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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai moyennement accroché à ce roman choral pourtant plein de bons sentiments.

La Syrienne Kamar a fui son pays et la guerre en compagnie de sa petite fille Hana.
Elle débarque dans un camp de réfugiés en Italie d'où elle s'échappe en se cachant dans une camionnette de livraison qui va la mener à Palazzo.
Palazzo où vit Nebbe, vieille aubergiste invalide.
C'est l'arrivée d'Acia, jeune femme sans projet ni attache depuis que son patron est parti avec la caisse de l'osteria où elle travaillait, qui va faire bouger les choses.
Ensemble, elles vont faire appel à leur savoir culinaire et leurs meilleures recettes pour remettre l'auberge de Nebbe en activité.

Kamar la taiseuse, Nebbe la bougonne et Acia la paumée apprennent à se connaître et se découvrent des points communs qui vont sceller leur amitié.

Une belle histoire de résilience, racontée très simplement et agréable à lire.
Elle a le mérite de nous rappeler l'enfer que vivent les réfugiés lorsqu'ils décident de tout quitter dans des conditions précaires, dangereuses et insalubres.

Merci à Babelio et aux éditions La belle étoile pour ce livre !
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Première de couverture : l'Umbria avec un paysage embrumé et un ciel flamboyant ! Cette région située entre la Toscane, le Latium et les Marches est appelée " il cuor verde d'Italia " par Carducci , elle renferme des trésors médiévaux dont la fameuse basilique de Saint François d'Assise !
Un roman à 2 voix, avec 2 femmes au passé décomposé, 2 destins différents auxquels s'ajoute celui d'une 3° et d'un Chat roux des rues de Naples !
Acia : 37 ans , est serveuse dans un restaurant napolitain, mais quand elle se retrouve sans emploi, sans domicile fixe, elle prend sa vielle Fiat 500 et part avec le Chat pour une destination choisie au hasard.
Kamar et sa fille Hana ont fui la Syrie, les explosions, les tueries des miliciens de Bachar, les cadavres : elles ont pris un bateau avec des passeurs sans pitié, puis sont arrivées dans un camp de réfugiés et ont du supporter la boue, la puanteur mais surtout la peur.
Nebbe est une vielle restauratrice en fauteuil roulant qui vivote dans son village, elle est épineuse comme un cactus mais elle a un coeur d'or.
Acia a choisi d'aller à Palazzo car ce nom évoque le surnom " garce de Palazzo " donné à sa mère par sa grand mère quand elle l'a abandonnée !
Elle se trouve laide, grosse, et elle veut oublier son passé et recommencer une vie sous les hospices de Saint François ?
Trois cuisinières qui vont se rencontrer, se parler, échanger leurs recettes personnelles et trouver la paix, la joie en cuisinant pour les Anciens et aussi, pour relancer l'ostéria de Nebbe !
Un roman sur la guerre, les migrants, leur survie, les secrets de famille, l'abandon, le deuil, la tolérance mais aussi un roman savoureux qui dévoile les succulentes recettes, les ingrédients de la cuisine italienne et ses similitudes avec celles du Moyen Orient et enfin, cette "communion " autour d'une table qui répare les blessures, rapproche les âmes, apaise la tristesse !
Merci à babelio et, aux éditions "La Belle Etoile " pour ce livre offert au titre d'une Masse Critique Privilégiée .
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Dans ce roman au joli titre, on voyage en Italie, où on fait connaissance avec Acia , une jeune femme qui se trouve sans attaches du jour au lendemain, après que le patron du restaurant où elle travaillait, s'enfuit avec la caisse. Dégoûtée par la vie, elle fait une surprenante rencontre, un chat errant , qui décide de devenir son compagnon de route. Le hasard encore fait que, sur un banc, Acia et le Chat découvrent un carnet des recettes, qui les invite à mener l'enquête dans une ville nommée Palazzo où peut-être, ils trouveront là où le propriétaire de ce livret. 
À des milliers des kilomètres, un voyage terrifiant se prépare. À Izmir, en Syrie, Kamar monte à bord d'un canot de fortune, avec sa jeune fille, pour fuir la guerre qui habite son pays. Comme tout bagage elle n'emporte presque pas d'argent,mais le précieux souvenir de celui qui fût son mari ainsi qu'une cuillère en bois, un cadeau inestimable de la part de sa grand-mère. À travers cette cuillère, elle emporte surtout avec elle un peu de son pays, de sa cuisine, de sa saveur. 
Acia et Kamar ont deux chemins très différents à faire, chacune avec son lot des déceptions, mais, au fond leur coeur brille encore une petite lueur d'espoir, l'espoir de connaître des jours meilleurs.
Ce roman avait tout pour me plaire et pourtant, il me manquait quelque chose, les ingrédients sont là, mais je pense que l'histoire a tres peu d'originalité. Les personnages des deux femmes ne sont pas très aboutis, j'ai eu plusieurs fois pendant ma lecture un sentiment de déjà vu, déjà lu. J'ai passé un agréable moment, mais ce n'était pas mémorable. La plume est fluide et ça se lit bien, mais l'histoire était trop légère à mon goût. Il s'agit d'un roman plutôt feel-good et je peux comprendre certaines facilités, mais j'aurais apprécié un peu plus de profondeur et un soupçon d'authenticité. 
Quelque chose que j'ai apprécié vraiment, c'est la richesse des odeurs, des recettes, les saveurs sont si bien décrites que j'avais l'impression de pouvoir visualiser les plats.
Je ne doute pas que ce livre trouve son lectorat, chose déjà faite d'ailleurs, j'en suis certaine, mais pour moi ce n'était pas suffisant. 
Je me laisserai tentée peut être par un autre écrit de cette autrice, à suivre ....



















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Roman choral deux voix au début (trois à la fin)
Acia est italienne et se retrouve du jour au lendemain sans domicile et sans travail. (Elle est cuisinière)
Ayant trouvé un livre de recettes près d'une poubelle, elle décide de se rendre dans le petit village, indiqué dans le livre de recettes, au sud de l'Italie.
En Syrie, Kamar s'exile et fuit la guerre dans son pays ; elle réussit après une traversée éprouvante avec sa petite fille à atteindre le sud de l'Italie.
La troisième voix arrive plus tard, Nebbe, septuagénaire en fauteuil roulant souhaite rouvrir son restaurant….
L'occasion pour les trois femmes (ainsi que la petite fille) de se retrouver autour des recettes du livre récupéré….
Un beau roman sur la résilience
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Lorsque Babelio m'a proposé la lecture du roman "Le pays aux longs nuages", j'ai accepté par curiosité. Je ne connaissais pas encore l'auteure Christine Féret-Fleury ni sa maison d'édition au très joli nom, La Belle Etoile. C'était l'occasion d'une découverte. Je ressors de cette lecture avec un sentiment quelque peu mitigé, je vous explique.

Il s'agit de l'histoire de trois femmes : Kamar, Syrienne, embarque avec sa fille sur un canot de fortune. Elle veut fuir son pays dévasté par les bombes. Elle emporte juste un peu d'argent, une cuillère en bois sculpté ayant appartenu à sa grand-mère et le souvenir de son mari disparu. Acia, elle, vit en Italie, a perdu son travail et ne sait plus trop quelle sera sa vie. le hasard fait bien les choses quand elle trouve un livre de cuisine avec, à l'intérieur un nom de village. Et puis vient Nebbe, une femme âgée et invalide qui laisse périr son auberge…Par chapitres alternés, nous suivons les destinées de ces trois femmes, trois femmes, trois vies, trois parcours, trois lignes parallèles qui finissent par se rencontrer.

J'aurais pu aimer ce roman, beaucoup. L'écriture est plaisante, de facture classique. Elle est simple et fluide et rend la lecture aisée. Les personnages sont tous très attachants, dignes d'admiration pour leurs parcours semés d'embûches affrontés avec courage et dignité. Leur point commun, l'amour de la cuisine a ce petit quelque chose de délicieux et les recettes révélées sont alléchantes. Oui, mais voilà…en le lisant, j'ai tout de suite eu l'impression de me trouver face à un "remake" du roman de Laëtitia Colombani, "La tresse". Certes, l'amour de la cuisine en guise de fil conducteur remplace la chevelure, pour autant la construction est identique, le cheminement des héroïnes aussi. Alors, forcément, je n'ai pu apprécier "Le pays aux longs nuages" autrement que par rapport à un autre et ce ne fut pas à son avantage.

Je suis cependant certaine que ce roman trouvera – a déjà trouvé – son lectorat. Pour ce qui me concerne, vous l'avez compris, il ne m'a pas totalement séduite.

Je remercie sincèrement Babelio et les Editions La belle étoiles pour cette lecture.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Un livre extrait de mes PAL au hasard son nombres de pages me convenait.
Une lecture que je qualifierai de sure je ne suis jamais déçue avec cette auteur.
Au départ un livre oublié sur un banc qui une jeune fille récupère et je vous laisse découvrir.
Une histoire d immigration que je vous laisse parcourir.
Il ne faut pas que j oublie de vous dire qu'il est beaucoup question de cuisine italienne dans ce roman que de recettes appétissantes qui aiguisent les papilles.
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J'ai découvert le pays aux longs nuages dans le cadre du Prix du meilleur roman 2024 des éditions Points. J'étais curieuse de le lire car j'ai beaucoup lu Christine Féret-Fleury lorsque j'étais ado voire pré-ado !

L'autrice nous emmène en Italie dans ce roman, et plus précisément en Ombrie. Nous y rencontrons trois femmes, que rien ne lie au départ, mais qui vont former un joli trio. Après avoir perdu son travail, Acia se retrouve totalement démunie et ne sait plus quoi faire de sa vie. Lorsqu'elle tombe sur un livre de cuisine avec, à l'intérieur, un nom de village en Ombrie, elle décide de s'y rendre. Elle tombe alors sur Nebbe, la propriétaire d'un restaurant laissé à l'abandon ; la vieille dame n'est plus assez en forme pour s'en occuper. Acia va donc apporter un coup de main pour aider Nebbe à remettre son restaurant sur pieds. Elles seront rapidement rejointes Kamar et sa fille, qui ont fui la Syrie ; les deux italiennes prenant les deux réfugiés sous leur aile.

Le pays aux longs nuages est un joli roman sur l'entraide et la sororité. Ces trois femmes ne se connaissent pas et pourtant, elles ne vont pas hésiter à s'aider et à se faire confiance. Elles ont un caractère bien différent mais leur trio trouve son fonctionnement et elles arrivent ainsi à redonner vie au restaurant de Nebbe. Si la relation entre elles est jolie à découvrir, je ne me suis pas attachée particulièrement à elles. Je pense qu'elles ont manqué légèrement de profondeur pour que je puisse réellement les apprécier. de même, la plume de l'autrice ne m'a pas spécialement émue.

Finalement, je crois que ce que j'ai le plus aimé dans cette lecture, c'est la passion pour la cuisine que partagent les personnages. J'ai adoré tous les passages où elles cuisinent ensemble, où le fait d'éplucher des légumes ou de faire mijoter une sauce, leur fait ressentir d'intenses émotions. Adorant moi-même cuisiner, tous ces passages m'ont parlé.

En résumé, le pays aux longs nuages a été une lecture agréable sans pour autant qu'elle soit une lecture marquante.
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Une bonne découverte.

La rencontre de trois personnages au passé bien compliqué, des personnages attachants, émouvants, et très intéressants, qui sont très bien dépeints, dans un paysage italien des plus charmants.

Avec ça un récit sur fond avec des thématiques assez sensibles et difficiles à aborder comme l'immigration, la guerre, ...mais c'est fait tout en finesse, pas de pathos, de surenchère, ou d'excès.

Tout est dépeint avec subtilité, avec un récit plaisant à lire, une plume efficace, qui n'innove pas le genre (que ce soit dans la syntaxe à proprement parler ou dans la narration) mais qui arrive à nous faire ressentir toute une panel d'émotions.

Malgré toutes les qualités de ce roman, je n'ai pourtant pas adoré, il me manquait le petit truc en plus, qui le rendrait mémorable. Et c'est finalement une bonne lecture, comme on pourrait en trouver bien d'autre, mais sans plus.
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Un titre surprenant et poétique car pour moi, l'Italie est un pays sans nuages au beau ciel bleu mais le destin de nos trois héroïnes avec ses difficultés, ses peines s'apparente à ces nuages.
J'ai particulièrement aimé la symbolique de la cuisine qui réunit ces trois femmes courageuses. Je me souviens d'un film où des femmes dans un camp de concentration décident d'écrire chacune une page testament. Elles sont là à réfléchir lorsque l'une d'elles, la plus timide, sans hésiter remplit la première page. Les autres découvrent qu'elle a écrit une recette de cuisine, la recette préférée de sa famille qu'elle tenait de sa propre mère.
Il est vrai que nourrir, acte indispensable à la vie est un acte d'amour. Cela transparaît également dans ce roman. On le ressent à travers l'évocation des recettes et des odeurs.
Même si les pages de la traversée de la Méditerranée sont bouleversantes et très réalistes, la force de ce livre reste son écriture très poétique.
Les personnages masculins sont peu apparents. C'est une histoire de femmes, courageuses, obstinées.
J'ai trouvé cette lecture très agréable mais pas vraiment un coup de coeur.
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C'est un "feel good book" qui raconte le croisement des chemins entre une Syrienne et une Italienne, les deux sont à leur manière en fuite et trouvent un havre de paix chez une vieille femme un peu revêche. A travers la cuisine, elles vont toutes les trois faire le deuil de leur passé pour renaître à la vie. Les ficelles sont un peu grosses et les personnages manquent de nuance, je dirais que c'est dans la même veine que La Tresse : une lecture facile (accessible dès l'adolescence) et efficace, qui ne laisse pas un souvenir impérissable mais qui rappelle qu'un nouveau départ est toujours possible.
Lien : HTTPS://yaourtlivres.canalbl..
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