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Citations sur Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon fr.. (14)

Pour les médecins, il faut éviter à tout prix d’avoir à reconnaître que Rivière ait pu jouer une comédie, simuler un délire dont i n’était pas l’aveugle instrument mais l’auteur, le metteur en scène et l’acteur ; sinon, c’est tout le personnage du fou-délirant qui s’écroule […].
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Disons schématiquement, pour commencer, que le principal enjeu de la concurrence que se livrent à l’époque les instances pénale et médicale est de substituer partiellement un mode de contrôle à un autre.
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A ceux seuls qui sont exclus du jeu social vient l’idée de poser une question sur les limites de la nature humaine.
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L’élaboration du portrait de Rivière, dans chacun des deux récits, n’ouvre pas sur la reconstitution d’une histoire ; elle définit une grille opérant une sélection dans l’ensemble des faits rapportés par Rivière et les témoins ; elle institue un codage qui permet de les interpréter.
[…] Le codage assure le passage du niveau de la simple bizarrerie à celui du signe d’aliénation mentale.
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Certains […] tuent et acceptent de mourir pour que, dans l’immobilité mortelle, quelque chose arrive, se mette à vivre, à bouger, à questionner, à déranger.
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On saisit ici comment un acte devient pathologique en fonction d’un progrès du savoir psychiatrique. Désormais la médecine mentale dispose d’une nouvelle catégorie, la monomanie, pour interpréter un nouveau pan de comportement qui lui échappait et devait être abandonné à la justice.
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[Extrait du mémoire]

Je voyais pourtant bien comme le monde me regardait, la plupart se moquaient de moi. Je m’apliquai un voir la maniére de m’y prendre pour faire cesser cela et vivre en société, mais j’en avais pas le tac, je ne pouvez trouver les paroles qu’il fallait dire, et je ne pouvais avoir un air sociable avec les jeunes gens de mon âge […]. Voyant que je ne pouvais reussir à ces choses je m’en consolai. Et je meprisai dans moi ceux qui me meprisaient.
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[Consultation médico-légale du Dr Vastel]

Il ressemble, je ne dirai pas absolument aux idiots, mais à ces demi-imbéciles dont les facultés sont très bornées, et qui décèlent leur médiocrité intellectuelle dans toute leur apparence extérieure.
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[Extrait de l'instruction pénale]

D : On dit même que vous passiez des heures entières à contempler les victimes de votre cruauté et à épier en riant leur douleur ?
R : Il est vrai que je m’amusais à cela ; il est possible que j’aie ri, mais je n’avais pourtant pas un bien grand plaisir.
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Un système qui porte en lui-même la contradiction comme condition et critère de vérité, et qui se supporte de l’acte irréductible du crime, est-il vrai ou faux ?
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