'Extrêmement fort', c'est comme ça qu'Oskar, neuf ans, aimait son père, mort dans les attentats du 11 septembre. Alors, quand le garçon découvre une clé laissée par son père, il décide d'en chercher la serrure pour connaître son dernier message. S'ensuit une longue quête dans les différents districts new-yorkais, émaillée de rencontres, de défis, d'inventions, d'angoisses et de flashbacks...
On est souvent 'incroyablement près' de l'émotion, mais on n'y est pas tout à fait. La faute probablement à toutes ces trouvailles stylistiques, typographiques et visuelles, certes très astucieuses, mais qui nous empêchent de véritablement rentrer en contact avec des personnages pourtant attachants, Oskar bien sûr, mais aussi sa grand-mère, sa mère ou même ses voisins.
Pour une fois, c'est donc le film que j'ai préféré au livre, car il laisse toute la place à l'émotion, au chagrin et à la tendresse. Des choses bien plus importantes à mes yeux que n'importe quel morceau de bravoure d'un auteur...
Lu dans le cadre du Challenge Variétés 2015.
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