« Beaucoup de grands auteurs juifs d’après 45 ont écrit de façon saisissante sur la condition animale. Ils la mettent en rapport avec la condition des juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Cette sensibilité est liée au rapport qu’ils établissent entre ce qui a été infligé aux leurs et ce que l’on fait subir aux animaux. «
Elisabeth de Fontenay
( Elle cite Romain Gary, Adorno, Vassili Grossman, Isaac Bashevis Singer, Horkheimer,
Jonathan Safran Foer )
on sait que le poisson souffre, ensuite il agonise dans le seau pendant de longues minutes
(F. Wolff)
Delacroix a peint des toréros mais n’a jamais peint de corridas. Et il a écrit « Là ou coule le sang, l’art est impossible «
Les bêtes ont leur place au grand banquet civique.
Michelet