Toute femme a pour rivale toutes les autres femmes. Et rien la met plus en colère que lorsqu’une femme moins belle remporte la palme auprès d’un homme sur lequel elle a jeté son dévolu. C’est un double camouflet.
Elles se déguisent dans leur loge, devant un miroir qui leur renvoie implacablement la triste image de leur visage. L’œil souvent triste comme celui des vieux, malgré leur insolente jeunesse, elles sourient et rient, c’est juste pour la galerie. Pour faire semblant. Pour payer le loyer. Ou l’épicerie. Ou le dentiste pour le petit. Dernier. Qui passe toujours en premier.
Danseuses nues, c’est juste de la frime. Pas une vocation. Ton cul remplace le diplôme ou le riche mari que t’as pas. Ou l’estime de soi que tu aurais eue. Si tu avais pas eu les parents ou le petit ami que tu as.
l y a trois fois plus de clients qu’avant mon déguisement dans la loge des filles. Ils savent que le shift des belles danseuses est commencé. Alors ils se pointent. Comme des loups en meute. Ça leur donne confiance. Pour jouer safe, ils boivent. Même si on est juste des danseuses. Donc des femmes faciles. À déshabiller. Et à voir nues. Comme dans leurs rêves familiers.
Les gens, dans les bars, ils sont pas honnêtes comme toi et moi, il faut que tu te méfies. Surtout des autres danseuses. Elles sont voleuses comme des pies.
C’est une bonne chose parfois de pas tout comprendre, ça t’évite des larmes.
C'est désolant de voir a quel point certains hommes ont une emprise chez les femmes. Je souhaite que plusieurs femmes lisent ce livre, afin d'arrêter ce cercle vicieux!
En plus, les hommes, ils donnent des noms pas très romantiques, et pas très beaux, au lieu d’où ils sont sortis, César ou démunis : la fente, le con, la noune, la chatte, la touffe, la snatch, et enfin, la pelote, pas vraiment mon favori, ce dernier, je sais pas pourquoi peut-être en raison de sa sonorité.
Il y a plein de choses que je savais pas à l’époque. Parce que je pensais stupidement – c’est à la mode ! – que tout arrive pour une raison. Quand bien souvent la raison pour laquelle tout arrive est simplement que… tu es naïve.
C’est comme ça. La leçon à en tirer, c’est que si tu aimes vraiment un livre, fais comme avec ton homme : prête-le pas !