AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 674 notes
Le gros avantage d'entamer un bouquin en ne connaissant et n'attendant, donc, absolument rien de son auteur, c'est assurément le fait que si surprise il y avait, elle ne pourrait être que bonne ! Et là, merci M'sieur Férey (apparemment aucun lien de parenté avec Léo si ce n'est une forte propension à la causticité). Intrigue prenante desservie, cerise sur le pompon, par un style incisif, percutant et lyrique ! À l'instar du Haka magistralement exécuté par les All-Blacks, ce bouquin (d)étonne par sa noirceur et son agressivité !

Haka, polar ethnique s'il en est, sorti en 1998 et révélateur d'un jeune auteur Français tombé amoureux de ce lointain pays qu'est la Nouvelle-Zélande. Férey en est à ses débuts et même si l' intrigue est loin d'être parfaite, elle promet cependant des lendemains qui chantent !

Bon, le gros, l'énorme, le monstrueux cliché qui fait bien mal pour commencer : Jack Fitzgerald , le flic désespéré et son cortège de fantômes. Il y a 25 ans de cela, Jack perd sa femme et sa fille parties se balader sur une île voisine. Une double disparition jamais élucidée à ce jour. de flic "normal", il se transforme alors en cocaïnomane averti (l'on notera l'originalité de ne pas en avoir fait un pilier de bar notoire et les piliers, en NZ, enfin j'me comprends...) trainant son désespoir et sa fureur dans un boulot qui le raccroche encore à la vie. Métis d'origine Maorie, il est taillé comme un Jonah Lomu de la grande époque. Psychologiquement ? Mel Gibson dans l'Arme Fatale numéro un ! Toujours partant pour massacrer du malfrat, bousiller du vilain, démolir du truand, défoncer du sacripant et se défoncer le cas échéant ! À chacun son exutoire...Tous les excès sont alors permis lorsque l'on a fait de la douleur son quotidien, de la mort son espérance...
"La découverte, sur une plage, du cadavre d'une jeune fille au sexe scalpé ravive l'enfer des supputations et des hypothèses exacerbées par le chagrin." Les cadavres s'accumulent. Jack est sur la brèche , assisté par Ann Waitura, une jeune et brillante criminologue présentant bien d'autres atouts...
Violent, glauque, sombre, sordide, lugubre ...Voici quelques adjectifs s'imposant d'eux-mêmes à la lecture de ce thriller . L'intrigue est plutôt bien tenue. La trame cohérente. Férey impose facilement son histoire et son style. Tantôt désabusé, tantôt lyrique, l'auteur nous gratifie, à l'envie, de fort belles envolées poétiques. Certaines éblouissantes, d'autres beaucoup plus convenues. Il est vrai qu'à trop vouloir en faire, une légère sensation de saturation stylistique pourrait poindre le bout de son vilain nez des les premières pages tant l'auteur use et abuse de métaphores, son imagerie semblant sans limite. Personnellement , j'ai apprécié ces moments emplis de grâce venant toujours contrebalancer un récit s'enfonçant toujours un peu plus dans les ténèbres. Affaire de gouts (ou d'égout :)). Ça passe ou ça casse.
La Nouvelle-Zélande semble être un pays sauvage où les traditions perdurent. Les personnages sont à son image. Des personnalités puissantes, torturées, ancrées dans un passé culturel omniprésent. Ces informations sont des plus intéressantes même si elles se trouvent être distillées avec parcimonie. J'aurais aimé en apprendre beaucoup plus sur ces îles lointaines. Excepté de rares clins d'oeil aux sports emblématiques que sont le rugby et la voile, peu ou prou d'infos à se mettre sous la dent et c'est là le petit bémol de ce terrifiant roman ! Ça bastonne à tout va ! Les fausses pistes s'enchainent comme de bien entendu ! Les cadavres s'amoncellent sur fonds d'enquête folklorique et personnelle. Férey aura su capter mon attention, éveiller ma curiosité et me baffer dans les grandes largeurs en m'incitant fortement à aller découvrir ses autres polars que sont Utu et Zulu ! Et que dire du final... dantesque ! Certains trouveront cela un peu too much. C'est compréhensible, le livre n'étant qu'une longue rafale de macchabées, l'épilogue pouvant représenter l'essai de trop, la surenchère inutile. Cependant, encore une fois, tout se tient et le final ne fait pas exception ! Essai transformé !

Si une plongée au coeur des ténèbres Néo-Zélandaises vous tente, Haka s'offre à vous telle une danse ancestrale envoutante aussi belle que vénéneuse...
Commenter  J’apprécie          650

Jack Fitzgerald, d'origine Maorie, capitaine de la police d'Auckland, traine son lot de misères depuis que sa femme et sa petite fille ont disparu mystérieusement il y a 25 ans. Malgré une enquête acharnée, il n'a, aujourd'hui, aucune trace d'elles. Aussi se raccroche-t-il, autant que faire se peut, à son boulot. Et c'est dans une bien sombre affaire qu'il va se plonger. En effet, le corps d'une jeune Polynésienne a été retrouvé au petit matin, à Devonport, sur l'île du Nord. Étranglée, le pubis découpé, le clitoris sectionné. Étant donné que ce meurtre sordide ressemble de près à celui d'une autre Polynésienne, Irène Nawalu, survenu il a 5 ans sur l'île du Sud, le procureur Hickok a appelé en renfort Ann Waitura. Cette spécialiste en criminologie a, en effet, fait sa thèse sur l'affaire Nawalu. Une situation qui est loin de ravir ce flic taciturne et désabusé...

Deux meurtres des plus sordides sur de jeunes Polynésiennes, à cinq années d'intervalle, peuvent-ils être l'oeuvre de la même personne ? C'est ce que vont tenter de résoudre Jack Fitzgerald et Ann Waitura, criminologue venue en renfort. Une enquête qui va les conduire dans les bas-fonds de l'horreur. Ce roman policier, d'une véritable noirceur, ne nous laisse aucun répit. Pas l'once d'une infime lueur d'espoir et ce, jusqu'au final explosif, parfaitement cohérent. Si côté personnage, l'auteur ne fait pas dans la grande originalité avec ce flic meurtri, au lourd passé et un brin borderline, il réussit par contre à nous embarquer en Nouvelle-Zélande, pays aux us et coutumes encore bien implantés. Autre point fort: sa plume. Tout à la fois racée, poétique, cinglante, noire. Maîtrisé de bout en bout, un roman violent, très sombre mais captivant.
Commenter  J’apprécie          645
Le corps d'une femme est retrouvée sur une plage de la baie d'Auraki en Nouvelle Zélande. le capitaine de police Jack Fitzgerald fait les premières constatations. Elle a été violée, étranglée et a le pubis scalpé. C'est la deuxième victime du même psychopathe à cinq ans d'intervalle. La psychopathologue Ann Waitura, experte en criminologie de vingt-quatre ans, rejoint l'équipe qui va mener l'enquête…
« Haka » est un polar qui conduit le lecteur crescendo vers l'indicible horreur. Au-delà de tout ce que l'on peut imaginer, Caryl Férey nous entraine dans une spirale mêlant traditions Maori, déviances sexuelles, folies meurtrières. le style complètement déjanté de l'auteur, à la limite de la folie scripturaire, participe pleinement aux atrocités qui composent cette histoire. La fin détrompe toutes les hypothèses, même les plus invraisemblables.
« Haka » est un polar qui transcende le genre.
Editions Gallimard, Folio, 435 pages.
Commenter  J’apprécie          480
Crispant, le roman honore le genre “thriller”et je ferai bien de prendre une tisane relaxante. Ce que Caryl “Ferey” bien de faire aussi. Je l'ai senti un peu tendu tout au long du récit, tout en maitrisant son art, jusqu'à ce qu'il craque avec un final qui prête à rire “jaunement” tellement il est expédié.

Mais bon, le pragmatique trouvera toutes les réponses aux questions posées. Même si le cartésien se demandera comment on peut marcher avec une balle dans le ventre et un coup de poignard enfoncé jusqu'à la garde dans la cuisse. Mais je n'ai pas envie de tenter l'expérience.

D'un point de vue philosophique le thriller illustre très clairement deux des quatre vertus cardinales: le courage et la justice. Quant à la sagesse et la prudence, elles ne rentrent pas dans le cadre du récit où l'action précède souvent la réflexion. Ce qui n'est pas pour me déplaire dans la mesure où un rythme soutenu est la règle dans ce genre littéraire.

Ainsi peut-on définir le portrait du héros Jack Fitzgerald: le type impulsif et violent mais généreux dans l'effort et au service de la justice même si elle est parfois expéditive. Ce qui n'est pas non plus pour me déplaire dans la fiction.

Les histoires de flics désabusés ne se comptent plus, par contre des histoires de flics maoris, si!
La grande réussite du roman est son immersion dans un pays aux traditions très fortes. Des tribus cannibales à nos jours on pourrait penser que c'était il y a longtemps mais le récit nous amène à réviser cette position.
Amateur de roman ethnologique à la Arthur Upfield, j'ai découvert avec intérêt quelques légendes et coutumes . Un bon point et mêm un gros plus surtout quand ces apparentes digressions finissent par servir l'intrigue.
Malgré une réserve pour la fin, je “Ferey” bien de revenir à cet auteur.
Commenter  J’apprécie          360
Un style, une plume, un univers unique.
Si vous avez le coeur bien accroché, plongez tête la première dans ce sombre polar ethnique.
A la croisée des mondes modernes et ancestraux, une histoire à couper le souffle, d'une violence inouïe ayant pour cadre la Nouvelle-Zélande.
Ce qui frappe au premier abord, c'est le style de l'auteur, à la fois cru et lyrique. Et c'est l'une des grandes forces de ce polar épique.
Férey prête des sentiments aux choses, au temps, aux paysages, dans des envolées stylistiques qui peuvent déstabiliser au début. Mais une fois le style apprivoisé, quel bonheur ! Ça crée une ambiance unique qui contrebalance avec le sordide des situations.
Car l'auteur va au bout de tout, dans le style et dans la surenchère et c'est la seule petite critique que je formulerais. Un peu too much à quelques moments, mais en même temps, Férey est allé au bout de sa logique.
Une histoire hallucinante pour des personnages hallucinés.
Une vraie plume pour une histoire marquante et mémorable.
Très fortement conseillé aux amateurs de romans noirs qui ont les nerfs solides.
Commenter  J’apprécie          330
Ceux qui me connaissent bien savent que j'affectionne tout particulièrement le ptit Frenchie qu'est Caryl Férey : ses thrillers de l'autre bout du monde (Argentine, Afrique du Sud) m'embarquent à chaque fois. Caryl Férey a cela de particulier que ses thrillers évoquent systématiquement les problèmes de fond du pays dans lequel il ancre ses histoires : pauvreté, exclusion, oppression des minorités locales, gangrène qu'est la corruption, manipulation d'état…C'est ce que j'aime tant dans son style : cette capacité à aller au-delà de l'exercice de genre et transcender tous les styles : roman politique, sociologique, thriller, tout cela à la fois.
Haka est un de ces premiers thrillers et pour le coup, nous voilà embarqués en Nouvelle Zélande, pays des gros balèzes que sont les all Blacks, des Maoris et des grandes étendues vertes, pays de Peter Jackson et du Seigneur des anneaux (ok là je divague). Revenons à nos moutons néo-zélandais. Comme à chaque fois, on ne va pas y couper, son héros est un anti-héros par excellence (et là on atteint le sommet en matière de flic borderline) : Jack Fitzgerald est un métis écossais et maori, hanté par la disparition 25 ans plus tôt de sa belle et lumineuse épouse et de leur adorable petite fille. du coup, voilà 25 ans qu'il erre sur les trottoirs d'Auckland à leur recherche, fracasse le crâne de quelques délinquants par ci par là pour se défouler (quoi de plus normal), snife de la coke et n'a quasiment pas d'amis. Peu apprécié de sa hiérarchie, celle-ci le tolère parce que figurez-vous, il est le meilleur limier de la police d'Auckland. Bref, si on passe ces « légers » travers (et soyons honnêtes, ce cliché du flic/pas flic, mi voyou mi justicier), Jack Fitzgerald mérite qu'on s'y attarde car l'affaire dont il a la charge est gore à souhait : on retrouve le corps d'une jeune maori dont le clitoris a été scalpé, voilà c'est dit. Cette affaire faisant écho à une affaire plus ancienne comprenant la même victimologie, notre héros se retrouve baby-sitter d'une profileuse, belle plante aussi mystérieuse que sérieuse, sexy à souhait, qui derrière ses apparences froides et distantes cache de profondes blessures ; tout un programme. Alors, rituels maoris ayant dégénéré ou meurtre crapuleux ? C'est tout l'enjeu de cette enquête qui va nous amener à brasser les pires fonds vaseux de l'âme humaine. Un conseil : âme sensible s'abstenir, l'hémoglobine n'étant jamais loin. Et puis Caryl Férey n'y va pas avec le dos de la cuillère côté détails sanglants donc rassasiez-vous avant d'entamer la lecture d'Haka.
Dire qu'Haka est le meilleur roman de Caryl Férey, non je ne peux m'y résoudre : Zulu et Mapuche le détrônent amplement. Néanmoins, je n'ai pas goûté mon plaisir (et oui on peut éprouver du plaisir à lire ce type d'ouvrage, je sais c'est étrange, peut-être faudrait-il consulter :)). Mais l'enquête est suffisamment tortueuse et traitée efficacement pour recommander ce thriller. Sans aller au fond des choses en matière de critique du système néo-zélandais (notamment sa manière de gérer les Maoris), on a quand même un bon aperçu de la condition de vie de ces populations natives qui tout comme les Aborigènes et les Indiens d'Amérique, subissent exclusion, alcoolisme, pauvreté et donc – CQFD - du ressentiment.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
Commenter  J’apprécie          290
Violence, sang, sexe, drogue et mort... Jack Fitzgerald n'est épargné par rien !
La dédicace de Caryl Férey obtenue au quai des polars millésime 2008 aurait dû tirer la sonnette d'alarme de ma résistance au chaos....

"Haka" ou la danse de la mort... Bon trip ! Amitié Caryl Férey
Et bien oui je suis déçue, oui déçue... J'aurais souhaité moins de violences, moins de morts... Oui et puis là je trouve que trop c'est trop ... à la limite de la vraisemblance et donc ça me gène ...
Je deviens peut être trop sensible, je ne sais pas, pourtant des polars noirs j'en ai lu quand même pas mal et je les ai pour la plupart apprécié alors ...Je crois que ce qui me gène c'est quand la crédibilité de l'histoire est remise en cause ...
En fait j'ai trouvé pas mal d'invraisemblances et une escalade dans les évènements qui selon moi n'était pas utile dans le déroulement des enquêtes que mène Jack Fitzgerald, le flic maorie, à la carrure forte et d'un charisme fou.
La plume de Férey est alerte et agréable mais voilà, ça part en vrille et c'est comme un mauvais trip, un très, très mauvais trip...
Pourtant Jack Fitzgerald est un sacré policier, un personnage fort au sens propre comme au figuré ! Bon d'accord pas tant que ça, car il traîne une sale histoire qui lui ôte toute objectivité ...
J'aurais préféré un peu de douceur, un peu plus d'humanité... J'aurais aimé qu'il y ait un soupçon d'espoir même tout petit ...

Mais non il n'y en a pas ! La Mort est la grande gagnante sur toute la ligne de cocaïne !
Un point positif tout de même l'écriture qui fonctionne très bien dans les descriptions des scènes de bagarres et aussi des courses poursuites !!! Comme un bon film d'action ! Et des descriptions de lieux très visuelles très cinématographiques !
De plus il est dommage que les traditions Néo Zélandaises ne soient pas davantage expliquées...
Bref, je ne sais pas si je change avec le temps et si je supporte moins tous ces délires de sang et de mort ....
Je verrais donc pour la suite de la découverte de cet écrivain avec peut être "Zulu" qui non seulement à remporté pas mal de prix, mais dresse un portrait cinglant d'un pays que je souhaiterais connaître plus : l'Afrique du Sud !
Alors à vous de voir pour le trip de "Haka" mais attention à vous, âmes sensibles, ne rentrez pas dans cette danse macabre sans cet avertissement !
Vous aimerez peut-être:
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          194
Un drame antique, une tragédie grecque... Ce sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit en refermant ce 3ème roman de Caryl Férey. Troisième roman dans sa biographie - Haka, 1998 - et troisième livre que je lis de lui.
Je ne reviendrais pas sur les tenants et aboutissants de ce sombre polar noir à la sauce Néo-zélandaise, very spicy, ce serait gâcher le plaisir de découverte des futurs lecteurs. Et puis, il faut être honnête, comment décrire cette chaotique enquête énervée sans spoiler quoi que ce soit ?
J'ai commencé cette enquête par la fin... C'est à dire que j'ai lu l'opus qui suit en premier, Utu. (voir ma critique)
Et je dois dire que j'étais entrée sans mal dans cette sombre quête, cueillie comme une fleur par Férey et son personnage de flic marginal et écorché vif, et j'étais impatiente de désembrouiller cette glauque enquête dans le milieu des Maoris.
Mais à la lecture d'Haka, j'ai peiné à être emportée par l'histoire de Jack Fitzgerald et de son éternel chagrin...
Puis, vers le milieu du livre, les faits, brumeux jusque là, prennent un peu corps et vie, puis tout s'accélère, et la fin vous tombe sur le coin de la gueule, après ce déferlement d'ultra-violence dont Férey à le secret, ces scènes d'actions incroyablement denses et tendues, c'est ce que je préfère depuis Zulu.
Je vois bien Caryl Férey en scénariste... Malheureusement, ce ne fut pas le cas sur Zulu, qui fut sabré et tronqué d'une façon atroce. Caryl Férey, beau joueur, dit à propos de ce film : "C'est une histoire différente du livre..." Dommage que les producteurs ne lui laissent pas carte blanche.
Je suis impatiente de lire un autre roman de Férey, mais j'attends quelque chose d'un peu différent, car en ce qui me concerne, la recette a perdu un peu de sa saveur. Ceci dit, j'avais pris ses ouvrages "à rebours". Je gage que les romans récents doivent égaler Zulu. J'espère qu'il ne me décevra pas.
Commenter  J’apprécie          180

Un policier un peu original puisqu'il se déroule en Nouvelle-Zélande et traite des rites maoris . Ce qui change un peu ,il faut l'avouer ! Par contre je suis un peu partagée : si j'ai aimé le style ,l'histoire de base et les personnages ,je suis beaucoup moins enthousiasmée par cette fin ,que je trouve un peu invraisemblable....il faudrait que je compte le nombre de morts car j'en ai rarement vu autant ! Mais je suis bien tenté par la lecture de Zulu quand même !
Commenter  J’apprécie          170
Caryl Férey a une plume poétique, lyrique à souhait et pas mièvre. J'aime sa manière plutôt originale de glisser de jolies métaphores dans des situations d'un noir absolu… et puisqu'il n'en fait pas un usage diarrhéique, leur justesse est désarmante.
Il aborde des sujets aussi lourds qu'insoutenables avec beaucoup de finesse. Il exploite ces thèmes en fin psychologue et sans jamais tomber dans l'analyse psycho-médicale à deux balles,

J'ai particulièrement apprécié un élément inattendu : Il décime tous les personnages… l'un après l'autre, tous zigouillés, abattus, exécutés !!!
Mais il ne se contente pas de les buter tout simplement… il redouble de créativité pour leur fournir à chacun un trépas spectaculaire… (à la destination finale… à la Tarantino…)

Définitivement un thriller cinglant et délicieusement sanglant…


Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (1393) Voir plus




{* *}