Hélas, on ne peut s'ensorcer sans s'isoler. UNe femme ne le peut pas. D'ailleurs, un homme ne le peut davantage.C'est simplement qu'il s'en rend moins compte.
Kléber avait les yeux aussi verts que les cyprès. Et, comme les cyprès, par sa taille, par son air majestueux, il pouvait faire de l’ombre à n’importe qui. Là s’arrêtait sa ressemblance avec les arbres du jardin. Sinon, il semblait assez abattu. Ses lèvres, ses épaules, ses paupières, ses joues, son cou, ce n’était que lassitude et peut-être paresse. S’il n’avait pas été un tel génie, on n’aurait eu qu’une envie, le secouer.
A part pour sauver des enfants, il ne serait peut-être pas sorti de chez lui.
Tous les gens qui écrivent vous le diront : à peine on offre des mots aux autres, on est suspendu à leur réaction. Ét moi, j'attendais
Tout ce qu'on écrit, on s' en débarrasse
Au milieu de tous ces livres, comment ne pas la voir, pauvre grosse bête d'écriture , voyante malgré la housse qui la recouvrait.Elle aussi, même traitement que le lit, elle avait été poussée jusqu'à un endroit, et n'en bougeait plus. Sauf que dans son cas, c'était dans un coin.
C'est gentil de m'offrir un cadeau que vous offre à vous tous.
La fin de l'été, je n'y avais jamais pensé. Le temps m'avait offert son éternité.
On se sent vite à la source de tout.
Ce que son père ne pouvait pas faire semblait à Magnus évidemment impossible. Bref, c’était l’inverse de chez moi, où mes parents étaient des haies que je sautais, encouragée par eux.
« Je vais te faire une réponse honnête : Judith était là, oui. Mais je n’ai plus trop envie d’y penser. Tout ce qu’on écrit, on s’en débarrasse.
– Même si c’est des gens?
– Surtout si c’est des gens. »