Cette bande dessinée mélange à la fois des faits réels et de la fiction. En effet, l'internat dans lequel étudie Rachel a bien existé ainsi que certains personnages dont le principal qui est inspiré de la mère de
Julia Billet, prénommée Tamo. Par contre, tout ce qui a trait à la photographie a été imaginé pour le roman. Ce mélange d'Histoire et de création est fluide et bien pensé. Cela crée un récit attrayant. Ce qui l'est également, c'est ce qu'a choisi de mettre en avant l'auteure dans son texte : les enfants juifs et leur déracinement. C'est un pan de la Seconde Guerre mondiale parfois moins traité. Or, il est intéressant de connaître les péripéties de ces jeunes et des familles qui les ont recueillis. Grâce à ce schéma narratif, le lecteur perçoit la bonté des gens et peut s'apercevoir que, comme le dit si bien
Julia Billet, même quand les loups hurlent la mort, des femmes et des hommes restent fidèles à l'humanité.
Les illustrations de
Claire FAUVEL épousent bien le scénario et sont de qualité malgré quelques rares imperfections. Les paysages rendent bien et donnent envie de s'y attarder. le lecteur peut remarquer que l'illustratrice s'est documentée pour ses dessins et respecte bien les tenues, les coiffures, les véhicules, etc. de l'époque.
Dans cette bande dessinée, il est très difficile de donner un âge à la protagoniste. Rachel semble parfois être une enfant et parfois presqu'une adulte. Cela perturbe un peu la lecture. de plus, le texte est assez succinct et le liseur à l'impression de manquer des évènements et de vivre l'aventure de l'héroïne de manière précipitée. Certains moments ne sont pas totalement compris. C'est dommage, mais cela invite à lire le roman pour un récit plus complet et, peut-être, plus limpide. À vérifier…
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