La femme à la fenêtre

Dans une ambiance très "Fenêtre sur cour", nous suivons le quotidien du docteur Anna Fox, agoraphobe depuis peu et condamnée à vivre sa vie en observant celles de ses voisins à travers les fenêtres de sa villa.

Jusqu'ici rien de bien extraordinaire (si ce n'est la quantité de vin et de médicaments ingurgités) jusqu'au jour où elle est témoin d'un crime dans la maison d'en face. A partir de là tout se corse car personne ne la croit. Ni son entourage, ni son médecin, ni les policiers. Et qui pourrait les blâmer, même elle ne se fait pas confiance...

J'avais un doute sur le premier twist de mi parcours mais pour autant, ça ne m'a pas gâché le plaisir de lecture et surtout, ça n'aide absolument pas à comprendre le reste de l'intrigue. J'ai donc échafaudé des hypothèses jusqu'aux derniers chapitres sans anticiper cette fin !

Après ce n'était pas le roman à suspens de l'année mais j'ai eu du mal à le quitter et j'avais hâte de découvrir le fin mot de cette histoire.

Il y a le top du huis-clos: Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, et il y a le bas du panier : ce roman.
Navrée de paraître brutale, car je suis d'habitude plutôt encline à la bienveillance et la compréhension, mais là il faut être honnête : c'est mal fait.
On se traîne pendant des pages et des pages avec cette femme alcoolo en peignoir, coincée dans sa grande maison à cause d'une agoraphobie aiguë. Comme dans Fenêtre sur cour, on a droit à une scène violente chez les voisins. Sauf que la pauvre femme, dépressive, alcoolo, agoraphobe, sous médocs, elle n'est pas crédible quand elle appelle les flics.

Le scénario se déroule et tout manque de crédibilité. Les réactions des médecins de cette femme : je cherche encore l'éthique médicale.
Ses relations avec son locataire : on passe du coq à l'âne, sans aucune logique ni côté locataire ni côté femme.
L'histoire avec son mari et sa fille : là on décroche presque le gros lot, avec une absence quasi totale de réalisme psychologique dans ce qui leur est arrivé.
Et en cerise sur le gâteau, mais la cerise est tellement grosse qu'elle a écrasé le gâteau : le rebondissement final. On touche à l'absurde dans la façon dont il est amené. Je n'en dirai pas plus, au cas où malgré cet avis plutôt anti-dithyrambique certains restent motivés pour lire ce roman.

En résumé j'ai eu l'impression de souffrir d'une myopie psychologique en lisant ce livre : aucune scène n'est nette.

Pourtant l'auteure a tenté de nous mettre dans une ambiance Hitchcockienne en flanquant la personnage principale d'une passion pour le cinéma en noir et blanc. Mais ça ne suffit pas. Ce n'est pas en s'entourant de grands qu'on devient forcement grand.

Alors faut-il le lire ? Non. Je m'étonne encore d'avoir pu en arriver à bout. On nous vend du rêve et c'est du vent. Je finirais en citant une phrase de la grande philosophe Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent : "même déguisé en cheval, un âne sera toujours un âne".

Ce thriller propose une bonne intrigue de départ qui repose sur les épaules de son personnage principal, Anna, agoraphobe alcoolique, laquelle assiste depuis sa fenêtre à l'assassinat d'une de ses voisines.
Le fait qu'elle soit trop souvent saoule et sous l'emprise de médicaments ne rend pas son discours crédible aux yeux de la Police: Anna souffre probablement d'hallucinations et de nombreux éléments attestent de son incapacité à affronter le réel. En effet, le lecteur ne découvre les origines de l'état de santé d'Anna qu'au fur et à mesure de l'enquête et il lui est impossible de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire avant le twist final; que personnellement, j'ai trouvé limite improbable.
Bref, un roman qui se lit bien grâce à l'écriture très cinématographique de l'auteur, mais qui ne restera pas dans les annales du genre.

Je lis peu de romans thriller psychologique mais celui-là c'est une perle. Je l'ai lu sur conseil de ma mère et j'avais vu qu'il avait d'excellentes critiques. La rapidité des chapitres ne fait qu'accentuer l'angoisse. On est toujours dans l'attente, dans le doute, il est très difficile de lâcher ce roman avant d'arriver à la fin. Et quand on connaît la fin on est tellement choqué, de mon côté je ne m'y attendais pas.
Je lis dans les autres critiques qu'il va être adapté au cinéma. L'écriture de ce lire est une vraie écriture de cinéma, on s'imagine parfaitement ce qui va se passer. J'ai hâte de voir ce que cela peut donner.

Un premier roman (aux chapitres courts) assez bon mais qui est très loin de sortir des sentiers battus. La lecture est agréable et le roman se lit très vite mais, au final, j'ai eu le sentiment d'avoir déjà lu ce genre de roman de nombreuses fois, à l'instar de la première grosse révélation (ainsi qu'une autre en fin de roman), très loin d'être surprenante et surtout qu'on voit venir de très loin. Pour autant, le roman n'est pas dénué de qualités et j'ai notamment apprécié les personnages, bien travaillés et pour lesquels Finn a réussi à éviter la caricature. La révélation finale est assez réussie car assez inattendue mais je regrette tout de même que Finn n'ait pas pu s'empêcher de clore par un final un peu trop "hollywoodien", comme si en l'écrivant, il anticipait l'achat des droits de son livre pour une future adaptation cinématographique et qu'il voulait que sa fin s'inscrive dans ce registre, calibrée pour le cinéma. Où peut-être a-t-il voulu être dans la lignée de son hommage au cinéma (comme il l'a fait tout au long du roman), avec de nombreuses références à l'oeuvre d'Hitchcock, de de Palma et consorts ?

J'ai acheté ce livre au hasard et je n'ai pas regretté cet achat …
loin de là !
Dès le début , je me suis attaché à la narratrice , Anna , agoraphobe .... confinée chez elle depuis onze mois .
Quel traumatisme a provoqué ce dérèglement du comportement ,
ces crises d'angoisse , cette peur irrépressible qu'éprouve Anna sitôt
que sa porte d'entrée est ouverte sur la rue ?
Il lui est impossible de sortir de chez elle .
Elle n' a d'échappée sur le monde extérieur que par le téléobjectif
de son appareil photo qu'elle braque sur les maisons d'en face .
Un soir , elle voit sa nouvelle voisine se faire poignarder....
et là , débute une histoire que j'ai eu du mal à lâcher .
Un peu d'humour et d'ironie , au début du moins , et beaucoup d'autodérision rendent le récit d'Anna très accrocheur
et certaines pages sur son désespoir sont poignantes .
Réalité ? Rêve ? Hallucination ?
Les policiers , et le lecteur , doutent de ses déclarations .
Il faut dire que cette agoraphobe qui s'abreuve de films-thrillers noir et blanc , picole du matin au soir, et avec les médicaments ,
le merlot ne fait pas bon ménage !
Aux deux tiers de l'histoire , on en apprend plus sur la vie d'Anna
et on pense pouvoir se faire une opinion …. mais il reste une centaine de pages pour de surprenants rebondissements et une fin palpitante .
Un bon livre très cinématographique , écrit dans un style fluide , dont j'ai dévoré les 600 pages en 2 jours .
A déguster comme un film de Hitchcock !

Superbe roman dans lequel on ne s'ennuie pas.
Les rebondissements sont au rendez vous et c'est un excellent moment de lecture garantie.
Anna est une femme qui est agoraphobe, qui vit seule avec son chat et est séparée de son mari et de sa fille.
Elle passe son temps a visionner des vieux films en noir et blanc, a boire plus que de raison et comble le reste de son temps a espionner se voisins.
Elle possède aussi un site en ligne ou elle aide certains malades en les écoutant et on les conseillant car elle est pédopsychiatre.
Elle espionne particulièrement la nouvelle famille qui vient d'emménager en face de chez elle composé d'un couple et d'un ado.
Mais voilà qu'un jour elle surprend uns scène assez violente entre l'épouse et le mari dont celui ci finiras par poignardé sa femme.
Mais voilà Anna a trop bu et ne sait pas vraiment si c'est la réalité ou son inconscient qui lui joue des tours, a force de regarder des polars, n'as-t-elle pas tout mélanger ?
Elle va réussir a faire connaissance avec le jeune ado qui viendra spontanément se présenter a elle et lui confiera ce qu'elle a vu.
Mais voila que sa voisine a son tour va venir la rencontrer mais bizarrement il ne s'agit pas de la mème personne.
Va commencer alors toute l'importance de cette histoire, Anna a t-elle rêvé ? et sa famille dans tout ça ?
Un thriller sans relâche a dévorer un soir de pleine lune....

Apprêtez-vous à dévorer ce volume de 520 pages qui se lit si rapidement que vous vous étonnez d'être déjà à la fin.
Les chapitres courts favorisent le rythme des pages tournées et le caractère d'écriture est idéal.

L'auteur a le don de faire monter le stress, il met en doute le lecteur sur l'auteur des faits mais en fait, y a-t-il quelque chose qui s'est vraiment passé ? (il a presque réussi à m'en faire perdre mon latin mais il fallait que je sache si j'étais devenue chèvre ou pas :-) ).

Je dois avouer que je me serais bien vue secouer un bon coup le personnage principal qui se perd dans ses dépendances et qui en perd toute crédibilité aux yeux de son entourage mais bon, chacun ses moyens de se sortir de ses emmerdements ...

Vivement le prochain volume de l'auteur.

Les premiers mots qui me viennent pour parler de ce livre, c'est intrigant mais long, trop long même. L'auteur a voulu rajouter du suspense au suspense, puisque l'héroïne de ce livre, souffre d'agoraphobie, suite à un traumatisme qui ne nous sera dévoiler que très tardivement dans le livre.
Anna ne peut donc plus sortir de chez elle, elle est suivie par un médecin qui vient la voir toutes les semaines, elle se fait livrer ses courses et c'est son locataire qui lui sort ses poubelles, que fait-elle donc de ses journées ? Et bien, elle joue aux échecs sur internet, elle discute sur des forums, elle épie ses voisins et elle boit de façon excessive. le jour où, elle est témoin d'un meurtre dans la maison de ses voisins, elle appelle la police, mais bien entendu, la police ne veut pas la croire, n'est-elle pas une dépressive alcoolique ? Elle essaye d'en parler autour d'elle, mais personne ne prête attention à ses propos, la faisant même douter d'elle-même. Dans ce thriller psychologique, il va bien évidemment y avoir une issue à cette histoire, on va également finir par savoir ce qui lui est arrivé, mais patience, il faudra tourner plusieurs pages avant.
J'aime les livres qui nous tiennent en haleine, mais je n'ai pas été assez sensible à l'intrigue de ce livre pour être impatiente d'en connaître la fin.

Très bon thriller. le personnage de la pédopsychiatre m'a beaucoup plu. Sa psychologie est très bien rendue grâce à un style efficace qui sait avancer finement en tenant le lecteur en haleine. A. J. Finn a su installer une atmosphère de tension et de mystère avec dextérité et intelligence. le dénouement, très réussi, surprend et termine parfaitement cette histoire aux accents hitchcokiens.