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Critique de Laveze


LA VINGT-SEPTIÈME VILLE de JONATHAN FRANZEN
À St Louis dans le Missouri dans les années 80, est nommée à la tête de la police, une femme d'origine indienne qui eut le même poste de responsabilité à Bombay avec semble-t-il beaucoup de résultats, Jammu. Personne ne l'avait vu venir dans cette ville en déclin passée en quelques décennies de 4 ème à 27 ème ville américaine. Certains notent cependant que quelques mois auparavant est arrivée une princesse indienne qui dirige l'entreprise Hammaker. La ville est en proie à des tensions politiques entre le centre et le comté, lutte qui doit aboutir à un vote pour savoir si ces deux éléments doivent fusionner ou non. Derrière ce débat, des intérêts financiers importants sont en jeu car la valeur de certains terrains pourrait considérablement changer. Au coeur du Non se trouve Probst promoteur intègre qui n'accepte jamais de compromissions et qui va être au centre des manipulations et tentatives d'intimidation mais l'homme est fidèle, paie ses impôts, d'une grande discrétion et modestie malgré les nombreuses charges dont il s'occupe, alors c'est sa femme et sa fille qui seront ciblés. de son côté, Jammu semble s'intéresser à cette décision et on découvre qu'elle est très impliquée, aidée par des ressortissants indiens qui sont progressivement arrivés à St Louis. Mais quel peut bien être son intérêt dans cette affaire…
C'est le premier roman de Franzen paru en 1988( celui ci est la version intégrale, il y en aura une condensée quelques années plus tard) qui s'attaque comme souvent au rêve américain à partir de l'évolution de la ville, les noirs se trouvant rejetés hors du centre, les terrains insalubres devenant constructibles, les clans qui monopolisent le pouvoir, les indiens Osage qui tentent de faire entendre leur voix par des attentats et très habilement une ambiance de complot dont les fils sont bien embrouillés. Quelques longueurs mais le talent était déjà bien présent.
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