Un polar comme un uppercut...Cru, excessif, violent, lyrique....
"Too much", c'est une évidence.
Trop de morts, trop de bagarres, trop de rails de coke et trop de sexes scalpés, mais malgré tous ces défauts, malgré le poncif du héros recru de tourments, cédant à sa part d'ombre et virant lonesome bad boy, on ne peut s'empêcher de saluer le panache de ce polar hystérique et fiévreux.
La Nouvelle Zélande, ses paysages pour surfeurs blonds et ses rites pour sorciers cannibales; le massacre comme seule issue à une intrigue saturée de violence; le sexe comme on se noie, la mer comme on on s'étreint; tout le livre malgré une saturation de bruit et de fureur est un frénétique
HAKA hurlé à la face du lecteur.
On peut détester. On peut aussi capituler et avouer une certaine fascination.
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