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Critique de l-opulence-de-la-nuit


Je n'ai pas aimé ce livre alors que toutefois le sujet me touche personnellement. Peut-être tout simplement qu'à part quelques phrases clefs - l'anxiété d'une personne ne se traduira jamais véritablement, et encore moins personne (même si anxieuse) ne comprendra l'autrui anxieux aussi. L'anxiété, c'est trop en nous. Comment être claire ici ; je ne le suis; c'est que l'angoisse non plus n'est pas claire.

Je tirerai quand même quelques conclusions du bouquin :

Un livre qui se lit très vite. Qui a pu s'écrire très vite ?
Comme l'angoisse et la crise de panique ; l'écriture est ici sous le qualificatif de "haletant". C'est le but recherché, s'il est tel et se comprend. Des phrases brèves, comme quand le sujet angoissé n'est plus capable de s'exprimer.

On inspire les mots de l'ouvrage, on les expire aussitôt.
L'angoisse est selon l'auteure, un "chef d'orchestre" et tout ce livre est orchestrée par elle.

L'angoisse de panique est un véritable handicap. Un handicap comme dit l'auteure, "à cacher". Même s'il ne faudrait, on refuse de paraître lâcher prise. Ce n'est pas ici la simple angoisse lambda, mais "l'attaque de panique", celle qui nous fait métaphoriquement mourir.

Pour Lydia Flem, les anxiolytiques (calmants) marchent, et c'est tant mieux pour elle. Certaines personnes y sont insensibles.

Je cite, "Je remets à plus tard (...) telle promesse, qui m'entraînerait au-delà du cercle de la sécurité." L'angoisse, la pure, celle que je connais aussi, c'est la question d'un : je veux rester dans ma zone de confort. Sans faiblesse à nous targuer, s'il vous plaît.

"Je préférerais ne pas partir...(...) - Et bien, ne pars pas- Tu crois, vraiment ? - Mais oui, rien ne t'y oblige. N'y vas pas, reste ici". Ne pas sortir de sa zone de confort, ou sortir et s'enfuir devant le danger ? Telle reste la question. Mais personne, et non plus aucun écrivain, n'aura la réponse.
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