Malheureusement, en droit civil, lorsque deux personnes se disputaient un même bien immobilier, l'usage était de reconnaître que possession valait droit.
Disons que je trouve difficile de croire à tant de coïncidences. Son premier mari meurt en tombant de cheval lors d'une chasse à courre. Certes, l'accident en soi n'a rien d'extraordinaire. Mais son deuxième mari meurt à son tour au cours d'une partie de chasse, abattu par une flèche qu'aucun des autres chasseurs présents ne se rappelle avoir tirée. Son troisième mari, un homme pourtant jeune et vigoureux, qui n'avait jamais été malade de sa vie, décède en quelques jours d'une fièvre fulgurante. Et son quatrième époux se rompt le cou en tombant d'une fenêtre. Notez d'ailleurs qu'il n'est pas tombé de n'importe quelle fenêtre, mais de celle de la chambre de sa femme.
Les gens d'ici aiment les ragots et sont assez superstitieux. Mes veuvages à répétition les intriguent déjà assez comme cela.
D'un côté, il l'épousait et lui évitait l'échafaud ; de l'autre, il la dépouillait et la privait de son indépendance.
Certaines réalités, comme tu dis, sont trop triviales pour qu'on y accorde de l'importance.
J'ai bien conscience de ne pouvoir t'offrir le même confort que dans ton château, pour la bonne raison que je ne suis pas richissime, mais je m'efforcerai de satisfaire tes besoins, dans la mesure de mes moyens.