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Critique de Apikrus


Dans l'Etat du Maine, en 2014, au milieu de la nuit, un gardien surprend un homme en flagrant délit de cambriolage dans un centre de vacances pour personnes handicapées. le sac à dos de l'intrus contient ses outils, une montre et des confiseries volés dans une voiture garée non loin de là, et des provisions alimentaires dérobées dans la cuisine. La multiplication des cambriolages de ce type dans la région, notamment dans cet établissement, avait incité le gardien à installer un système perfectionné de détection et d'alarme.
L'enquête révèle que le voleur, Christopher Knight, né en 1965, n'avait plus donné signe de vie depuis 27 ans. Durant ces années il a vécu seul sous une tente, en marge de la civilisation, ne s'en approchant que pour s'approvisionner en marchandises nécessaires à sa survie en forêt : vêtements, bonbonnes de gaz, nourriture, et livres. Les seuls mots qu'il a échangés avec d'autres humains durant ces années sont des voeux de bonjour réciproques avec des randonneurs croisés une fois par accident. En effet, Christopher, dissimulait au maximum sa retraite, évitant de laisser des traces de ses déplacements (effectués par temps neigeux l'hiver) et s'interdisant tout feu de bois.

Le journaliste Michaël Finkel est particulièrement intrigué par cette aventure et par le personnage qui a choisi de la vivre. Cette histoire est d'autant plus surprenante que lors de son retrait en 1986, Christopher, alors âgé de 21 ans, avait réussi ses études, entamé une activité professionnelle, et qu'il ne fuyait ni la police ni la justice.

Comme l'auteur, j'ai été intrigué par Christopher et par son choix de vie, et les ai trouvés fascinants. J'ai dévoré ce livre mais sur un thème ressemblant, j'ai préféré « Ermites dans la Taïga » du journaliste russe Vassili PESKOV, aussi rédigé sous forme de reportage après enquête.
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