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3,72

sur 1017 notes
Si il y a une chose de sûre , c'est que ce "sweet-thriller" m'a donné une furieuse envie de revoir les films d'Hitchcock ...

Une femme à la fenêtre: le téléobjectif d'Anna est son oeil, son seul moyen de sortir de sa maison en regardant ses voisins, en observant et en décortiquant leur vie, comme elle le faisait lorsqu'elle exerçait encore sa profession de pédo-psychiatre .
Mais voilà, Anna est passée de l'autre coté de la barrière , elle ne peut plus quitter la pénombre de sa maison aux rideaux tirés, elle jongle avec ses différents médicaments et ses bouteilles de Merlot tout en pianotant sur son ordinateur sur les sites de jeu d'échec ou de réseaux d'agoraphobes comme elle .

Bien sûr, lorsqu'elle appelle la police parce qu'elle a été témoin d'un meurtre , ni Little le policier compatissant, ni son thérapeute et sa kiné et encore moins les voisins ne la croient .

Il faut attendre un bon moment ( parfois un peu longuet tout de même ) avant que les choses ne se décantent et le dénouement arrive encore à surprendre , ce qui est la preuve d'une belle maitrise pour un premier roman .

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Anna vit seule, loin de son mari et de sa fille. Elle ne sort plus de sa belle maison de Harlem depuis plusieurs mois car elle souffre d'agoraphobie dans un contexte de stress post-traumatique.
Elle passe son temps entre les jeux d'échecs en ligne, les rendez-vous avec son psychiatre et les films en noir et blanc dont elle possède une collection avantageuse.
Pour tromper l'ennui qui est bien présent malgré tout, elle boit et observe les voisins à l'aide de l'objectif de son Nikon.
Jusqu'au jour où elle assiste à la scène d'une agression.
La mise en situation paraît longue à l'instar de mon introduction ci-dessus. Elle s'avère nécessaire car le moment venu, le lecteur est déjà ferré, pris dans une atmosphère étouffante telle celle des films noirs des années 1940 et 1950.
Voilà un thriller que je mets au-dessus des autres justement pour ses références cinéphiles et le cynisme de la narratrice qui analyse parfaitement sa situation, ou presque…
Certes, il n'évite pas les écueils du genre et je me doutais du fameux twist final si semblable à ceux de romans du même calibre. Pour autant, Anna est une femme attachante et les répliques de film qui parsèment voire commentent l'action sont d'un charme inégalable.
Ce roman est une variation du scénario de Fenêtre sur cour mais emprunte à beaucoup d'autres films de la même veine. Ce fut un régal.
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Décidément, NetGalley est devenu une usine à coup de coeur.
Ce thriller n'est pas du genre au suspens haletant et sans relâche. L'auteur déroule très lentement l'intrigue, l'atmosphère est pesante, à l'image de la vie recluse d'Anna. Anna qui a vu, ou cru voir une femme se faire poignarder dans la maison d'en face. Anna, femme traumatisée, agoraphobe, coincée entre les médocs et l'alcool, que personne ne prend au sérieux.
Il se passe un bon quart du roman avant d'entrer au coeur de l'histoire, mais aucun ennui. On fait connaissance avec Anna, son quotidien sur internet, sa passion des films en noir et blanc, son passé, sa séparation d'avec son mari et sa fille. Puis on la voit tomber dans le désespoir, la folie, la solitude.
L'auteur sème des indices un peu partout. Après certaines révélations, je me suis dit "Mais bien sûr ! J'aurais dû m'en douter"
Les chapitres sont courts, ce qui permet de ne pas rendre la lecture aussi lourde que l'ambiance. Les mots sont bien choisis, les personnages sont attachants, jusque au chat qui a son petit rôle.
En ce qui me concerne, j'ai hésité pendant très longtemps entre meurtre et hallucination. L'auteur mène très bien sa barque et balade le lecteur d'une certitude à l'autre.
Un grand merci aux éditions Presses de la Cité et à NetGalley pour cette découverte qui vaut le détour.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Je remercie sincèrement Netgalley et les Éditions Presses de la Cité pour m'avoir donné l'opportunité de lire Femme à la fenêtre.


J'ai vu passer ce livre sur tous les réseaux sociaux et ce que j'en lisais me donnait envie de le lire. Je m'attendais à un suspense incroyable, à des retournements de situation que je n'aurais pas vu venir et à un rythme haletant.


Or, j'ai compris, dès les premières pages, un élément essentiel de l'intrigue. le rythme n'est pas haletant, au contraire, puisque nous sommes confinés à l'intérieur de la maison avec Anna, nous ressentons la sensation d'enfermement. Il m'a fallu une centaine de pages pour entrer vraiment dans l'histoire.


Et pourtant …


... bien que ce livre ne soit pas celui auquel je m'attendais, je l'ai beaucoup apprécié. Pas pour les raisons que j'avais imaginées, mais pour le suspense psychologique.


La personnalité et la pathologie d'Anna, ainsi que son quotidien, sont très bien décrits. Aussi, je me suis beaucoup attachée à elle et j'ai ressenti énormément d'empathie pour elle. Un passage m'a énormément touchée, j'en ai même eu les larmes aux yeux. J'ai ressenti les souffrances de cette femme, enfermée dans cette vie, sans lien extérieur autre que les conversations avec son mari, sa fille, sa kiné, son locataire et son psy. J'ai eu la sensation d'être, moi aussi, confinée dans cette maison, ce qui crée une tension que l'on ressent vraiment.


L'écriture rend la lecture plaisante. Elle est fluide et complètement adaptée à la situation. Les nombreux dialogues rendent l'histoire dynamique.


De plus, il m'est arrivé de douter de mes certitudes et de trembler par moments. Certains moments m'ont fait avoir peur. L'auteur fait monter la pression par petites touches. Il m'est arrivé de ne plus savoir qui croire. Les voisins disent-ils la vérité ? Toutes les drogues d'Anna ne créent-elles pas des hallucinations ?


Enfin, un des switchs de la fin m'a surprise. Celui-là, je ne l'avais pas vu venir. J'ai été stupéfaite et ravie que A. J. Finn ait quand même réussi à m'avoir.


La suite sur mon blog http://www.valmyvoyoulit.com
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com
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N° 1 des ventes aux États-Unis et au Royaume-Uni depuis sa parution, avant de créer l'évènement lors de la Foire de Francfort où ses droits se sont vendus dans plus de 38 pays en un temps record, avec son premier livre, A.J. Finn entre par la grande porte dans le monde du thriller. La Fox est déjà en train de l'adapter pour le cinéma.

Anna existe derrière les portes et les fenêtres fermées de sa maison, les couleurs qui peuplent ses journées sont sombres et mornes. Elle est à la fois recluse à à l'intérieur et l'extérieur, puisque Anna souffre d'agoraphobie, ce qui la maintient enfermée comme prisonnière de sa propre maison et de son propre esprit.

Ses seules interactions avec le monde extérieur sont les visites hebdomadaires à domicile de son psychiatre, son physiothérapeute et son locataire au sous-sol, David. Anna est séparée de son mari, Ed, et de leur jeune fille, Olivia, ce qui entraîne une existence solitaire et suffocante. Les appels téléphoniques quotidiens ne semblent tout simplement pas remplir le vide.

Sa rare source de plaisir, elle l'a tire de la surveillance de ses voisins à travers l'objectif de son appareil photo… Une manière d'aller vers le monde extérieur, de le faire venir à elle…

C'est un thriller psychologique qui se lit bien, assez lent sur une grande partie, mais dont les divers interrogations accrochent le lecteur.

La claustrophobie de l'emprisonnement traumatique est palpable, l'amour de l'écrivain pour les films classiques ajoute à l'atmosphère tendue où les références et les dialogues brouillent la réalité avec une présence « hitchcockienne » quasi constante.

Même si le livre donne la sensation d'avoir beaucoup emprunté à d'autres thrillers ainsi qu'à quelques-uns des vieux films qu'Anna regarde, on est pris dans le suspense et on veut découvrir la fin mot de cette intrigue.

Pour autant, celle-ci est un peu longue à se mettre en place. On a tendance parfois à s'embrouiller entre les différents états psychotiques d'Anna, sa paranoïa palpable et intense.

L'auteur, A.J Finn, a réussi à m'entraîner dans le monde d'Anna, ressentant sa terreur et vivant ses pensées, mais certaines d'entre elles sont devenues répétitives au point d'être lassantes…

Malgré quelques incohérences, notamment avec la quantité de pilules et de merlot qu'Anna consomme, elle devrait être écroulée… Cela ne gâche pas trop la lecture. En effet, le personnage d'Anna est vraiment intéressant, l'auteur prend le temps de le construire et devient plus attachant que sa propre histoire trop, convenue, et prévisible…

L'auteur distille les indices avec parcimonie pour accrocher son lecteur. Un bon scénario, avec des rebondissements prévisibles, mais qui se lit bien. Avec un final que l'on n'imagine pas. On referme le livre avec un sentiment de soulagement de quitter cette maison où on se retrouve enfermé au même titre qu'Anna.

Une centaine de page en moins aurait permis d'élaguer les passages trop longs, pour autant l'intrigue est fluide et se laisse lire malgré les points négatifs on ne s'ennuie pas… L'écriture a une plume simple, directe avec un style simple mais assez visuel, maitrisé. On sent que l'auteur maitrise les codes de l'écriture, vu qu'il a travaillé dans une maison d'édition, mais il n'a pas non un style qui se démarque et sans être le plus travaillé, il fait son job pour raconter son histoire.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Pédopsychiatre qui ne pratique plus, à part pour des conseils qu'elle prodigue sur internet, le Dr Anna Fox vit recluse chez-elle, victime d'un stress post-traumatique avec agoraphobie. Elle suit un traitement, mélange ses médicaments, lorsqu'elle les prend correctement, avec du merlot qu'elle ingurgite à flots, regarde des films en noir et blanc qu'elle connaît par coeur - y est même mentionné le film Rear Window qui inspire le titre du roman -, néglige son hygiène corporelle, tout en s'intéressant à ses voisins de ses fenêtres. Et la voilà témoin d'une agression et bien sûr personne ne la croit. L'attrait du roman est de découvrir progressivement ce qui a bien pu arriver à cette battante pour la plonger dans un tel état d'anxiété... Divertissant.
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Un très bon thriller psychologique, dans lequel l'auteur tente de nous mener sur de fausses pistes pour nous manipuler l'esprit. On se fait embrouiller comme Anna l'est à cause de tous ces médicaments qu'elle ingère, et des antidépresseurs avalés à grands coups de merlot.
Anna, séparée de son mari et de sa fille, vit recluse dans sa maison de Harlem, et passe son temps entre espionnage des voisins, échecs en ligne et forums internet. Elle est agoraphobe et est incapable de sortir de chez elle sans faire une crise de panique aigüe. Elle plonge alors dans une sorte de « vie par procuration », qu'elle invente au gré de ses surveillances du voisinage. Elle est un jour témoin d'un meurtre, mais lorsqu'elle tente de témoigner auprès des autorités, elle n'est pas prise au sérieux, au vu de l'état second dans lequel elle semble se trouver continuellement. Elle en vient alors à douter. L'a-t-elle rêvé ?
Malgré son caractère geignard et ses addictions contre lesquels on meurt d'envie de la secouer, Anna est un personnage attachant, qui transmet son mal-être et sa souffrance, au travers une narration assez juste.
Mélange de Bridget Jones et de Fille du train version « au fond du trou », elle se met à enquêter sur ce prétendu meurtre que tous les éléments semblent nier.
Un très bon premier roman pour cet auteur américain A.J. Finn , encensé par Stephen King (ce qui m'a poussé à lire ce livre !)
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Depuis ma déconvenue littéraire avec le thriller psychologique de Franck Thilliez, La forêt des ombres, j'étais plus que méfiante envers celui de A.J. Finn, La femme à la fenêtre. C'est mon mari qui s'y est collé en premier et son avis enthousiaste m'a convaincue.
Anne Fox, pédopsychiatre, s'est réfugiée dans sa maison de Harlem pour panser des blessures morales qu'on devine, dès les premières pages, subies à la suite d'un grand traumatisme. Vaguement alcoolo, accro aux médocs fournis par son médecin traitant, elle ressasse ses souvenirs pour le lecteur, entre ses observations du voisinage, Nikon en main, ses parties d'échecs en ligne et ses discussions avec des patients virtuels. le point tournant du récit n'arrive qu'au milieu du roman sans que, toutefois, l'attente n'ait été pénible, la prémisse méritant d'être élaborée avec soin pour la suite. Et là-dessus, chapeau bas à l'auteur; je n'ai absolument rien deviné de la conclusion, étonnante il va sans dire.
J'ai fait corps avec la narratrice éprouvée du début à la fin, son soliloque obsédant me tenant même éveillée durant plusieurs heures la nuit. Je n'ai eu de cesse d'arriver au bout avec l'espoir pour elle d'une sortie digne de ses nombreux tourments. Bien construit, bien écrit et bien ficelé, et un maintien constant de l'attention, c'est finalement tout ce qu'on attend d'un thriller.
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Dans les genre « très bon premier roman », l'américain A.J. Finn a placé la barre très haute. Après un thriller à huis-clos de la sorte, il devra mettre les bouchées doubles. Je suis tout simplement bluffée par son talent développé dans ce premier bouquin. Suspens, faux-semblants, retournements de situation à 360 degrés, rien ne manque dans ce livre.

Anna, agoraphobe depuis un peu plus d'un an, se terre dans sa grande maison bourgeoise d'Harlem. Sa seule distraction est d'épier ses voisins et plus particulièrement, la famille Russell. Chaque membre de cette famille lui offre un accès sur le monde extérieur. Jusqu'au jour où Anna pense être le témoin d'un meurtre. A-t-elle vraiment vu quelque chose? Aurait-elle été victime d'une hallucination due à son cocktail médicamenteux quotidien? Pourquoi absorbe-t-elle d'aussi grande quantité d'alcool et de drogues au fil des jours qui passent? Pourquoi n'ose-t-elle plus sortir de chez elle?

Au premier tiers du livre (qui compte quand même plus de 500 pages), j'étais quelque peu perplexe car je n'arrivais pas à éprouver une quelconque empathie pour Anna, l'héroïne principale. Avec ses nombreuses addictions (alcool, médicaments en tout genre,…), son auto-destruction me semblait inévitable. L'ambiance lourde mise en place ne peut que vous oppresser au point de vouloir ouvrir toutes vos portes et fenêtres. L'agacement que je ressentais à son égard a su me faire douter un tantième de secondes. Il faut attendre très longtemps avant que A.J. Finn ne nous donne des réponses à nos multiples questions.

Et puis, tout à coup, l'auteur se dit que ça serait bien de jouer avec nos nerfs, pauvres lecteurs, de nous empêcher de déposer son livre, quitte à manquer de sommeil (merci pour les cernes) ou à (presque) rater l'arrêt de son train (ouf, il en fût moins une). A chaque fois que je pensais avoir trouver la clé de l'histoire, j'en étais en fait à des millions d'années-lumières.

Quant au final, alors là, je ne m'y attendais pas le moins du monde. Les dernières pages dévoilant le dénouement de l'histoire m'ont laissée totalement pantoise (pour éviter d'utiliser une expression un peu pus vulgaire, si vous voyez ce que je veux dire). Bref, ce fut une lecture très addictive.

Merci beaucoup aux éditions Presses de la Cité pour leur confiance en m'ayant octroyé l'opportunité de découvrir un auteur très prometteur qui - j'espère - n'en restera pas là!
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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Bien évidemment quand on lit le titre et qu'on commence sa lecture, on pense immédiatement au film de Hitchcok « Fenêtre sur cour » mais on peut aussi songer au roman de Paula Hawkins « La fille du train » car on y retrouve trois thèmes communs : le voyeurisme pour l'un et l'alcoolisme et la dépression pour l'autre. En effet, Anna n'a pas quitté sa maison depuis pratiquement un an à la suite d'un événement tragique (mais lequel ?), elle vit seule car son mari et sa fille sont parties de la maison et, depuis, elle passe son temps à boire du Merlot et à espionner ses voisins à l'aide d'un appareil photo. D'ailleurs, une nouvelle famille vient d'emménager, un couple et son fils. Le garçon vient lui rendre visite et l'ancienne pédopsychiatre qui est en elle, soupçonne une grande souffrance voire une certaine maltraitance. Elle rencontre Jane, la mère chaleureuse et aimante. Et puis, un soir, Anna est témoin du meurtre de Jane. En tentant de se porter à son secours, elle s'effondre, car souffrant d'agoraphobie, elle ne parvient pas à approcher de la maison des Russell. Quand elle se réveille à l'hôpital, personne ne la croit, pire la police pense qu'elle affabule. Qui irait croire une dépressive alcoolisée la plupart du temps, surtout que Mme Russell lui est présentée ? Mais la femme ne ressemble pas du tout à Jane. Alors est-elle folle ? Ou a-t-elle été témoin d'un meurtre abominable ? L'intrigue est efficace, le rythme trépidant et on peut s'interroger sur la santé mentale du personnage principal. Tout notre intérêt se concentre sur elle car, peu à peu, l'auteur glisse des indices qui nous permettent de saisir un peu mieux ce qu'elle a vécu (bon j'ai deviné assez facilement). Par contre j'ai été surprise par la fin, je ne m'attendais pas à ce rebondissement. J'ai passé un bon moment de lecture. Laissez-vous tenter !
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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