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sur 377 notes
♫Tu partiras mamie, c'est de ton âge
Et tu seras parmi les tiens au sein des nuages
Tu partiras mamie, t'as bien raison
Loin de l'ennui, loin de la pluie, loin des saisons♫
-Boulevard des Airs- 2018 -
---♪---♫---🌊---🌹---🌊---♫---♪---
D'un Projet de Loi, nous voilà Prévenus
Tout condamné ......Il n'y a pas d'issue
Aujourd'hui, on n'a plus le droit...
ou peut-être hier je ne sais pas !!?
Absurdité de l'Homme et de la Vie en général,
Celle-ci menant toujours à une fin tragique.
Ne prenez pas le deuil, c'est elle qui me l'a dit
Tout n'est que poussière dans le vent
Sans foi, mais tout en convictions souvent tu nous diras
Je ne crois que ce que je voie
Alors hier on a semé tes cendres à St Jean le Thomas
On dit jamais assez qu'on s'aime à ceux qu'on sème
Ainsi soit-il ou Incipit pretexte à te dire on t'aime Mamie...🌹

Merci de votre compréhension
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Certes, j'avais déjà lu "L'étranger" de Camus et l'avais même relu plus tard car la première fois, étant peut-être trop jeune, j'étais passée à côté et ne l'avais pas compris. Aussi, lorsque j'ai vu cette bande-dessinée qui était sur la table de ma tante hier, je n'ai pu résister à l'idée de m'y replonger dedans, une fois encore, mais sous un angle différent cette fois-ci.

J'ai été frappée et surtout admirative par la beauté des illustrations et la retranscription en bande-dessinée de l'oeuvre d'Albert Camus (c'était loin d'être un pari réussi d'avance et pourtant Jacques Ferrandez l'a remporté haut la main). C'est toujours délicat d'adapter un texte de littérature en bande-dessinée, surtout lorsqu'on s'attaque à un texte d'une telle renommée mais là, j'avoue que j'ai été bluffée ! le lecteur suit ainsi le parcours de Meursault, du jour où il apprend la mort de sa mère (et pour laquelle il ne versera pas une larme, chose qui lui sera plus tard reproché lors du procès), jusqu'à sa condamnation à mort pour avoir abattu de cinq coups de pistolets un arable en voulant prendre la défense de son ami Sintès.

Un ouvrage qui nous plonge sur le sens que nous devons donner à nos vies, sur la justice des hommes et de celle de Dieu pour ne citer que cela car l'ouvrage de Camus est bien plus encore mais cela, je n'ai pas besoin de vous le dire. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette adaptation car je vous garantis que vous ne serez pas déçus !
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Un grand merci à Asphodèle pour ce beau cadeau. Camus fait partie de mon Panthéon littéraire. Et L'Etranger est une oeuvre que j'apprécie beaucoup. Jacques Ferrandez lui rend hommage avec cette bande dessinée qui s'apparente plus à un roman graphique à mon sens. le texte est respecté à la lettre et le dessin est fabuleux. En effet, nous avons les belles couleurs chaudes d'Alger et, surtout, un décor qui restitue l'ambiance de l'époque. S'attaquer à une telle oeuvre pour la mettre en BD est presque un challenge. En effet, si vous vous souvenez, Meursault n'est décrit qu'à travers des aspects psychologiques. D'où la difficulté... Chaque lecteur a pu se créer sa propre image de ce personnage et nous l'apporter ainsi sur un plateau aurait pu desservir l'album. Pourtant, il n'en est rien de mon côté et je trouve judicieux d'avoir prêté à Meursault les traits d'Albert Camus lui-même.

Cette adaptation est un bon moyen pour faire connaître le texte original.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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" L'étranger" d'Albert Camus en bande dessinée. Il fallait le faire.
Jacques Ferrandez a très bien rendu la distance que vit Meursault par rapport à sa vie, par rapport aux faits qu'il vit. En lisant la bande dessinée, je le vois comme un homme qui ne s'est pas encore éveillé aux sentiments, comme un homme qui doit encore goûter à la vie.
Quand j'ai lu le roman, je l'ai ressenti comme un homme étranger à sa vie.
Quand j'ai lu le roman, c'était sa particularité : un homme que rien ne semble atteindre, qui ne semble pas avoir d'opinion bien particulière, qui semble insensible aux sentiments de sa petite amie.
L'album se présente en deux parties. La vie depuis l'enterrement de la maman jusqu'à l'assassinat de l'arabe qui en voulait en vérité à l'ami de Meursault.
La deuxième commence à l'arrestation jusqu'à sa condamnation et ses pensées en prison.
Un moment que j'ai apprécié parmi d'autres , c'est pendant le procès où on revoit une scène du Schpountz joué par Fernandel , moment où l'acteur prononce des phrases terribles sur la condamnation à mort et ce, sur différents tons. Ce moment revient pendant le procès avec un Fernandel hilare.
L'auteur connaît la pensée de l'écrivain même si en lisant le roman, c'est difficile de traduire les réflexions de Camus en bande dessinée.
Les illustrations de la ville d'Alger, des alentours, des personnages sont magnifiques. Ce sont de vrais tableaux.
Encore une chose, que de gouttes de sueur perlent sur les faces des personnages pour exprimer la sueur sous la chaleur, l'angoisse, la colère...
Une très belle découverte .


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L'Étranger d'Albert Camus est une oeuvre concise et puissante qui continue de résonner en moi longtemps après sa lecture. L'adapter en roman graphique était une gageure, sans doute parce que les mots de Camus ont une force suggestive incroyable et qu'y poser des images pourrait dénaturer l'intention du texte.
Camus appartient à mon panthéon littéraire. Aussi je suis allé sur la pointe des pieds vers cette adaptation...
Autant vous avouer tout de suite que j'ai été subjugué par la réalisation de Jacques Ferrandez qui rend ici un magnifique hommage autant à l'écrivain qu'à l'une de ses oeuvres emblématiques.
Les dialogues et la voix-off respectent le texte tandis que les dessins traduisent l'intensité du propos.
La dimension solaire chère à Camus courent sur les pages, c'est la lumière accablante de Marengo ou d'Alger, c'est l'amour de Marie Cardona, la sensualité de ses gestes, la plage, le soleil ardent qui pèse sur un après-midi ordinaire, son reflet tranchant sur la lame blanche d'un couteau...
Le narrateur, Meursault, a un visage, des gestes, côtoie d'autres personnages qu'on reconnaît aussitôt, mais il continue pas moins à tenir à distance sa vie, à lui être étranger comme s'il était indifférent à tout et c'est magnifiquement rendu. le regard des autres aussi, leur jugements, le condamnant par avance, le procès, l'attente après...
On pourrait même trouver à Meursault une ressemblance avec la beauté fulgurante et révoltée de James Dean, tout droit sorti d'À l'est d'Éden...
La vie est là, se faufilant parmi les tranches du récit, ordinaire et nonchalante, elle passe comme un film que l'on revoit, des scènes quotidiennes de la rue se succèdent, Meursault les traverse, fragile et rebelle.
Tiens, à propos de film, l'extrait du film que sont allés voir au cinéma Meursault et sa fiancée, le Schpountz, est un pur bonheur, permettant de visionner un Fernandel criant d'authenticité, récitant un article du code civil, « Tout condamné à mort aura la tête tranchée », jouant sur les sentiments les plus divers que cette phrase inspire au personnage. Un régal !
C'est un mélange de clair-obscur subtilement dosé, où parfois le texte s'esquive, vient alors la force saisissante des images dans cette machination implacable, kafkaïenne qui avance vers le dénouement. Ici la force magistrale de l'album ne trahit en rien l'oscillation entre réalité et hallucination, rêve et cauchemar, continuant d'instiller dans l'esprit du lecteur cette dose de doute qui brouille les pistes comme dans le récit original.
Le rendu final est impressionnant.
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Un télégramme de l'asile de Marengo l'a averti brutalement que sa mère venait de mourir. Etait-ce hier? Ou aujourd'hui? Dans le car qui le conduit vers Marengo, la chaleur est écrasante, le soleil éblouissant et brûlant. A peine arrivé à destination, le directeur de l'asile, qui a demandé à le voir, le reçoit dans son bureau. Très peu bavard sur les liens qui les unissaient, Meursault ne se dévoile guère. le directeur le conduit à la morgue où la défunte repose. L'enterrement aura lieu le lendemain matin. Cela lui laissera le temps de veiller la disparue. le concierge lui propose alors d'ouvrir le cercueil mais le jeune homme refuse. Il veille ainsi toute la nuit, fumant et buvant du café, interrompu par les autres pensionnaires. le lendemain, la chaleur est de plus en plus pesante. le cortège, Meursault en tête, accompagne une dernière fois la défunte. Surpris d'apprendre que celle-ci s'était très liée avec un homme, il accepte que le vieillard les accompagne, sans avoir demandé un quelconque renseignement sur les années que sa mère venait de passer en ces lieux. Seule la chaleur oppressante semble l'incommoder...
De retour à Alger, il fait aussitôt la rencontre de Marie qu'il n'avait pas vue depuis longtemps. Les deux jeunes, insouciants, prennent des bains, vont au cinéma et passent la nuit ensemble...

Jacques Ferrandez nous dépeint Meursault, un homme qu'aucun sentiment ne semble habiter, tant il est indifférent à tout ce qu'il vit ou ce qu'il est. Incapable de trancher dans telle ou telle décision, jusqu'à ne pas savoir s'il aime Marie ou non, ce jeune homme se laisse bercer par la vie, subit les moments tels qu'ils se présentent et ne semble pas se poser de questions. A la mort de sa mère, il ne saura répondre s'il l'aimait ou pas, allant jusqu'à ne pas savoir son âge. Et c'est bien cette indifférence et cette insensibilité qui seront montrées du doigt. Les magistrats iront même jusqu'à juger une toute autre histoire que celle que l'on lui reprochera. On sent véritablement l'oeuvre de Camus respirer dans cet album, l'auteur allant jusqu'à garder le texte originel. Ce qui frappe au premier abord, c'est véritablement ce soleil pesant et éblouissant, personnage à part entière qui semble accabler et alourdir tout mouvement. Jacques Ferrandez réussit parfaitement à nous baigner dans cette atmosphère, jouant sur les ombres et utilisant des couleurs très "ensoleillées". La mise en page est dynamique, la voix-off est accrocheuse et Alger mise en beauté.

Croisez la route de L'étranger...
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Relecture curieuse, minutieuse, avec de longs arrêts sur image, nourrie d' un entretien en tête à tête avec Jacques Ferrandez, où nous avons échangé quelques souvenirs, de sa conférence « Dessiner Camus » et de sa participation à la table ronde animée par les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus, à l'occasion du Salon des « Carnets de voyage » organisé à Lourmarin les 24 et 25 mars 2018.
Des détails mis en exergue comme cette devanture d'entrepôt à l'enseigne « Vidal- Manegat et Cie, » célèbre manufacture de toile pour stores, bâches, qui fabriquait également les tentes (guitounes) et parasols bigarrés qui fleurissaient sur les plages algériennes , cet autobus incarnat , conforme à celui qui desservait la ligne Alger,St- Eugène, Kouba, Marengo,Cherchell, le corbillard hippomobile, le port d'Alger la Blanche ...et Meursault qui ressemble un peu à James Dean, fragile et rebelle (alors que Jacques Cormery emprunte son physique romantique à Gérard Philippe).

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Très belle adaptation de l'oeuvre d'Albert Camus. Tout a été dit, ou presque, sur ce roman.
« L'Étranger, c'est l'histoire d'un homme condamné à mort pour n'avoir pas pleuré à l'enterrement de sa mère. » aimait à répéter Albert Camus.

L'absurdité humaine et l'intrigue étouffante sont remarquablement reconstituées.
Difficulté première : comment faire avec le long monologue de Meursault, le personnage central de L'Etranger ? Jacques Ferrandez choisit de faire dialoguer son personnage avec les autres protagonistes, mais tout en revendiquant de n'utiliser que des mots empruntés à Camus.

Les dessins, sous forme d'aquarelles lumineuses, sont magnifiques et restituent élégamment des paysages écrasés de chaleur ; les couleurs sont évidemment importantes puisqu'elles traduisent la lumière. Les paysages et décors sont précis et les personnages expressifs. L'ensemble est porté par le texte. Jacques Ferrandez a superbement su raconter, sous une forme nouvelle, cette histoire bouleversante et la faire découvrir à ceux qui l'avait jusqu'ici ignorée.

Une belle réalisation qui donne envie de lire ou relire le roman.
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Tout le monde connaît l'étranger d'Albert Camus. En voici une transposition en bande dessinée dans une très belle édition.
Le scénario est bien sûr fidèle au roman. Même les ambiances sont parfaitement rendues. D'ailleurs une grande partie de l'ouvrage est traitée par l'image sans dialogue.
Ce n'est qu'à la fin quand Meursault s'interroge sur le sens de sa vie que le texte reprend le dessus. C'était un sacré défi de choisir ce roman pour le traiter en image. En effet, le personnage principal y est principalement décrit par sa psychologie. le pari est réussi.

La mise en page nous transmet l'ambiance. le graphisme est clair et très expressif.
Cet album est une vraie réussite et on prend un vrai plaisir à se replonger dans cet histoire. Et si cela donnait en plus l'envie de relire le roman ?
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"Aujourd'hui, maman est morte ou peut-être , hier, je ne sais plus."
C'est sur ce mots durs que débute l'oeuvre d'Albert Camus. "L'étranger" est le tout premier roman écrit par l'auteur. Il a été publié la première fois en 1942, durant la guerre. Et, c'est aujourd'hui un des romans les plus lus dans le monde.

Le personnage central est Meursault, un français d'Algérie vivant dans la ville d'Alger. Un matin, il reçoit un message lui annonçant le décès de sa mère à l'hospice dans lequel elle était installée depuis quelques temps. Il se rend sur place, la veille et assiste aux funérailles avant de rentrer chez lui.
Mais, Meursault a un comportement curieux. Comme si rien n'était arrivé, il reprend sa vie comme avant, sort, va dans des lieux très animés. Il ne semble pas attristé.

Il rencontre une jeune femme dès le lendemain. Puis, une relation s'installe et des événements vont conduire à un drame.

Cet ouvrage est une adaptation graphique du roman et c'est une très belle réussite.

Le contexte de l'Algérie française des années 1920 est très bien reproduit. Les rues, les personnages, l'atmosphère est parfaitement retranscrite, on s'y croirait presque.

Les dessins et le texte permettent de comprendre le personnage de Meursault, un homme sans aucun sentiment, ni état d'âme, un étranger à ce qui l'entoure. Il mène une vie simple, monotone sans un regard tourné vers l'avenir. Il semble subir un quotidien qui ne l'intéresse pas.

Le roman graphique est divisé en deux parties. Dans la première, l'auteur met en place le contexte et la vie de son personnage. Dans la seconde, on est propulsé après le drame.

"L'étranger" est l'histoire d'un homme étranger au monde, un homme sans émotions, qui finit par commettre l'irréparable sans rien ressentir. On assiste à son procès, à sa condamnation, en suivant son monologue intérieur tout en essayant de comprendre ce qu'il ressent au final.

J'ai beaucoup aimé cette histoire.

Le graphisme, les couleurs et les illustrations sont sublimes. On retrouve le contexte de cette période de l'histoire coloniale et la personnalité d'un homme qui n'arrive pas à donner un sens à sa vie.

Une très belle découverte !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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