Citations sur Helena Rubinstein : La femme qui inventa la beauté (15)
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On raconte qu'en Allemagne, quand Hitler à voulu bannir le maquillage, les femmes ont tout simplement refusé de travaillé.
Tout ce que la planète compte de talents et de sensibilité artistique semble s’être donné rendez-vous autour d’elle, dans le Paris d’après guerre : Gertrude Stein, Djuna Barnes, Ernest Hemingway, James Joyce, Picasso, Chagall, Pascin, Dos Passos, Sinclair Lewis, Kisling, Miro, Foujita, Man Ray, Marcoussis, Prokofiev, Stavinski, Brancusi…
Héléna ne se lasse pas d'apprendre et de noter. Elle raffole des recettes naturelles de la Marquise de Pompadour : du miel battu avec de la crème fraîche et de l'eau de cerfeuil tonifiante pour rafraîchir le visage. Au XVII e siècle l'albâtre de la peau est un capital difficile à conserver . Il faut se garder du grand air et du soleil, mais aussi des excès de la vie de cour, veilles tardives et riches nourritures qui maltraitent le teint. Des pommades à base de limaçons et de plantes aromatiques sont appliquées de nuit pour restaurer la pâleur et soigner les pultules........
autoritaire, exigeante, tyrannique, despote, cruelle, avare, égoïste, tricheuse, parfois inhumaine, mais (qui) pouvait être dans le même temps généreuse, gentille, attentive, charmeuse, timide, ouverte, tolérante, bourrée d'humour.
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Depuis 1924, la politique Américaine d'accueil est de plus en plus restrictive.
Roosevelt soucieux d'une opinion peu favorable aux Juifs, refuse d'augmenter les quotas.
La crème de beauté.
En Pologne, comme dans toute l'Europe de l'Est, chaque famille a sa propre recette. Dans les cuisines où mijotent la soupe de pommes de terre et les ragoûts qui tiennent au corps, on fabrique des pom- mades et des onguents dont chaque génération se transmet la formule. Celle-là comprend des plantes, du blanc de baleine, de la lanoline, de l'essence d'amandes et des extraits d'écorce de conifère des Carpates.
L argent ne guérit pas , ne console rien , il aide juste à anesthésier les blessures.
Madame invite chez elle tous les jeunes artistes qu’elle admire. Marc Chagall a des yeux qui pétillent et un paillasson blond en guise de chevelure. Après quelques verres de vin, il chante en russe ou en yiddish. Son esprit est si vif, son humour si mordant qu’Helena le convoque régulièrement. Ses soirées sont réussies grâce à lui.
En 1912, Helena Rubinstein a quarante ans, en paraît trente-cinq, et en avoue trente au mieux. En une décennie à peine, elle est devenue à la fois riche et célèbre. Sa trajectoire est unique : à Melbourne comme à Londres, par sa seule volonté et son intelligence, elle a réussi à pénétrer des milieux qui d’ordinaire sont fermés à ceux qui n’en font pas partie par la naissance ou la fortune.
Helena, Pauline, Rosa, Regina, Stella, Ceska, Manka et Erna Rubinstein. La litanie de leurs prénoms ressemble à une comptine. Toutes jolies, toutes brunes, toutes plus pâles que l’albâtre. Dix ans séparent la cadette de l’aînée.