Les plus petits esprits ont les plus gros préjugés. Celle ci est de Victor Hugo , un écrivain français.
Je me parle tout seul et essaye de me convaincre moi-même que j'ai eu raison. La vérité, c'est que je n'en sais foutre rien. Pourquoi certains ont tout pour être heureux depuis le premier jour de leur existence alors que d'autres doivent se battre et travailler toute leur chienne de vie juste pour bouffer ? Pourquoi je me suis retrouvé orphelin à même pas dix piges [...] Pourquoi, hein ? Putain de merde ! Plein le cul de tout ça ! Je suis défoncé et je chiale comme un gosse de cinq ans. Là, maintenant, j'ai juste envie de me foutre mon flingue dans la bouche et de me faire exploser la gueule. Avec un peu de chance, Mamie Betty avait raison et il y a un monde meilleur ailleurs. Bordel, je raconte vraiment n'importe quoi. J'ai la gorge sèche, sûrement à cause de la weed.
- OK... Je suis né à Detroit. Avec mes parents, on habitait sur Packard Street. On n'avait pas beaucoup d'argent, mais on s'en sortait. Mon père travaillait dans le bâtiment. Il était maçon. Je ne me souviens plus beaucoup de lui. Il n'était pas souvent à la maison. Il bossait toute la semaine et le w week-end, il bossait encore, mais au black. Je me rappelle juste que c'est lui qui m'a offert mon premier ballon de basket. II était fan des Pistons. Il a été tué quand j'avais sept ans par un mec qui voulait lui piquer sa bagnole. Il n'a pas voulu se laisser faire et s'est pris une balle. Après sa mort, nous sommes allés vivre chez ma grand-mère maternelle sur House Street. Ma mère était caissière dans un supermarché et ne gagnait pas assez pour continuer à payer le loyer. En 91, on a appris qu'elle avait un cancer et qu'elle était condamnée. C'est à peu près à la même époque que mon frangin a commencé à devenir ingérable. Ma grand-mère n'avait aucune autorité sur lui et lorsque ma mère nous a quittés, Marlon n'a pas tardé à rejoindre les Bloods. La suite, tu la connais. L'assassinat de Mamie Betty, la famille d'accueil...
- Oui, c'est d'ailleurs à peu près tout ce que tu as bien voulu me raconter sur toi.
- Il n'y a pas grand-chose à dire de plus. Tu veux que je te dise quoi ? Que j'ai eu une enfance malheureuse et que c'est injuste ? Tu veux t'apitoyer sur mon sort ? C'est Detroit, ici. C'est la merde pour tout le monde. Ça ne sert à rien de pleurnicher.
Le Pasteur John Calvin Maxwell,auteur de best-sellers à dit je cite: " Un homme doit être assez grand pour admettre ses erreurs ,assez intelligent pour en tirer profit, et assez fort pour les corriger ." Je vous laisse méditer la dessus.
Ce genre de bicoque abandonnée, j'en ai vu un paquet à Detroit et elles prolifèrent chaque année. dans certaines rues, elles sont même plus nombreuses que celles occupées.
À chaque clan, son territoire, le quartier va se transformer en véritable coupe-gorge. J’avais espéré apercevoir mon suspect, mais l’occasion ne s’est pas présentée. Je reviendrai. (JQ)
La vie, c’est comme une boîte de chocolats. Personnellement, je suis persuadé qu’on m’a refourgué la boîte la plus pourrie du lot. (SAM)
Si tu abandonnes une fois, cela peut devenir une habitude. N’abandonne jamais ! Au final, ce sera moi le meilleur. (DeAndre)