L'humilité du haïku va plus haut que la Cordillère.
Infime et bavard, il se fait l'ADN d'un monde sans témoin où rien ne bouge parce que tout y bouge dans une invisible harmonie.
Tout ce qui est hors de soi-même est chance d'une amitié.
Saisir la trace du temps sans en ralentir l'écoulement, c'est une des tentatives du haïku, si j'ai bien compris les suggestions des maîtres du genre.
L'hiver dénude l'âme comme l'été le corps.