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Critique de cyba


Quel dommage que Mr Follett n'a su resister au poids idéologique de la Guerre Froide ! Dans ses romans antérieurs, il a réussi à peindre un anarchiste russe (L'homme de Saint-Pétersbourg) et un espion allemand (L'arme à l'oeil) de manière tellement humaniste que leurs supposés crimes devient aussi justifiables que les crimes de l'autre côté du spectre politique. Dans le dualisme Bon x Méchant, la balance s'équilibre. J'attendais de ce livre ci, qui oppose un agent de la CIA et un agent du KGB, la même maestria. Que nini !! Mr Follett, tombé dans le chaudron idéologique de la Guerre Froide, nous présente des caricatures des personnages sans aucune consistence réelle ou psychologique. Le Bon, l'agent CIA évidement !, est fort, courageux, intelligent, gentil avec les femmes ; le Méchant, qui d'autre !, est fragile, lâche, bête, traître, violent avec sa femme. Et quand on voit le destin de l'Afghanistan sous le joug des Stas Unis, quelle déception, Mr Follett !
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