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Critique de yaki


Dix ans avant Colombine aux Etats-Unis, il y a eu Polytechnique à Montréal. le 6 décembre 1989 un jeune homme est entré dans l'école armé d'un fusil et a tué 14 femmes avant de se suicider. Dans ses poches une lettre a été retrouvée dans laquelle il explique qu'il a voulu tuer des féministes parce qu'elles lui ont « gâché la vie ».
Elise Fontenaille ne raconte pas en détails les faits, elle s'attache plutôt au ressenti des protagonistes de ce drame. Elle nous parle de l'enfance du tueur, de comment et pourquoi il en est arrivé à autant haïr les femmes. Elle nous raconte ce que ressent un père lorsqu'il découvre sa fille assassinée. Elle nous parle des conséquences sur les personnes qui étaient là, les hommes, notamment, qui ont quitté les lieux laissant les femmes seules face au tueur. Il y a ceux qui n'y survivront pas, il y a ceux qui se cherchent des excuses pour leur lâcheté. Et enfin elle nous expose les sentiments de la mère et de la soeur du tueur. C'est un livre très fort, prenant qui, au-delà du drame, nous parle du féminisme, du masculinisme, de la culpabilité,…
A lire autant que Les disparues de Vancouver du même auteur, d'autant plus que le style de l'auteur est vraiment très agréable, très fluide…
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