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Critique de ibon


ibon
06 février 2013
Le perroquet de Félicité, le périple meurtrier de Julien le chasseur, avant de devenir l'Hospitalier, et enfin Hérodias, la femme fatale, sont les images fortes que j'ai retenues de ces trois contes.

L'introduction de 50 pages dans l'édition Garnier renseigne le lecteur sur les problèmes de santé, d'argent et d'inspiration (avec Bouvard et Pécuchet) de Flaubert au moment où il entreprend ces 2 puis 3 contes. On y apprend aussi les endroits qu'il a visités (à Concarneau il s'inspire de l'entrée de la Ville Close pour décrire le château des parents de Julien).
De plus, toutes ses notes depuis 20 ans qu'il exhume ou toute la documentation qu'il consulte et la rage ou le découragement puis la satisfaction du travail accompli sont bien restitués en introduction.

Pas de prosélytisme.
La portée religieuse de ces contes n'engage pas les croyances du lecteur, tout cela est volontairement mis à distance. Par contre les rapports entre les personnages principaux sont la véritable matière et interrogent: l'ironie et /ou l'innocence de Flaubert au sujet de Félicité et de sa patronne.

30 pages chacun. Pourtant la multitude de personnages m'a posé problème si bien que j'avoue avoir compté les pages pour "un coeur simple".
Mais les 2 autres m'ont vraiment emballé par leurs côtés historique et cruel.



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