé était très alléchant. Les thématiques abordées me semblaient très intéressantes et puis surtout : un roman de fantasy dont l'intrigue se situe dans un monde arabe, écrit par une autrice musulmane, qui évoque un sujet aussi important que le féminisme !!!! Mais que demander de plus?? J'ai été complètement séduite et j'avais très hâte de le découvrir.
Et puis je l'ai reçu, et donc aussitôt commencé et puis... rien... Très déçue par la plume, un peu perdue dans cet univers qui comporte pourtant tous les ingrédient d'une bonne saga de fantasy. Les personnages ne m'ont pas convaincue. Beaucoup de mots arabes non traduits dont on comprend quand même le sens apportent un peu d'authenticité. Et puis le thème du ennemies to lovers n'est clairement pas pour moi...
Je suis très déçue mais finalement j'ai abandonné, ce qui m'arrive pour vraiment très peu de livres et donc pas du tout de gaité de coeur...
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L'histoire commençait pourtant bien et ça m'a happé au début, j'étais vraiment intriguée par ce récit dans une fantasy orientale, des personnages à la psychologie diverse et une plume agréable.
Abandonné à 42%. Je n'en pouvais plus.

L'HISTOIRE

Du surplace, de la contemplation et du mélodrame : l'histoire ne bouge qu'à partir de 33% ! C'est hyper long et ça se sent. Généralement un récit débute vraiment vers les 10% pour ne pas ennuyer le lecteur, là c'est 3 fois trop long et on subit avec peine cette lenteur.
C'est insupportable toutes ces longueurs pour faire traîner l'histoire et la remplir avec du vide.

LES PERSONNAGES & LEURS RÉPÉTITIONS

Zafira – l'héroïne – est trop dramatique : elle n'arrête pas de répéter qu'elle va mourir, que la mission est dangereuse, que son départ signifie la mort, que la mort la guette, qu'elle ne verra plus jamais sa soeur et sa meilleure amie, que son ami ne doit pas venir avec elle car ils font mourir, que c'est une mission suicide, qu'elle risque de ne jamais revenir, que sa mort est imminente, etc.
Pas les termes exacts mais un truc dans le genre qui se répète tout le long.
En gros l'auteur appuie sur le mélodramatique, rendez-vous compte : ohlala elle va peut-être mourir ! DRAMAAAAAA !
C'est bon on a compris.

Zafira n'a pas vu sa mère (Oumm) malade depuis 5 ans suite à une terrible tragédie.
Elles vivent sous le même toit.
La daronne est juste dans sa chambre.
La raison de ce dramaqueenage bizarre : la mère a tué le père qui étranglait Zafira car devenu fou.
Ça a rendu la mère malade/alitée/presque folle et c'est comme ça que l'autre la remercie ? En l'évitant pendant tout ce temps ?
Au début : elle se sentait coupable, après… Je ne sais pas moi : 5 ans d'indifférence + laisser sa petite soeur s'occuper de toutes les crises et besoins de cette pauvre femme (qui a tué l'amour de sa vie pour sauver son enfant) c'est inexplicable.
Et Oumm, elle ne se sent pas coupable d'avoir poignardé son mari pour te sauver duconne ?
Psychologie à 2 balles qui me l'a rendu hyper antipathique.

Je vous passe les répétitions autour de sa meilleure amie.

Nasir – le héros – est un hashashin (un assassin) dangereux. Très dangereux même : il est craint par tous et sa réputation le précède. Mais son père est le méchant sultan qui le méprise, son cousin Altaïr est un général qui le rabaisse sans cesse, sa mère qui est la vraie reine (car de sang royale contrairement à son mari) est morte et personne ne l'aime.
De toute façon, il ne veut pas être aimé et veut être fort, pourtant il est faible envers les faibles. Il hait son travail mais tue sans problème. Sa conscience le dérange mais il doit tuer alors ce n'est pas sa faute car il faut bien travailler. Patati patata. Etc.
Au début c'était intéressant, ensuite ça devient lassant. En fait, je ne comprends pas qu'il puisse accepter aussi facilement le manque de respect de son cousin, son inaction à subir sa vie misérable avec des brimades tout le long et que le but de sa vie c'est… rien. Ça m'a soûlé un personnage aussi mou du genou. Au bout de 40%, ça agace trop et ça me détache de ce genre d'individu car aucune évolution en vue.

L'ÉCRITURE

Imagée.
Sympa au début cette plume, puis agaçante à la longue. Trop de métaphore, tue la métaphore. Parfois c'est bien fait, mais parfois non.
Bon, j'ai lu pire. Mais il y a quand même un éditeur dans l'affaire qui n'a pas fait son boulot de lui dire de se calmer ou de retravailler tout ça.
« Less is more », comme le disent les amerloques.

Chapitres d'environ 7-8 pages, mais certains sont hyper courts : 2-3 pages.
J'aime quand ça va à l'essentiel, mais ce n'est pas souvent le cas et du coup ça rend le rythme est assez étrange, limite abrupte.

LES MOTS & LEURS RÉPÉTITIONS

L'auteure n'est pas de langue native arabe (elle a grandi aux USA et est d'origine égyptienne il me semble), du coup elle utilise certains mots un peu étrangement (manière de parler à l'américaine avec un dialecte égyptien ?).
Cela donne un sentiment que cette utilisation à profusion de mots étrangers est maladroite.

Je m'explique.

Pour les titres (sultan, émir, etc.) : pas de problème car ce monde est modelé sur la culture des pays arabes donc c'est logique.
Ou pour de la nourriture spécifique (emaa : une glace façon caramel mou), ça passe aussi et c'est intéressant car typique au monde orientale.

Par contre, le reste est superflu et alourdi le roman pour rien. J'ai buté sur des mots et du coup je ne comprenais plus le sens de la phrase. C'est parfois expliqué (mais ça alourdi le texte), voire pas du tout (va donc lire le lexique, péquenot de lecteur).
Exemples :
- « Choukrane » pour dire merci. Sérieux ??? Tellement cliché et inutile…
- « Daama » : maudit(e) – 44 fois. En anglais c'est l'équivalent de « damn » et l'utilisation de ce mot se comprend dans la culture/manière de parler américaine. Mais en arabe ça ne s'utilise pas comme ça. Et en français, ça fait chelou.
- « Jaban » = un lâche. Euh… Tout ça pour ça ?
- « Kharra » pour dire merde – 21 fois. Utilisation très américaine de « shit ». Ça ne s'utilise pas comme ça dans le monde arabe. Là c'est très dialogue américanisé et du coup l'univers perd toute sa saveur orientale. Un natif arabophone ne parle/narre pas comme ça.
- « Laa » à profusion pour dire non. Pourtant le mot oui reste en français – 42 fois
- « Yaa » = Ô. Très spécifique à la langue arabe ; placé dans une autre langue c'est tout bonnement une erreur car la manière de parler en français (et anglais) n'est pas la même.
- « Wahid » = un. « Ithnayn » = deux. « Thalatha » = trois. Ça apporte quoi ça ?
- Etc.

Bref, il y en a encore beaucoup d'autres qui n'apportent rien de concret : des mots simplissimes au possible ajoutés en arabe ne rendent pas l'histoire plus « orientale » et font trébucher sur le sens des phrases. J'en connais la plupart et pourtant je les trouve mal placés ou inutiles. Quant à certains, la prononciation n'est pas de l'arabe standard (dialecte égyptien ?).

Du coup, cela s'accompagne d'explications parfois lourdes pour expliquer ou traduire le mot.
C'est vraiment trop pénible et ça entrave la lecture.

INCOHÉRENCES

Une légende dit que les « 6 soeurs » (des êtres aux pouvoirs magiques) ont disparu sur une île pour combattre et emprisonner un démon appelé le Lion qui allait détruire le monde.
Mais, dans le pays de l'héroïne, on les accuse de tous les maux (dans les autres pays, aucun problème). Car ces femmes ont disparu avec leur magie qui régulait le monde et les ont tous mis dans la mouise.
Heu ? Elles se sont sacrifiées pour sauver les gens, mais il n'y a que le pays de Zafira qu'on a décidé que c'était tout bonnement un comportement de femmes égoïstes.
Clairement un prétexte pour l'auteure de créer un environnement misogyne afin de travestir son héroïne à la Mulan. Sauf que finalement celle-ci va faire sa révélation vers les 30% du livre, donc est-ce si important ? J'aime les combats pour la cause des femmes, mais la logique de celle-ci est mal fichue.

Nasir (le prince héritier) et Altaïr son cousin (le grand général de l'armée royale) vont dans un café pour parler d'une info top méga secrète, mais bien évidement c'est blindé de monde avec pleins d'oreilles indiscrètes qui traînent. Pourtant ils vont quand même y papoter… Et juste sur un truc qui sera simplement la mission que le roi va affecter le lendemain au prince.
Bof.

Nasir et Altaïr traquent l'héroïne qui voyage avec son ami/amoureux Deen. Mais attention : ils ne doivent surtout pas les tuer, ni les blesser car ont besoin d'eux vivants pour trouver un artefact important.
Donc que font-ils ? Ils visent le couple avec leurs flèches.


Altaïr (le grand général de l'armée royale) se rend dans cette mission hypra-supra-méga dangereuse avec le prince, mais décide d'y aller avec seulement son arc et un carquois vide.
Le mec, qui a le grade le plus élevé dans l'armée, va en mission périlleuse SANS prendre ses flèches = n'importe quoi.
C'est comme aller dans un combat – que l'on sait sanglant – avec une épée mais n'apporter que le manche, pas la lame.
La vraie raison de cet illogisme :
Pff… Franchement l'auteure ça se voit qu'elle était super jeune quand elle a écrit ça.

CONCLUSION

Le rythme lent, les personnages mal construits, les raccourcis faciles, les incohérences et les surplus de mots étrangers pour rendre le récit plus « exotiques » m'ont fait abandonner ce livre.
Quand un bouquin me prend 3 semaines et ne toujours pas être à la moitié de ma lecture, c'est qu'il faut lâcher l'affaire.
Dommage, bonnes idées et bon début.

Je mets ces lourdeurs sur le compte de la jeunesse de l'auteure et surtout sur le compte de l'éditeur qui aurait pu l'aider à améliorer ce livre. C'est son boulot de base.
Cela dit, je trouve que l'auteure a quand même du talent, surtout pour une débutante. Franchement, elle écrit mieux que certains auteur(e)s pro, dont une connue et qui a un niveau pire qu'à ses débuts.

Au bout du compte, c'est quand même une auteure qui a du talent et donc à suivre.
Je n'ai certes pas apprécié celui-ci, mais je pense lire son prochain livre « Un thé avant la tempête » qui me tente bien !



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On est ici dans une fantasy orientale Young Adult qui est très immersive, du moins, au début... Les chapitres sont courts, même trop courts. Parfois, ils ne faisaient pas plus d'une seule page. Cela était déstabilisant.

Cette histoire contient une romance « ennemies to lovers » avec un réel slow-burn. Celle-ci se développe avec beaucoup de retenue. Cela change des romantasy avec des scènes spicy à tout va.

Le roman contient de nombreuses références culturelles. Lors de ma lecture, j'ai pensé à Aladin, Iznogood et à l'animé Hells Paradise. le chant lexical accentue le côté oriental dans le récit. Malheureusement, celui-ci mêlé à la traduction trop littérale enlève de la fluidité lors de la lecture. J'ai buté sur plus d'une phrase.

Dans ce premier tome, j'ai apprécié les points suivants : les personnages principaux qui sont bien construits et émouvants, le mystère lié à la magie, l'univers qui a beaucoup de potentiel et la plume de l'autrice.

Mais beaucoup d'autres détails m'ont dérangé : le manque développement qui touche à l'univers, les personnages secondaires qui n'apportent pas grand-chose au récit, une absence de piquant lors des dialgues, etc…

Ce premier tome était sympathique mais sans plus.
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J'ai été déçue par cette lecture... le résumé vendait du rêve et le début était très prometteur ! Mais je n'ai pas adhéré aux états d'âme des personnages. L'action est répétitive et je me suis ennuyée, même lors des phases de "combat". Et les personnages secondaires, c'est dommage parce qu'ils arrivent de nulle part et les éléments qu'ils apportent sortent littéralement... ben de nulle part aussi. Dommage.

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𝗖𝗮 𝗮𝘂𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗽𝘂 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗲𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗲𝗺𝗶𝗲𝘀-𝘁𝗼-𝗹𝗼𝘃𝗲𝗿𝘀, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰̧𝗮 𝗻𝗲 𝗹'𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗺𝗼𝗶.
Zafira est le Chasseur. Déguisée en homme, elle brave la forêt maudite des Arz pour nourrir son peuple. Nasir, lui, est le Prince de la Mort, assassin pour le compte de son père, le Sultan. Zafira va partir à la recherche d'un artefact qui empêchera au monde d'être englouti dans les ombres des Arz, et Nasir va la pourchasser.
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J'avais des attentes vraiment hautes pour ce livre. Mais elles n'ont pas été atteintes du tout malheureusement.
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Que ce soit l'introduction dans l'univers qui fait 33% du livre, comme la difficulté avec les mots arabes (pas de glossaire dans la version Hardback) ou la difficulté de l'anglais… j'ai du recommencer 3 fois le début avant de vraiment me lancer dedans.
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Ce que j'ai le moins aimé c'est le manque de construction des personnages principaux. Leur passé se résume à 1 (ou 2) événements marquants qui guident 100% de leur vie. On a l'impression qu'ils sont des pages blanches auxquelles aucun passé n'est vraiment arrivé.
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Je n'ai cru à aucun moment à la « romance » qui aurait pu être un exemple enemies-to-lovers. Pour moi on ne peut pas parler de romance !! Uniquement d'attraction physique, ça ok. Mais PAS de là à parler d'amour - ils s'échangent littéralement 4 phrases avant que l'un d'eux ne se disent « oh mon dieu je l'aime ». C'est quoi ça ?
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J'ai détesté le fait que le livre contienne tous les clichés possibles et imaginables des YA (tropes). Comme si l'autrice avait voulu tout rentrer en un seul récit. J'ai fini par me faire un bingo mental où toutes les cases ont été cochées et plus encore.
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Pour moi c'est un livre qui veut tout faire mais qui n'a pas une base assez solide pour que ça m'ait vraiment pris au coeur et aux tripes. Une déception 😢 Je lirais surement la suite un jour, pour avoir le fin mot de l'histoire.
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