Je termine avec regret ce très beau roman de
Jérôme Ferrari qui avec ce « Sermon sur la chute de Rome » m'a réconcilié avec les prix décernés au début de l'Automne. Car Ferrari que je lis pour la première fois, livre un texte à la fois ambitieux mais aussi accessible me semble t‘il. A travers la destinée de jeunes gens dans un village corse qui décident de lui redonner vie en reprenant le café, tournant le dos à des études qui semblaient leur sourire, Ferrari se sert de cette histoire somme toute banale, pour démontré la naissance, l'apogée puis la fin d'un monde. D'une écriture dense, il mène son récit de façon remarquable. de Mathieu à Libero mais aussi surtout grâce à Aurélie, il donne chair et densité à ces personnages. Je me suis même autorisé à lire à voix haute certains passages tant leur musicalité et leur longueurs étaient un plaisir à lire. (Je vois déjà les moqueries, mais j'assume). Une escapade corse à la hauteur de l'ile, belle et généreuse. Et la découverte d'un brillant romancier.
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