J'aime beaucoup la série Nightrunner. Ses personnages, tellement attachants. Son atmosphère. Mais là, je trouve que
Lynn Flewelling a frisé le…comment dire ? « gnan-gnan » ? La mièvrerie ?
Je dois dire que quand j'ai lu « réduits en esclavage » et « Seregil s'accroche à l'unique espoir qu'Alec soit toujours en vie » sur le résumé de quatrième de couverture, j'ai eu peur (quoique que la partie romantique cachée tout au fond de moi ai, pour une raison incompréhensible, crié « Quoi ? C'est trop mignon ! »). Bref. Je n'ai rien contre l'histoire d'Alec avec Seregil, bien le contraire, ne serait-ce que parce que les livres qui traitent de ce genre de relations, dans un univers ou elles ne sont pas mal vues sont plutôt rares, mais je trouve que, sur ce coup-là, Lynn a un peu forcé sur le « On, non, si il est mort je n'y survivrais pas ! ». C'est à mes yeux, le seul défaut de ce livre, avec le fait que la façon dont ils s'en sont sortis est un peu simple, d'après moi…
De plus, j'ai trouvé que le livre n'avait pas la même atmosphère que les trois précédents, il a perdu une partie de ce qui faisait le charme des autres tomes. Espérons que Lynn se rattrapera sur les suivants. Vu la fin, c'est toujours possible…
Mais, (même si ça n'en a pas l'air vu ma critique) ça reste un bon bouquin de fantasy, et je lirai la suite dès que possible.