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Critique de jeunejane


" L'étranger" d'Albert Camus en bande dessinée. Il fallait le faire.
Jacques Ferrandez a très bien rendu la distance que vit Meursault par rapport à sa vie, par rapport aux faits qu'il vit. En lisant la bande dessinée, je le vois comme un homme qui ne s'est pas encore éveillé aux sentiments, comme un homme qui doit encore goûter à la vie.
Quand j'ai lu le roman, je l'ai ressenti comme un homme étranger à sa vie.
Quand j'ai lu le roman, c'était sa particularité : un homme que rien ne semble atteindre, qui ne semble pas avoir d'opinion bien particulière, qui semble insensible aux sentiments de sa petite amie.
L'album se présente en deux parties. La vie depuis l'enterrement de la maman jusqu'à l'assassinat de l'arabe qui en voulait en vérité à l'ami de Meursault.
La deuxième commence à l'arrestation jusqu'à sa condamnation et ses pensées en prison.
Un moment que j'ai apprécié parmi d'autres , c'est pendant le procès où on revoit une scène du Schpountz joué par Fernandel , moment où l'acteur prononce des phrases terribles sur la condamnation à mort et ce, sur différents tons. Ce moment revient pendant le procès avec un Fernandel hilare.
L'auteur connaît la pensée de l'écrivain même si en lisant le roman, c'est difficile de traduire les réflexions de Camus en bande dessinée.
Les illustrations de la ville d'Alger, des alentours, des personnages sont magnifiques. Ce sont de vrais tableaux.
Encore une chose, que de gouttes de sueur perlent sur les faces des personnages pour exprimer la sueur sous la chaleur, l'angoisse, la colère...
Une très belle découverte .


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