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Critique de Colchik
Caryl Férey est présenté, par ses éditeurs, "comme l'un des espoirs confirmés du thriller français". La lecture de Haka ne m'a pas persuadée que cet espoir était fondé.
le style de Caryl Férey est indigeste. Il surcharge ses phrases d'images, de métaphores, de tournures qui se veulent originales au point que l'on ne peut que crier pitié au bout de quelques pages. Parfois, les tournures de phrase sont approximatives (effet voulu ?) et les mots déviés de leur sens premier. Au sourire succède l'agacement, et à l'agacement succède la lassitude.
Comme le style, l'intrigue est surchargée : les morts violentes s'enchaînent, aussi bien perpétrées par les policiers que par ceux qu'ils sont chargés de traquer. À la fin du livre, il ne reste aucun survivant, d'un côté comme de l'autre ! Les cadavres sont mutilés, profanés, déchiquetés dans une accélération de l'horrible où se mêlent psychoses, perversions, dépravations, cannibalisme et ésotérisme, le tout saupoudré de cocaïne et de filtres chamaniques hallucinogènes. On dirait que Caryl Férey a trouvé le recette du thriller dans un paquet de chips à la mescaline. Que reste-t-il de son histoire maorie ? Une bouillabaisse indigeste.
le style de Caryl Férey est indigeste. Il surcharge ses phrases d'images, de métaphores, de tournures qui se veulent originales au point que l'on ne peut que crier pitié au bout de quelques pages. Parfois, les tournures de phrase sont approximatives (effet voulu ?) et les mots déviés de leur sens premier. Au sourire succède l'agacement, et à l'agacement succède la lassitude.
Comme le style, l'intrigue est surchargée : les morts violentes s'enchaînent, aussi bien perpétrées par les policiers que par ceux qu'ils sont chargés de traquer. À la fin du livre, il ne reste aucun survivant, d'un côté comme de l'autre ! Les cadavres sont mutilés, profanés, déchiquetés dans une accélération de l'horrible où se mêlent psychoses, perversions, dépravations, cannibalisme et ésotérisme, le tout saupoudré de cocaïne et de filtres chamaniques hallucinogènes. On dirait que Caryl Férey a trouvé le recette du thriller dans un paquet de chips à la mescaline. Que reste-t-il de son histoire maorie ? Une bouillabaisse indigeste.
