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EAN : 9782848864426
240 pages
Lucien Souny (20/03/2014)
3.4/5   5 notes
Résumé :
Dans un village perdu entre mer et montagne, une petite troupe donne un spectacle original qui connaît un succès notoire, la Moresca : cette ancestrale danse des Maures exorcisait la grande peur des Barbaresques en racontant la lutte héroïque des insulaires pour reconquérir une jolie captive. Alors que les festivités se poursuivent à l'ombre des terrasses, où se retrouvent autochtones et estivants, un drame épouvantable se prépare. Un soir de tempête, l'auberge du B... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Bernard Farinelli
Le Maître des pierres
Edition Souny.
Collection « le chant des Pays »
Je remercie Babelio et Les Editions Souny pour l'envoi de ce livre, kaléidoscope régionaliste.
« La Moresca », banderole folklorique, tout au long de ce récit intriguant est l'hymne corse sur un piédestal .Bernard Farinelli décrit le patrimoine Corse et le tracé ancestral de cette région magnifiée. Les mots maîtrisés de cet auteur, amplifie l'histoire dans une envolée de couleurs, de senteurs, et de caractéristiques culturelles.
Page 35 : « Hugo rêvait, quant à lui, d'apporter sa pierre à l'édifice identitaire. « La Moresca » était son petit caillou loin du mythe monumental Paoli, qui connoterait son spectacle. »
« La Moresca » transformée en citadelle Corse, se renouvelle dans le coeur des personnages de ce roman, qui brusquement n'en est plus un. Elle est trame, émoi, et fil rouge de l'évènementiel de ce récit.
Page 48 : « Je chante, j'improvise. le chant me suffit. On va à l'essentiel. La musique de la voix me dit tout. Profane et sacrée. »
Les Corses liés comme les maillons d'une chaîne, scellent le pacte de l'indivisibilité. Ils forment une barrière fraternelle contre l'adversité. Ils agissent ensemble, dans une même foi Corse, contre les aléas qui viendraient à détruire la richesse de leur personnalité. Cette histoire mêlée d'un fait extérieur nationaliste prouvera que les Corses n'ont qu'une parole, « entraide, solidarité, justice », adage indéfectible. « le Maître des pierres »est symbole, celui de la résistance, de la loyauté. Façonner l'identité Corse sur la précision de ce récit captivant est un tour de « maître des pierres » réussi.
Page 65 : « Je suis venu en Corse, pour ne plus voir les hommes. Pour que la société m'oublie. le village me suffit. Je préfère la compagnie des pierres. »Bernard Farinelli chante des langages bouleversants de beauté. Il écrit superbement, avec maturité, la couleur vive de la Corse. Il vit sa région, imprègne le lecteur de l'encre de ses mots, pierres lisses. Ce récit lève les pans d'un voile de pierres, souvent incompris de la métropole. La structure habile de la trame sauve le récit d'un enracinement purement régionaliste. Aux multiples facettes, ce roman, carte sociologique, géographique, historique voire politique et identitaire construit le microcosme d'une humanité sur une île. le lecteur apprivoise cette région. Il écoute Joseph et ses frères et soeurs de sang chanter « La Moresca ». Il se dit que quoiqu'il arrive même ailleurs qu'en Corse, ses derniers seront toujours présents pour secourir le prochain, même l'étranger. Ce qui bouscule les aprioris et relève le niveau du concept Corse, subrepticement.
Pépite multiculturelle, ce livre palpitant, enrichissant, subtilement construit, réaliste, se trouve sur les hauteurs de la pierre : « le chant des Pays » de la collection des Editions Souny.
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Une histoire, une ambiance, du soleil, le tout prenant racine dans les terres Corse ? Voilà ce que Bernard Farinelli nous propose avec son roman "Le Maitre des pierres".

Déjà pour un petit lecteur de roman tel que moi (1m63 si si), la taille du bouquin importe surtout quand on ne connait pas le style de l'auteur (on a vite tendance à lâcher le bouquin quand ce n'est pas intéressant). Celle-ci est une petite brique de 237 pages mais avec des lettres assez espacées qui fait qu'on avance à vive allure sans trop s'en rendre compte, et cela ça fait plaisir. le papier utilisé est sympa et de plus la lecture de ce dernier n'est pas désagréable puisqu'elle lie habilement de douces saveurs mais rentrons dans le vif du sujet.

L'auteur, sans trop se perdre dans d'interminables descriptions, nous décrit à travers des souvenirs, flashback et ressenti, cette terre , ce village et ses habitants qui cherche le calme et qui vivent un peu hors du temps , ou tout du moins loin du rythme frénétique des villes. C'est le point fort du bouquin, arriver à nous faire vivre à travers quelques lignes, l'ambiance atypique qu'il peut régner dans ces villages perdus baignés par le soleil. On y entend presque sa propre respiration halent l'air chaud. Mais tous ce calme et plénitude basculera à l'arrivé d'une bande de voyous qui viendra chambouler les habitudes des habitants et qui les fera réagir d'une manière … je vous laisse découvrir le livre pour cela  Une terre calme vue de loin mais un peu plus sauvage de plus près.

Je dois tout de même avouer que j'ai trouvé par contre la partie dramatique un poil moins intéressante à mon gout (mais ça, c'est mes gouts hein !) mais dans l'ensemble c'est un bon bouquin.

Pour terminer, une lecture sympa à lire au calme d'un transat sans pour autant être le livre de l'année.

PS : Pour la note j'ai hésité entre 2 ou 3 étoiles mais finalement ce sera 2. Je considère que 1 étoiles c'est "bien" genre 5/10. Deux étoiles c'est mieux, genre 6 etc .... Pas d'étoiles c'est à éviter par tous les moyens (sauf si vous devez payer ^^)
Lien : http://lacasebd.overblog.com
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belle découverte malgré quelques longueurs on se laisse envouter par cette Corse puissante et généreuse, par ses personnages au caractère bien marqué, on découvre une manière de vivre , tout s'imbrique l'un dans l'autre, les lieux, les personnages, les maisons.
J'ai bien aimé me laisser emporter par ce scénario qui flirte avec le fantastique dans un monde où la folie des hommes n'a pas de limites.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Je chante, j'improvise. Le chant me suffit. On va à l'essentiel. La musique de la voix me dit tout. Profane et sacrée."
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Vidéo de Bernard Farinelli
• Bernard Farinelli, Terre -Dieu: Jean revient à Terre-Dieu pour enterrer son père. La ferme, en ruine, promise à une vente à la sauvette, abritera une casse automobile. Alors qu'il est bouleversé par les terribles changements, les souvenirs affluent de plus belle : sa grand-mère, ses parents, son maître d'école, et aussi Marie, son unique amour… Jean appartient à cette génération qui a rompu les liens avec son histoire familiale, avec son patrimoine, avec tout ce qui constitue l'essentiel de l'existence. Il a quitté le monde paisible pour relever, à l'étranger, des défis professionnels stimulants. Il a délaissé Marie. Elle, n'a jamais quitté leur campagne. Elle l'a attendu. Peu à peu, il prend sa décision. S'il a été le chaînon manquant durant des décennies, désormais il doit passer le témoin. Il ne peut plus se dérober.
Terre-Dieu est un hymne à la nature, à la vie simple, à l'équilibre. Il démontre que la voie du bonheur est possible, et que la résilience n'est pas un vain mot.
• Jean-Paul Froustey, Un Héritage scellé sous la pierre: En une nuit, les projets de Julien sont réduits en cendres : le garage dont il devait reprendre la direction, l'appartement dans lequel il venait d'emménager, ses affaires personnelles… Tout, tout a brûlé. Seul le coffre-fort a résisté au feu. Il abrite une enveloppe qui se transmet dans la famille depuis son arrière-grand-père. Un soir de grand désarroi, Julien décide d'y jeter un coup d'oeil. Deux lettres, des coupures de journaux et quelques photos lui apprendront ce que sa mère n'a jamais pris le soin de lui raconter. Il découvre notamment l'existence d'une bergerie, proche d'Espelette, qu'a priori personne n'a jamais revendiquée. Et si cela constituait le début d'une nouvelle histoire ? Pour le savoir, il faut s'y rendre… Et le lendemain, le jeune homme part au Pays basque… de surprises en révélations, de succès en déconvenues, de rencontres en retrouvailles, la vie de Julien se reconstruira à la vitesse de l'éclair, entre mer et montagne. L'auteur affectionne les personnages en déroute. Il compose ici une mélodie douce-amère aux accents de rébellion. Un étonnant voyage qui bouleversera le destin de Julien et qui lui donnera l'envie de s'ouvrir aux autres.
• Jean-Marie Mignon, Les Amis égarés: Deux amis d'enfance, fils de parents aisés, unis pour faire les quatre cents coups et prêts à s'empoigner pour la conquête d'un jupon, voient leur avenir professionnel tranquillement se dessiner. Damien a intégré un cabinet d'avocats d'affaires et Jean-Joseph a endossé la responsabilité commerciale de la scierie familiale. Si le premier, entreprenant et délesté de bonnes manières, se jette dans la vie avec bonheur, le second, encore très attaché au regard de ses parents, navigue à vue dans les décisions à prendre. Quand Ariane et Sophie apparaissent, les deux garçons s'efforcent, chacun puisant dans son arsenal de séduction, d'avoir le dernier mot. Entre les chevauchées amoureuses dans la forêt, son accession à la direction de l'entreprise et l'accident d'une jeune Manouche dans lequel il se sent profondément impliqué, Jean-Joseph plonge doucement dans une tragédie qui n'en a pas l'air. Mais il ne sait pas encore qu'il y a toujours, dans cette folie pleine d'éclats, un apaisement après la tempête.
• Pierre Rétier, L'Adieu aux loups: Après des années passées à Paris, Jean Clermontel, ébéniste de talent, rentre au pays pour s'installer à son compte. Mais par-dessus tout, il est mû par le désir de retrouver, dans sa maison à l'orée des bois, son vieux père, Moïse, menuisier de son état, et aussi, à l'occasion, meneur de loups sur ce sublime plateau de Millevaches. Son retour est salué par tous… Même par la petite meute de loups de la forêt de Mirambe. de par sa présence devant l'habitation, elle vient lui signifier qu'il a été accepté par le couple dominant. La question des canidés met tout le village en émoi. Les affrontements entre ceux qui acceptent leur présence et ceux qui sont bien décidés à les exterminer sont parfois virulents. Les battues se multiplient, tuant nombre de bêtes. Les heures sont comptées. Jean Clermontel réussira-t-il à sauver la dernière meute ?
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