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Critique de beatriceferon


Waldemar Cuzco est un trafiquant d'enfants. Bienfaiteur ou malhonnête? En tout cas, il veut se persuader qu'il agit pour le bien de tous ces déshérités qui surpeuplent le Nordeste. Il n'est pas seul au monde, il y a aussi Tancrède, le perroquet centenaire, dépositaire de tous ses secrets, Suzanne, sa femme, riche héritière qui finira pourtant par voir la vie en gris et « Jaime que j'aime », leur fils.
Ce roman se présente comme un conte ou une légende qui donne la parole tour à tour aux différents protagonistes et garde omniprésent, en toile de fond, inquiétant et grandiose, le Brésil, ce pays obsédant qui fait courir Waldemar dans l'espoir de lui échapper et qui reste pourtant chevillé au corps et à l'âme de tous ceux qui y ont vécu.
C'est au lecteur de recomposer l'histoire du héros, qui lui est livrée par petites touches, sans aucune chronologie. C'est à lui aussi de faire la part des différents aspects des personnages: chacun a ses vertus, mais aussi ses côtés sombres.
Je n'ai rien retrouvé de mes précédentes lectures des oeuvres d'Eric Fottorino (L'Homme qui m'aimait tout bas et Questions à mon père) dans ce roman atypique: ni la chatoyance de la langue, ni les thématiques. Je suis restée à distance pendant toute la lecture, et c'est tant pis pour moi.
Mon avis est donc mitigé.
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