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3,61

sur 647 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour la troisième fois, le duo Conrad et Ferri propose une nouvelle aventure d'Astérix, d'Obélix et bien sûr d'Idéfix. Ce nouveau cru se révèle franchement décevant, même si cela fait maintenait plusieurs mois qu'il reste en tête de gondole des librairies. Difficile de passer à côté…

Les dessins sont sympathiques et ressemblent beaucoup à ceux du maître Albert Uderzo. le style coloré, les paysages, les bâtiments, tout cela ressemble beaucoup à l'original. Comme dans les albums, il n'y a pas vraiment de rupture et nous voici plongés dans un univers que nous connaissons bien. Quelles déceptions doivent être notées, notamment pour ce qui concerne le visage de César qui semble ici assez curieusement dessiné. Un prospectus à l'honneur d'être transformé en dessin de pleine planche… alors qu'un dessin plus travaillé aurait davantage mérité cet honneur.

Ce n'est hélas pas le seul sujet de déception, puisqu'il faut compter avec un scénario peu inspiré et mal mis en scène. L'idée d'exploiter une course de char en Italie, sur fond d'arrangements entre sportifs, est originale mais elle peine à convaincre. La course n'est qu'un prétexte pour introduire des gags convenus et répétitifs avec une histoire qui peine à sortir des sentiers battus.

La mise en scène ne parvient pas à redresser la barre. Ainsi, l'histoire met de temps à se développer alors que certaines planches ne servent à pas grand-chose, sinon à accumuler les jeux de mots convenus sur Bifidus. le personnage en question n'étant au final qu'une caricature en concurrence avec d'autres personnages qui ne font que reproduire des stéréotypes déjà exploités. L'idée de faire porter l'intrigue par un Obélix judicieusement aidé par Astérix n'est pas neuve non plus…

Le dénouement est décevant et prévisible (le coup de la coupe est grotesque). Si la révélation de l'identité du mystérieux conducteur masqué est originale, elle suscite d'emblée des questions. Pourquoi avoir utilisé un masque alors que le personnage a davantage de potentiel ? le dernier retournement de situation n'est pas une excuse valable, tant ce passage est ridicule.

Astérix en Transitalique reste donc pour l'instant l'album le moins bien réussi des trois dernières parutions de la série principale. Dommage que la publicité ait tentée de survendre un produit qui ne valait vraiment pas tout cela. Espérons que le prochain album soit meilleur !
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Premier Astérix que je lis depuis la transition avec de nouveaux auteurs. Si le dessin est bluffant de vrai-de-vrai jusque dans les détails et référence aux autres album style petitgauloisdoigtdanslenez, j'ai trouvé que l'histoire se résumait aux jeux de mots des prénoms et échanges des personnages avec un humour pas forcément très fin ni inspiré.
Quelque part il manque une âme (ou j'ai perdu la mienne).
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On nous change l'auteur et l'illustrateur !
Qu'est ce que ça change pour nous ? (Non, je ne fais pas comme César, je ne parle pas de moi à la première personne du pluriel mais de mon fan de BD et moi).
C'est beaucoup moins drôle dans les textes, bien trop compliqué pour mon bouchon qui n'a pas compris les subtilités. Et puis, César n'a plus la tête de César ! Heureusement, nos deux héros, si.
Et Coronavirus, sur une BD de 2017 mais qui est lue en plein second confinement à un goût de "Oh non, mais on ne s'en sortira pas si même Astérix s'y met avec trois ans d'avance !". La voyante n'a pas seulement lu dans les lignes de la main d'Obelix semble t-il !
Bon vous l'aurez compris, elle ne nous a pas plu mais nous espérons que, comme dans la BD, le Coronavirus ne terminera pas sa course.
Prenez soin de vous et de ceux qui vous entourent mais à un mètre de distance et avec des masques, en vous lavant les mains et pas plus de 6 et jamais après 21H surtout sans attestation. Quelle époque !
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Accusé devant le sénat de passer sa vie aux orgies, Lactus Bifidus, responsable des voies romaines, réfute. Pour prouver le bon état du réseau routier, il propose d'organiser la Transitalique, une course de chars qui traverse l'Italie, des Alpes au Vésuve, à laquelle pourront participer tous les peuples du monde connu. S'affronteront ainsi des concurrents venant tant des peuples italiques (Romains, Ligures, Étrusques) que d'autres (Bretons, Lusitaniens, Goths, Spartiates, Gaulois). Apprenant cela, Jules César le félicite et lui ordonne secrètement de faire en sorte que ce soit un Romain qui gagne, puisqu'en dépend le prestige de Rome et de l'unité des peuples de la péninsule italique, qu'il a bien du mal à gérer. Bien entendu Astérix et Obélix vont défendre les couleurs de la Gaule.
Si dans ce trente septième album on retrouve ce qui a fait le succès d'Astérix, les noms des personnages en forme de calembours, Lactus Bifidus sénateur romain, Coronavirus coureur de char romain, Mozzarella l'épouse du sénateur organisatrice d'orgies, Ecotax le breton, Nonatesix le belge,Niphéniafer princesse africaine, Zerogluten le danois, S on retrouve aussi la qualité du dessin, avec au détour des pages des têtes connues,comme Berlusconi ou Alain Prost, avec aussi la potion magique et une bonne dose de baffes, on est un peu déçu par le scénario, n'est pas Goscinny qui veut ! En résumé un album qui se laisse voir mais ce n'est pas un grand cru.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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C'est un album amusant et agréable. Je n'ai pas eu la patience d'éplucher les 95 critiques précédentes pour voir si quelqu'un d'autre a remarqué la disparition totale de la carte de Gaule en première page, avec sa fameuse loupe, où il était proclamé que toute la Gaule était occupée ... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles Gaulois etc ... Est-ce un oubli de la part des éditeurs ?
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Si on ne sait pas que René Goscinny est mort avant de lire l'album, on le devine assez rapidement. On se souvient de la richesse des jeux de mots, des clins d'oeil culturels et surtout qu'il en avait à plusieurs niveaux de lecture. Là, c'est plus facile à tout le monde et sans trop grande finesse. Les références deviennent accessibles aux pré-adolescents et la bd à toute sa place au rayon jeunesse. Quand on débute avec le nom du représentant des romains avec Coronavirus, on doute. En effet, le lien avec une actualité est concrète. Mais est-ce que cela a sa place ici et pour une course de char? Surtout qu'après on voit que c'est une caricature d'Alain Prost, cela interroge encore. Faut-il faire le raccourci corrélation causalité en disant que cet homme est responsable d'une pandémie? Bien entendu que non. Toutefois, on pourrait y voir un lien de simplification.

Bien que l'on apprécie des peuples rencontrés dans les précédentes aventures, un petit clin d'oeil appréciable, au final on s'ennuie. On imagine dès les toutes premières pages tout ce qui va se passer. La surprise n'est pas là du tout. Heureusement, il arrive quelques petites choses amusantes en cours de route comme manger du sanglier ou boire du vin. Il faut bien garder un fil conducteur avec la série où la nourriture possède un rôle phare. Jean-Yves Ferri s'amuse à critiquer les médias prêts à tout pour faire la promotion d'un produit. N'attendez-vous non plus avoir une prise de conscience forte non plus. Cela reste léger et assez discret.

Ce qui est drôle est l'utilisation du garum comme produit de référence. En effet, les romains appréciaient énormément cette sauce de poisson. Il a toujours des vrais liens historiques. Tel l'importance de créer de l'accessibilité sur les territoire conquis avec la construction de route en béton et un système de signalisation. On voit plusieurs bornes qui permettait de cartographier l'espace. D'ailleurs, il en reste encore quelques unes. Et les routes romaines ont servi à créer des routes et des nationales en France. L'histoire de nid de poule est plus du niveau du calembour. Grâce à ce tome, cela donne envie de relire les premières aventures. le graphisme de Didier Conrad est assez raccord avec le travail d'Uderzo. Aucune déroute possible dans la transition. Lui aussi se plaît à introduire des gags visuels à droite et à gauche. Il reste un goût de n'y revient pas au final.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Sur un champ de foire, Obélix rencontre une diseuse de bonne aventure, qui lui prédit un glorieux futur d'aurige. Ni une, ni deux, voilà qu'il s'achète un char sur le champ. Et ça tombe bien, justement, à Rome, pour prouver qu'il utilise à bon escient les fonds attribués à l'entretien des routes, un des sénateurs décide d'organiser une grande course de chars : il s'agit de rallier les Alpes au Vésuve. Et Jules César, bien que la course soit ouverte à tous, entend que ce soit un Romain qui remporte la victoire !

Et c'est ainsi qu'Astérix, Obélix et Idéfix prennent place sur la ligne de départ, aux côtés de Coronavirus, le champion romain masqué.

Des aventures d'Astérix et d'Obélix, il y en a des bien, des très bien mêmes, et des moins bien. Bon, pour moi, celle-ci fait partie des moins bien. Une intrigue linéaire, aux rebondissements mous et prévisibles, un scénario quand même assez proche de celui d'Astérix aux Jeux Oplympiques, que j'ai relu il y a peu, et un humour pas trop subtil avec des jeux de mots sur les Cimbres plutôt approximatifs... Pour moi, une réelle déception.
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Pardon pour les fans mais je ne suis que très moyennement conquise le dessin est parfait mais l'humour est .....moyen et une peu convenu , Ce n'est pas une reprise ratée loin de là mais ... C'est peut être de la nostalgie de ma part mais je ne suis pas convaincue , dommage
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Un bon Astérix nous fait rire des travers de notre société, et celui-ci remplit tout à fait son rôle en s'attaquant au sport de compétition sponsorisé.

Accusé de détourner à son usage les fonds destinées à l'entretien des voies romaines, le sénateur Bifidus donne le change en organisant une course de chars qui traverse la péninsule italienne. Et comme Obélix vient d'acheter un char de course, il va participer avec son compère à la course transitalique.

Cette course est ouverte à toutes les nationalités. Astérix et Obélix vont se confronter à des Sarmates, Normands, Cimbres, Goths, Lusitaniens… tous dominés par le concurrent romain, Coronavirus. Il y a sans doute trop de monde, le scénario peine à mettre en valeur les différents concurrents et certains gags tombent à plat, comme la présence des pirates.

L'album est parsemé de bons mots et les noms des personnages nous font bien rire, on retrouve ici l'adn de la série. En revanche l'histoire se disperse un peu malgré de bonnes idées.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Après un Papyrus de César encourageant, ce tome tombe dans la facilité. L'intrigue n'est qu'un prétexte à aligner les saynettes plus ou moins réussies. Mais l'inspiration n'est guère présente. On se croirait dans un Astérix scénarisé par Uderzo. Pas de relief, des personnages faciles et vite oubliés...
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