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Mes amis, dur de donner un avis !
J'avais envie moi aussi,
D'un peu de douceur
En lettres capitales
Pour oublier mon labeur,
Et lire un truc original ;
La quatrième n'est pas très claire,
L'histoire un peu mystérieuse,
Alors pourquoi ne pas se laisser porter
Par ces quelques vers
Et une histoire pas trop sérieuse
Pour se changer les idées en toute légèreté ?
Mais ce fut laborieux de voir où l'on allait,
Et cette fausse musicalité dont je n'ai pas tout de suite vu l'intérêt…
Fait que je l'ai trouvé artificielle
Cette sorte de ritournelle.
C'est si dommage,
Ce fut mon principal ombrage.
Je comprends
Ses parents :
« Ils n'arrivent pas à établir si ce que je fais est facile
Ou si je suis simplement habile.
Elle va à la ligne, est-ce une manie ?
Le pire selon eux serait que je me pense du génie. »
A moins que ce ne soit pour souligner
Le côté poétique de ces criques
Qui évoquent tant de souvenirs oubliés
A la narratrice mélancolique ?
Des souvenirs problématiques qui vont resurgir au coeur
De ses vacances en capitale de la douceur.
La douceur de vivre,
Sur l'île bien connue des tous nus
Fait ressortir la douleur de vivre
Avec nos blessures trop longtemps tues,
Retenues
Rhabillées
De honte, de pudeur,
Alors qu'ici, chez les tous nus,
Pas de pitié pour les déshabillés,
Au contraire, ouvrons nos corps, nos coeurs,
Nos peines et nos douleurs,
Dans cette capitale de la douceur.
Etait-ce là finalement, l'objet de toutes ces rimes,
Un léger voile de pudeur sur une mise à nu,
Quand plus rien ne nous brime
Quand l'on veut enfin être vu
Tel que l'on est,
Même cabossé,
Juste un peu enveloppé
De jolis mots bien emballés,
Tel un gillet pare-balles
Entre la narratrice et son mal ?
A moins que cela peut-être
Ne dévoile sa fantaisie, ou son mal-être.
Selon la narratrice, en vérité, ce serait plus spontané qu'il n'y paraît,
Un soupçon de volupté sur un cri à peine voilé,
Celui que l'on a dû enfermer
Que l'on veut libérer
Délivrer
Faire rimer
A quelque chose
Sans prendre la prose.
Un hymne à la douceur face à la violence,
Comme résistance, comme résilience.
L'auteure pose une question par ses vers qui accourent :
La douceur peut-elle résister à la violence qui nous entoure ?
Cependant, mon envie de poésie n'en sortira pas grandie,
Ces quelques vers, au rythme saccadé, ne m'ont guerre impressionnée.
j'en garde quelques images et ressentis,
Des aquarelles, quelques clichés.
Un peu trop,
Un peu gros ;
Si la forme et le propos finissent par faire sens
Je n'ai pas été éblouie par les mots, leur connivence.
Malgré quelques jolis petits moments,
Je l'ai fini, il était temps.
Et d'un coup je me sens
A cent pour cent
« Libre, incroyablement libre
Et cela me donna une telle envie de vivre
Comme s'il y avait tout près et offerte à mon être
Une occasion de renaître ».
Alors si à votre tour vous voulez l'essayer,
C'est avec plaisir que je vous l'enverrais !
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En dehors du monde,

Une île, voisine de Port-Cros et Porquerolles, au large du Lavandou portant le beau nom de Levant.
Une île isolée, peuplée de nudistes, loin du monde brutal…
Sophie y débarque pour rejoindre un ami. Ici, tous les habitants viennent se "réparer" des blessures subies ou données…

La nudité, les rochers, la mer et le soleil invitent au repos., aux souvenirs et à la poésie… Car ce roman est totalement rédigé en vers !

Il est agréable à lire, original et dépaysant !
Mais je n'en garderais pas un souvenir impérissable, même si ce livre m'a "appelée" de son étagère, avec son titre et sa couverture rose bonbon, un jour où je recherchais de la douceur…

PS : cette île existe vraiment ! A presque 95 % du territoire elle appartient à l'Armée qui en a fait le site Méditerranée de la DGA Essais de missiles. Ce domaine militaire, secret de la Défense nationale oblige, est interdit à toute personne non habilitée !
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🌻Chronique🌻

Je crois que j'ai de l'heliotropisme sacré
Dans le corps
Des envies de soleils embarqués
Sur les trois îles d'Or
Je veux faire de la douceur
Mon objectif, ma candeur,
Un port, une grandeur
La vérité toute nue
Si vous me le permettez
C'est qu'il est incongru
Ne pas aimer
A s'en faire largement dorer
La douceur de notre souveraineté

Je crois que j'ai peur de la violence
Sur les corps fragiles
Les envies et les démences
Qui s'emparent des esprits débiles
Je veux faire de la douceur
Un réconfort, une fleur
Une capitale, un antidouleur
Le monde en est tellement dépourvu
Que si vous me le demandiez
Je dirai qu'il y a trop de malotrus
Et qu'aimer
Reste incontestablement la vérité
La douceur devrait enfin régner

Je crois qu'il y a cependant des blessures
Au creux de nos coeurs et corps
Des envies et des meurtrissures
Qui mangent, et déciment à tort
Je veux faire de la douceur
Une terre, un distributeur
Une île, un écho, une lueur
Je ne veux pas invoquer Guerre
Et tous ses dérivés
Mais comme vous le savez
Elle est déesse du feu et du fer
Depuis la nuit des temps contés
La douceur n'a jamais pu avec elle, rivaliser

Je crois que la poésie peut nous sauver
Le corps l'esprit les âmes tourmentées
Les envies et l'espoir parsemé
Sur des lignes lyriques Levant les abîmé.es
Je veux faire de Capitale de la douceur
Une chronique, un attendrisseur
Une torpille, un missile défenseur
Le monde a tellement besoin de se délester
Des habits de douleurs ensanglantés
Que vous lui avez imposé sans respect
Qu'il est allé, sur cette île, cicatriser
La douceur n'est qu'à une lettre près…

Pas tout à fait mon coeur, pas tout à fait
Tout comme les fleurs aiment à être nommées
La douceur sera un jour, crois-moi, chantée
Et alors il n'en tiendra qu'à nous de s'épancher
Sur les bienfaits qu'elle nous apporterait…

Tout à fait mon coeur tout à fait
Tout comme ces corps déshabillés
La douceur sera un jour sollicitée
Et alors elle pourra vraiment résister
Aux assauts de ces pirates damnés

Je crois que j'ai de la métrique versifiée
Couverte de mon paréo, j'ai vogué
Jusqu'à ces trois îles de la Méditerranée
Mais j'ai perdu dans l'eau bleue-petit-lait
Quelques douleurs bien trop ancrées
Et j'ai laissé la Douceur tout réenchanter
Il est capital de préserver ce bijou de beauté
De prendre soin de cette nature ensauvagée

J'ai adoré le jaillissement, le Levant
Le rocher qui s'attendrit, la plume de Sophie
L'assouplissement de mes Alliées
Le Soleil haut, qui, sur Nous, brillait…
Lien : https://fairystelphique.word..
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Un roman tout en poème et donc plein de poésie (dans le style et dans l'écriture).
L'auteure part sur une île naturiste et c'est l'occasion de se mettre à nue dans tous les sens du terme.
Cela va lui faire remonter des souvenirs et elle nous confiera la violence qu'elle a dû affronter adolescente. Les mots posés sur ce qu'elle a vécu ont mis du temps à venir.
Un beau roman touchant.
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Un roman tout en vers qui riment, c'est casse-gueule. Moi ça m'a plu, surtout que c'est une originalité qui se justifie une fois l'histoire déroulée, pas seulement un exercice de style. Il y a une authenticité importante pour moi : c'est la voix de l'autrice qu'on entend. Et elle dit quoi cette voix ? Difficile de dévoiler... certainement ce que la lectrice ou le lecteur aura envie d'entendre résonner en soi... Une femme découvre l'île du Levant en Méditerranée, naturiste et militaire côté pile ou côté face, et redécouvre son désir de douceur et les violences de sa vie (et d'autres vies).
Que cette "douceur capitale" ait fait penser à moi au point qu'on m'offre ce livre que je n'aurais peut-être jamais découvert sans cela me touche particulièrement.
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Récit subtil sous la forme d'un poème de 248 pages. Bel ouvrage. Surprenant au départ. J'ai relu deux ou trois fois pour prendre le rythme, pas une virgule, pas un point, pas le temps de respirer. Ce Capitale de la douceur est un baume qui contient beaucoup de malheur, de violence, qui parle de la vie et qui résonne en chacun de nous. Cette douceur c'est le stade absolu atteint par l'auteur pour supporter le monde dans lequel nous vivons. En faisant une expérience unique sur une île totalement dépouillée où les êtres sont nus, détachés des contingences sociétales et où ne reste que l'esprit et la peau pour revenir à l'essentiel.
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