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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cet album est l'adaptation du livre de Julia Billet. Elle a fait avec Claire Fauvel une bande dessinée tout à fait accessible pour les plus jeunes. Julia Billet c'est inspiré de l'enfance de sa propre mère Rachel alias Catherine.
Les dessins enfantins, épurés, s'adaptent parfaitement à cet album. On craque pour la petite Alice, sa bouille et mimiques sont adorables. Cette BD témoignage met à l'honneur Catherine qui a soutenu et aidé les enfants dont la petite Alice mais tout cela est possible grâce aux résistants, à qui il est également fait hommage.
Catherine va figer sur papier des visages, des moments de vie qui vont témoigner également de cette partie sombre de l'histoire.
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Récit fort d'une gamine juive passionnée de photographie et qui, pour échapper au camp, sera ballottée à droite à gauche. Je vois que cette BD est tirée d'un roman jeunesse sélectionné par le ministère de l'éducation nationale. Histoire de la mère de l'auteur et de la Maison de Sèvres. Les dessins sont modernes et expressifs. Une bonne alliance. Impossible à lâcher.
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La guerre de Catherine est une belle bande-dessinée qui nous transporte dans une période sombre de l'Histoire. Les dessins sont très fins, tout est traité sans violence et donc accessible à tous. le ton est juste malgré un contexte des plus tragiques : on suit l'histoire d'une héroïne émouvante, passionnée et inspirée. Nous suivons ses différents transferts d'un foyer à l'autre grâce au réseau de la Résistance. Une histoire originale et inspirante qui nous mène à la découverte d'une passion chez une jeune fille tourmentée : la photographie. L'appareil photo va l'aider à faire face aux désordres causés par la Seconde Guerre Mondiale. Cette histoire est basée sur des faits réels, le parcours d'une adolescente bercé par des textes simples ne vous laissera pas de marbre.
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Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la jeune Rachel Cohen est confiée par ses parents à la Maison d'Enfants à Sèvres car d'origine juive, elle est en danger. Elle découvre la photographie qui la passionne et doit prendre une nouvelle identité. Désormais, elle s'appellera Catherine. Mais elle doit fuir à nouveau et trouve refuge près de Riom puis à Limoges, chez une famille d'agriculteurs avec la petite Alice sur qui elle veille, et enfin dans les Pyrénées où elle s'occupe de l'alphabétisation d'un groupe d'enfants mais toujours avec sa passion de la photographie en tête. A la fin de la guerre, Rachel retourne à Paris à la recherche de ses parents. Les retrouvera-t-elle ? Sa première exposition de photos connaît un grand succès.

Cette BD avait été proposée dans le cadre d'une opération lecture auprès de collégiens et m'intéressant à la Seconde Guerre Mondiale, j'ai eu envie de découvrir ce livre à mon tour.
J'ai bien apprécié cette lecture, même si au début on est projeté directement dans l'histoire sans savoir ce qui s'est passé juste avant, je me suis posé des questions, mais peu à peu, tout s'éclaire.
Les illustrations sont réussies, notamment celles en pleine page remplies de détails, elles suscitent beaucoup d'émotion. Les couleurs les plus utilisées sont foncées (bleu, marron, noir), elles renforcent l'impression de danger et d'inquiétude présente à cette époque.
L'histoire d'amitié entre Rachel et Alice est très touchante, on éprouve beaucoup de sympathie pour cette jeune fille et certaines images sont attendrissantes.
La passion pour la photographie est aussi bien illustrée notamment par le personnage d'Etienne Lombardi, j'ai bien aimé cet aspect également.
Je pense que cette BD peut être effectivement lue par des collégiens de 3ème par exemple ou de jeunes lycéens, elle est simple mais parlante et nous évoque une époque lointaine mais qu'il ne faut pas oublier.
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"La guerre de Catherine" est adapté du roman jeunesse de Julia Billet publié aux éditions de l'école des Loisirs. le récit s'inspire de personnages réels. C'est une manière de leur rendre hommage en racontant aux enfants d'aujourd'hui les ravages de la grande guerre à travers l'histoire d'une jeune fille juive, séparée de ses parents, et traversant la France pour se cacher.

Alors que la guerre sévit en Europe, Rachel, une enfant juive, est placée en internat de jeunes filles à la maison de Sèvres : une institution destinée à protéger les enfants des persécutions de la guerre. La vie suit son cour, les enfants sont heureux et bien traités. Fascinée par la photographie, elle prend des clichés du quotidien, immortalise ses camarades et tout ce qui l'entoure. Son professeur la nomme responsable de l'atelier photo. Cependant, la situation change en France. Traqués, les enfants juifs ne sont plus en sécurité. Rachel change de prénom, et devient Catherine. Elle doit fuir. Pris en charge avec d'autres enfants dans un réseau de secours, elle traverse la France, son appareil toujours en main. Les clichés qu'elle prendra durant les années qui suivront témoigneront de la guerre et des son quotidien.
Et Catherine ne loupera rien. Elle prendra des photos au gré de ses rencontres, de ses découvertes, des lieux, des ravages de la guerre. Elle reviendra et racontera SA guerre en images.

Un très bel ouvrage, de beaux dessins et des couleurs qui rappellent le côté sombre de la guerre. Y sont abordés la résistance, mais aussi la collaboration, les dénonciations, le port de l'étoile jaune, la fuite, les camps de concentration, le tout dans un langage adapté aux enfants. le petit plus : les véritables clichés des personnages en fin d'ouvrage.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Inspirée par l'enfance de Tamo Cohen, mère de Julia Billet mais qui a passé une partie de son enfance sous le nom de France Colin afin d'échapper aux rafles des juifs en France, ce roman graphique offre une lecture touchante de tous ces réseaux qui aidaient des enfants à échapper à la déportation.

Catherine (de son vrai nom Rachel) fut d'abord placée par ses parents dans la Maison d'enfants de Sèvres où elle reçut une éducation moderne, ouverte et découvrit la photographie.

Tu t'efforces de capter l'exceptionnel du quotidien, alors que je me borne à le mettre en scène. (p64)

Etre séparée de sa famille, abandonnée toute son identité jusqu'à son prénom, son nom, ses habitudes, ne pas se recouper, être toujours sur le qui-vive voilà la trame de cette histoire. Mais Catherine est d'un optimisme à toute épreuve. Son rêve  : retrouver ses parents, ceux qui l'ont aidé : Goëland, Pingouin etc.... les enseignants de la Maison de Sèvres mais aussi aider ceux qu'elle rencontre et elle fera de jolies rencontres.

Grâce à son appareil Rolleiflex elle observe, capte et approfondit son art à travers les reflets, les miroirs mais il lui permet également d'être observatrice du monde qui l'entoure.Elle y rencontrera de belles personnes, parfois rudes mais généreuses, mais la guerre l'obligera plusieurs fois à partir, s'enfuir, prendre en charge d'autres enfants, parfois plus jeunes, être la grande soeur protectrice.

J'ai aimé ce personnage qui affronte la guerre avec force et courage, qui utilise son appareil photo comme un troisième oeil, qui lui permet d'adoucir les moments difficiles, la peur et le découragement.

Il est question d'amour, de générosité, d'entraide et de capacité à continuer mais sans tomber dans le larmoyant ni les "clichés" (oh ce n'est pas volontaire !) faciles. Il peut s'adresser à un large public.

Les illustrations ne rentrent pas dans mes critères de ce que je préfère mais elles donnent un petit côté désuet qui colle bien au récit.

Ce roman graphique est une adaptation du roman de Julia Billet : La guerre de Catherine publié à l'Ecole des loisirs et sélectionné par le Ministère de l'Education Nationale.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Dans son école avant-gardiste La Maison des Enfants, la petite Catherine est responsable de l'atelier photo, sa passion, qu'elle continue à pratiquer malgré les turpitudes de la Seconde Guerre Mondiale.

L'histoire de Catherine et des enfants qu'elle croise dans ses nombreuses fuites m'a beaucoup émue.
J'ai pris conscience des mensonges sous lesquels des enfants de confession juive ont dû se travestir pour survivre à l'oppression. La photographie est le fil rouge qui permet à Catherine de dépasser sa condition d'enfant trimbalée, cachée, menacée. L'ouvrage nous entraîne dans de réelles réflexions sur le sujet, très matures et approfondies.
L'histoire est bouleversante, réaliste, candide et optimiste, malgré les douleurs, les pertes et les traumatismes en filigrane. Les textes et les dialogues sont simples et très bien écrits, fluides et naturels. Les illustrations (entre BD et roman graphique) sont attractives et modernes, ce qui peut paraître déroutant vue l'époque narrée, mais seul le trait est anachronique.
Enfin, j'ai beaucoup apprécié les explications en fin d'ouvrage. C'est un très bel hommage à une ancienne jeune fille et à la photographie d'avant le numérique et les smartphone.
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Rachel est une jeune Juive dans une France occupée. Elle est à l'internat de la Maison de Sèvres, une école à la pédagogie progressive et où elle découvre la photographie qui devient sa grande passion.
Mais l'époque est dramatique et les Juifs de l'école sont menacés...Rachel devient donc Catherine et prend la route, un long chemin qui la même de maisons en orphelinats et de fermes en maquis...Armée de son appareil photo, elle prend des clichés de sa route, de ses rencontres et de ceux qu'elle aime.
C'est une très belle histoire, très touchante et belle.
Cette BD est l'adaptation d'un roman que je n'ai pas lu mais j'ai ressenti, dans le texte et le dessin, la profondeur des personnages et la chaleurs des liens qui les unissent. Pour moi, c'est donc une BD qui a réussi sa mission car elle va au delà du simple fait de mettre des images sur des mots.
Une belle découverte.
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Roman graphique tiré du récit de Julia Billet, lui-même inspiré du récit de sa mère. Rachel jeune juive vit au début de la guerre à l'école de Sèvres, école à la pédagogie innovante. le directeur lui offre un appareil photo et Rachel se passionne pour la photographie. Rebaptisée Catherine, elle doit quitter l'école pour fuir les persécutions. Elle parcourt la France, prend des photos qui seront autant de témoignages de l'Occupation. Grâce à la photographie, elle met la guerre et la douleur à distance.
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Voici une très belle BD.
Visuellement tout d'abord : j'aime beaucoup les dessins. Et comme d'habitude, je ne sais pas trop pourquoi.
Ensuite il y a cette histoire très forte ! Je crois que je n'ai jamais lu de récit d'enfants juifs traversant la guerre, en passant d'une clandestinité à une autre.
Mais, malgré toutes ces difficultés (c'est le moins qu'on puisse dire), toutes les horreurs qui ne sont pas montrée dans ce livre mais qu'on devine, ce livre reste optimiste.
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