Raymond E. Feist est l'auteur d'une oeuvre romanesque abondante, faite de cycles multiples, mais je ne connais que ce roman, lu une fois en bibliothèque et relu des années après. Si je l'ai relu, c'est qu'il donne au peuple des fées une dimension particulière que l'on ne trouve ni chez
Tolkien, avec ses elfes épiques et purs ou ses démons, ni dans le Lyonesse de
Jack Vance, univers de fantaisie et d'humour, ni encore moins dans le folklore anglo-saxon du Petit Peuple à la
Arthur Rackham. La version des Fées que compose Feist est aussi belle que chez
Tolkien, quoique moins épique, mais ce qui fait sa qualité, c'est le mélange de mal et de bien, d'érotisme puissant et d'aventure, qui donnent au livre sa touche unique.
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