AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de tiben


Le principe, dernier roman de Jérome Ferrari, le premier après son prix Goncourt, compte 160 pages.
Découpés en 4 parties - position, vitesse, énergie, temps -, il aborde la vie du physicien allemand Werner Heisenberg au travers des yeux d'un jeune étudiant philosophe.

Les deux premières parties sont bien construites et retracent bien la vie de Heisenberg. On passe de la fascination à l'incompréhension. Héros ou "pire salaup ce Werner Heisenberg"? était la question posée sur l'émission de France Inter durant le Salon du Livre à Jérome Ferrari. A la lecture de cette moitié de livre, on a vraiment du mal à répondre.

Les deux dernières parties sont plus confuses. Si Energie parle de l'après 2ème guerre mondiale et "du sort" des physiciens allemands réservé par les alliés, je n'ai pas compris l'intérêt de Temps.
Tout est beaucoup plus confus dans cette dernière partie et on ne sait pas trop ou Ferrari veut en venir. C'est dommage...

Par contre, le très gros point fort de ce livre est l'écriture. Quelle merveille! Un texte très agréable à lire avec des mots et des tournures de phrases très recherchés. Quel bonheur de lire du subjonctif passé... et pourtant quelle "facilité" de lecture
Les phrases sont mélodiques, parfois poétiques.
Au risque de me répéter, c'est vraiment un plaisir de passer un peu plus de 2h30 à lire la prose de Ferrari.

En conclusion, je dirai qu' à l'instar d'autres lecteurs, j'attendais beaucoup de ce livre dont le sujet était très intéressant. J'ai pris plaisir à le lire mais je regrette le côté confus de la deuxième partie qui me gâche au final mes belles sensations... Je n'ai donc surement pas tout compris...
C'est dommage.

Je note plutot L'écriture (méritant haut la main la moyenne) plutôt que "l'histoire"

3/5
Commenter  J’apprécie          143



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}